Présentation de l’éditeur
Lors de l’impitoyable hiver 1947, dans un contexte de grande pénurie, la communauté juive de Garnethill est perturbée par plusieurs vols de bijoux. Douglas Brodie, flic avant la guerre, ex-officier qui a servi d’interprète en Allemagne à la fin des hostilités et désormais reporter à la Glasgow Gazette, est chargé d’enquêter par son vieil ami le tailleur Isaac Feldmann. Ses investigations le lancent sur une piste extrêmement sensible : une " route des rats " ou filière d’exfiltration de criminels nazis, qui, au lieu de passer par l’Autriche et l’Espagne afin de gagner l’Amérique du Sud, part de Hambourg, avec Glasgow pour étape et les États-Unis pour destination finale. Brodie, envoyé en mission dans le port hanséatique afin d’y interroger des criminels de guerre dans le cadre de leur procès, en profite pour identifier les passeurs. De retour en Écosse, il découvre que le réseau bénéficie de complicités en haut lieu…
En l’espace de 2 romans Gordon Ferris s’est imposé comme un nom qui compte avec un personnage, Douglas Brodie , hautement charismatique et qui fait d’ors et déjà partie des personnages fétiches que je prend immensément de plaisir à retrouver tel un Walt Longmire chez Craig Jonhson.
Et cette Filière écossaise ne déroge pas à la qualité présente dans les 2 premiers opus. Et même mieux, la qualité franchit encore un palier. On passe du très bon à l’excellent.
Comme Stuart Neville avec Ratlines, Ferris se penche sur les filières d’exfiltration des nazis dont l’une passait par l’Écosse et élargit son champ d’action pour la déplacer hors de Glasgow jusqu’à Hambourg.
Brodie se retrouve à enquêter sur des cambriolages et agressions qui ne sont pas spécialement prises en compte par la police puisque cela touche des juifs. Et en cette période sensible Brodie n’imaginait surement dans quel engrenage il allait mettre le doigt.
Action qui va crescendo, contexte historique fouillé et pointu on frôle ici le top et on en redemande.
Comme l’ami Barney, j’ai lu les enquêtes de Douglas Brodies, les quatre romans les uns à la suite des autres, et je pense aussi qu’on est au top de ce qui se fait de mieux. Dans le domaine du « Tartan noir » [Pour en savoir +], et dans celui du romanesque tout court.
Je tente, sur mon blog, de vous le dire avec la manière ; soyez-y les bienvenu.e.s !
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