LA TRILOGIE NIKOPOL : LA FOIRE AUX IMMORTELS - LA FEMME PIÈGE - FROID ÉQUATEUR (Enki Bilal)

Tous les trucs avec Christin, c’est de la bonne came.

Jim

Vais chasser organisé pour le coup ! Je vais attendre de décartonner, puis essayer de récupérer les explications du Tonton qui doivent trainer dans le coin, et m’orienter sur les bonnes intégrales !

Nous ferons preuve de patience…

Jim

Oui, alors pour les autres albums hors cette trilogie, faudra que je les trouve lors de mes chasses diurnes et dominicales …

Pour la petite histoire, il y avait une foire à tout à quinze bornes de chez moi… et bien sûr, ça a été la grosse averse, alors qu’il fait beau depuis des semaines. J’y suis même pas allé, c’était sûr que personne n’avait rien déballé.

Jim

Et pour la mienne, regarde là : DERNIÈRES LECTURES COMICS - #334 par soyouz

Pas mal. Pas le Kubert que je préfère (c’est un strip, de mémoire, et on le sent un peu serré), mais c’est chouette quand même, malgré la tonalité un peu militariste.

Jim

image

Daniel Hansen

Discutez de Enki Bilal

Premier volet de ce qui deviendra La Trilogie Nikopol, cet album constitue un tournant dans la carrière d’Enki Bilal, jusqu’alors connu pour ses collaborations mémorables avec Pierre Christin.

nikopol01couv

Rappelons rapidement l’intrigue : Alcide Nikopol, prisonnier cryogénisé, revient sur Terre, dans un Paris futuriste, au moment de deux événements marquants : l’élection visant à reconduire le gouvernement fasciste de Jean-Ferdinand Choublanc et l’arrivée des dieux de l’Égypte. L’ancien bagnard de l’espace va se retrouver pris dans une guerre de pouvoir divin qui fait écho à celle qui agite les humains.

nikopol01planche_10982

Bilal étale son univers graphique, fait de grisaille, de plâtre écaillé et d’une mélancolie dépressive qui marquera définitivement ses albums. Il travaille encore de manière à peu près traditionnelle, n’étant pas passé au numérique (forcément, on est en 1980) et surtout ne composant pas encore ses cases séparément. J’aime encore cette période, même si son trait devra encore s’affirmer (les deux autres volets, La Femme piège et Froid Équateur, démontreront que la marge de progression est encore grande). L’album a donc un peu vieilli, mais il fait preuve d’une grande inventivité que l’auteur a peut-être perdu aujourd’hui, enfermé dans son identité visuelle.

Jim

J’ADORE cette trilogie.

Personnellement, j’ai pas aimé La Femme piège et davantage (mais pas beaucoup) apprécié Froid équateur, mais je n’ai pas le courage de relire pour savoir pourquoi précisément…

jim

Pour ma part, de cette trilogie, je n’ai aimé que le premier volet (La foire aux immortels, donc)…
Je en saurais dire ce que je n’ai pas aimé ensuite, mais l’évolution du style de Bilal (et l’attente, aussi !) a probablement joué (et puis l’histoire n’a pas évolué comme je l’aurais aimé… Et mes goûts ont eu le temps de bien changer entre le début et la fin, aussi).
La progression dont parle Jim s’est faite au détriment du charme, je trouve : ses dessins me laissent désormais froid et ne m’attirent plus.

Tori.

J’aime beaucoup la Femme Piège, pour ma part, avec sa dissolution dickienne du réel

En janvier prochain, pour le cinquantième festival d’Angoulême, Casterman va lancer une opération spéciale à l’occasion de laquelle l’éditeur va publier une édition spéciale de certaines de ses bandes dessinées les plus emblématiques.

Le Cahier bleu / Après la pluie, de Juillard
Corto Maltese : La Ballade de la mer salée, de Pratt
Le Goût du chlore, de Vivès
Ici Même, de Forest et Tardi
Jonas Fink, de Giardino
Kiki de Montparnasse, de Bocquet et Catel
Silence, de Comès
Le Silence de Malka, de Zentner et Pellejero
Trait de craie, de Prado
La Trilogie Nikopol, de Bilal
Un été indien, de Pratt et Manara

Jim

Ça, je n ai pas lu.

Des conseils ?