LA PLANÈTE DES SINGES : SUPRÉMATIE (Matt Reeves)

C’est aussi tout simplement le moyen de différencier César de tous les autres singes.
C’est à la fois le patient zéro et le singe le plus évolué.
Et puis, tout aussi intelligemment, au fur et à mesure du développement, d’autres se voient accorder le don de la parole, se mettent progressivement à en faire usage. Ce qui montre bien que les années passant, les singes changent.
Enfin, la richesse du vocabulaire de César - je pense en particulier à la tirade où il réalise être l’otage de son désir de vengeance, comme Koba - et le rythme toujours égal de son phrasé/son débit assoient davantage le personnage.
Le boulot est si bien fait que César - qui au final parle peu, mais parle bien - tire tout le bénéfice de ses interventions verbales dans ses plages de silence. Je crois même n’avoir jamais vu un personnage ciné exprimer un panel d’émotions aussi large en étant muet.

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