Gaudé, c’est un peu comme Dugain, je suis ce qu’ils font. Même si je n’ai pour l’instant jamais retrouvé les sensations d’un roman en particulier (La Malédiction d’Edgar pour Dugain, et dans le cas de Gaudé, La Mort du Roi Tsongor).
Là, ça commence comme une chronique du terrorisme selon l’angle de la victime (donc la violence, la douleur, le deuil, l’absence…), et ça évolue en modernisation de la légende d’Orphée, en suivant une double narration (deux personnages, deux époques, en alternance, c’est un peu à la mode en ce moment). Ça démarre donc comme un thriller dont on pourrait croire que ça va tourner à la vengeance et au carnage, et ça glisse vers le fantastique, sans qu’il soit jamais clairement dit si c’est réel ou imaginaire. C’est plutôt bien joué, ça remue des trucs, c’est pas mal.
Jim
Dugain qui sera lui aussi à St Malo le week-end prochain