LA MORT VIVANTE (Olivier Vatine / Alberto Varanda, d'après Stefan Wul)

Il me semble que ça repose sur les ventes d’un nombre assez important de librairies.

Tori.

Et la mort vivante est épuisé chez l’éditeur en version couleur normale.

J’ai vu passer un tableau qui annonçait que l’album venait de passer troisième meilleure vente pour la semaine passée.

Jim

Tu as raison de préciser « chez l’éditeur ». Pour ma part, j’en ai vu des piles chez deux libraires.
« Épuisé chez l’éditeur », c’est une expression un peu mensongère. Ça veut surtout dire que tout le tirage a été mis en place. Et que, par conséquent, si un libraire a fait une petite commande et qu’elle est déjà écoulée, il ne pourra pas en recommander tout de suite, parce que le stockeur ne peut pas le lui livrer, ayant tout distribué. Il faudra donc attendre les retours (c’est quoi, d’ordinaire ? Trois mois, c’est cela ?) pour que les nouvelles commandes des libraires puissent être honorées. À moins que l’éditeur ne réimprime, mais il court alors le risque de se retrouver avec beaucoup d’exemplaires en stock, entre ceux qui ne sont pas encore vendus et qui seront retournés, et ceux qui sont fraîchement imprimés, mais pas encore disponibles.
Mais forcément, l’expression « épuisé chez l’éditeur » est évocatrice, elle donne l’impression d’un raz-de-marée. Ce qui ne peut que pousser les lecteurs encore hésitants à acheter, et donc à augmenter encore les ventes.

Jim

Ça dépend… C’est en général trois mois, oui… Mais certains retournent leurs volumes après un mois (en même temps, avec le temps de traitement de Hachette, il peuvent être traités au bout des trois mois, en fait : j’ai déjà vu des retours refusés pour une date limite de retour dépassée, alors qu’ils avaient été envoyés deux mois avant cette même date !).

Tori.
PS : la différence entre « épuisé chez l’éditeur » et « épuisé » (surtout pour un titre récent et d’un tirage non limité), c’est un peu comme la différence entre le tirage et le nombre d’exemplaires vendus…

On peut le voir comme ça. Moi je vois que je suis une petite librairie que j’en ai déjà écoulé une vingtaine ce qui est pas mal, il m’en reste 10 je peux pas en reprendre. Ca n’arrive pas sur tout les titres. ca démontre bien que c’est un succès même s’il en reste partout.

Surtout quand on voit que le volume n’était pas épuisé dès sa sortie (ce qui aurait simplement signifié que la mise en place était énorme), mais que c’est épuisé car les libraires en ont commandé en réassort : ce qui veut dire qu’ils avaient vendu une grande partie (sinon la totalité) de leur office.

Tori.

tout à fait.

En tout cas Varanda déchire tout .

Pour une petite librairie, déjà, en prendre trente, c’est pas mal.

Jim

Il a toujours eu la folie des grandeurs, Kab !

Il a flairé le bon buzz, sans doute.

Jim

Tu parles, j’ai pas la folies de grandeurs, mais je l’ai eu au mois d’avril la BD, j’ai eu le temps de la lire, les commerciaux et les patrons de Glenat en ont bien fait la pub, c’est leur série de la rentrée.

Il y a des titres que je travailles à plus que ça.

Le prochain Blake & Mortimer j’en ai pris 250.

Si pouvez la trouver, prenez (aussi?) la version N&B qui est superbe.
La taille supérieure permet d’apprécier encore mieux certains détails… et il y a un cahier graphique avec des commentaires des auteurs.

ginevra

Ouais, là encore, l’adjectif « petite » me semble la preuve d’une trop grande modestie : je ne suis pas sûr que la librairie que je fréquente à Saint-Lô en prenne autant.

Jim

Elle n’est en effet pas si grande : y a pas de Hellboy, y a pas les Urban que je veux, y a pas de fond de stock de comics avant 2018 … il va finir par me faire acheter du manga, celui-là !

Ou alors, tu lui commandes des trucs : tu lui donnes de vrais défis !
:wink:

Jim

Non, c’est pas drôle du tout ça ! ça enlève tout le plaisir de la chasse !
(et ce serait bien un comble que je ne puisse pas râler dans sa boutique … qui est devenue extrêmement jolie !)

Va falloir que j’aille voir ça un jour !

Jim

Et le quartier est très sympa ! (et y a deux Gibert en plus, histoire d’accentuer la tentation multiculturelle !)