Discutez de La famille Illico
Je crois que j’ai découvert La Famille Illico par le biais de l’édition de poche, qui proposait une petite animation dans le coin des pages grâce au procédé dit du « flip book ». Il est fort possible que je connusse déjà la série au fil de mes lectures de bouquins spécialisés, mais mon premier achat, c’est ça.
Le strip débute dans les années 1910, dessiné par George McManus. Il met en scène une famille aisée, composée du père souvent décoiffé, de la mère très guindée et de la fille qui incarne une modernité débridée. Et qui est une pure beauté, surtout comparée à ses parents. Le titre, « Bringing Up Father », renvoie à l’éducation, aux conflits de génération et, par un retournement de valeurs, au fait que les « vieux » sont dépassés et guidés par les « jeunes ».
Bizarrement, si j’en crois le site bédéthèque, c’est par la version de Frank Fletcher, repreneur de la série, que celle-ci arrive en France, chez Hachette en 1973. Le recueil en poche est donc le deuxième contact sous forme de livre (puisque le strip avait été traduit dans Robinson) dans la version donnée par le créateur.
« Deuxième contact » ? Oui, car les premiers recueils de la version McManus, quant à eux, arrivent dès 1980 dans l’excellent collection « Copyright » de Futuropolis, qui a quelques défauts (des imprécisions dans quelques textes d’accompagnement, des traductions un peu datées et non dénuées de fautes, quelques soucis de reproduction) mais qui offre une qualité proprement exemplaire (taille, format à l’italienne, beauté du papier et de la reliure).
Jim
Je viens seulement d’y penser, mais l’expo d’Angoulême sur la mode dans la bande dessinée met en vedette, sur son affiche, la Famille Illico.
Jim