En bonne amatrice des opéras, j’ai aussi cette version (ainsi que celles de Soleil et Emmanuel Proust… et Le crépuscule des dieux de Soleil et Siegfried de Dargaud), mais j’avoue que je n’ai pas compris toutes les allusions au reste de l’oeuvre de Matsumoto que je connais mal. Mime qui est une superbe jeune femme par exemple.
Et ExPress publishing semble être un micro-éditeur… La seule chose que j’aie trouvée, c’est que ça appartenait à son créateur, Leigh Robinson, qui est décédé en 2016, et que ça lui a permis d’éditer ses propres ouvrages.
Il faut dire que le nom de cet éditeur n’aide pas les recherches.
Concernant le livre qui nous intéresse, le premier tirage chez ExPress semble dater du premier mai 1997, là où le TPB de DC est sorti le 25 avril 1991. Et les couvertures sont identiques à un détail près : le logo DC est remplacé par un anneau sur la tienne.
Ce qui rend le truc encore plus étonnant : pourquoi DC aurait-il accordé ça à une petite structure ?
Je vais sans doute trop vite en besogne, mais j’en conclus que les droits doivent appartenir à quelqu’un d’autre. Mais je le répète, je me trompe peut-être.
Mais ça m’étonne un peu. J’ai du mal à saisir.
Si un responsable de Néofélis passe dans le coin, je serais curieux de savoir s’il a négocié avec DC (auquel cas Fred, notre Mallrat préféré, dressera une oreille attentive) ou avec quelqu’un d’autre.
Hahaha.
Y a trois ou quatre heures de décalage horaire. Pas six ans.
En tout cas, je suis curieux de savoir ce qu’il en retourne en matière de gestion des droits, et notamment s’il s’agit d’une exception à une éventuelle règle de « master agreement ».
Mais quoi qu’il en soit, c’est une très chouette initiative : je trouve que Néofélis monte en puissance.
C’était dans le sens : « INEDIT - Pour la première fois en France ! ». Car… ça arrive parfois qu’un titre, une série, soit publié d’une manière non complète et intégrale Bon là ça va, il n’y a que 4 épisodes.
Mais c’est important de le souligner, les éditeurs aiment bien parfois exagérer les superlatifs Autant le souligner quand c’est vrai, hé hé ! C’est comme pour les strips de Conan, il fallait clarifier dès le début que c’était 100% inédit car les lecteurs se demandaient s’ils n’avaient pas déjà les épisodes dans diverses publications (Arédit/Artima, Soleil, Semic, Panini etc.)
Ça se tient, mais je pense que les deux sont valables (en langue française effectivement et en France aussi car il n’y a pas eu d’édition(s) dans ce pays. Il y aurait pu avoir une traduction existante pour le Québec/Canada à l’époque, mais non. Donc nous sommes bien sur une première Française en français. En plus, la traductrice a fait un travail énorme avec les livrets opératique du début du siècle dernier. Elle a conservé les noms francisés de la première adaptation. Un sacré travail plus complexe que pour la majorité des comics de cette époque. Bravo à elle (Alice Ray, pour là nommer).