LA PÉDAGOGIE DU TROTTOIR (François Boucq)

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Autre recueil d’histoires courtes publiées dans un premier temps dans (À SUIVRE…), ce tome rassemble d’autres récits surréalistes de François Boucq. Il paraît en 1987, trois ans après Les Pionniers de l’aventure humaine, et continue sur la même veine.

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Le recueil s’ouvre sur « L’Énigme du masque de fer », ou plus précisément la biographie d’André Prouvost, héros de bande dessinée. Ce personnage au nez de travers, qui se plaint d’être dessiné avec trop de détails et de plis sur les vêtements, a failli avoir le rôle de Tintin. Quel dommage, il aurait donné tellement de profondeur au personnage !

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Par rapport à l’autre recueil, il y a toujours de l’absurdité visuelle, mais peut-être une dose plus concentrée de cruauté. Des nouvelles comme « Le Péril jaune » ou « La Pédagogie du trottoir », qui donne son titre au recueil (et le conclut) n’hésitent pas à mettre en scène des personnages sots ou méchants (sottement méchants ou méchamment sots, même), les récits se chargeant d’une portée sociale évidente.

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La richesse du dessin et le naturel des dialogues, où Boucq dégomme en rafale les clichés, font de ces récits courts des petites pépites sarcastiques, où son sens de la caricature fait des merveilles.

Jim