Discutez de L’art du crime
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J’ai découvert l’existence de cette série récemment. Faudrait au moins que je lise le premier, qui cause de BD, je crois.
Jim
L’ Art du Crime - Tome 8
Les Amants Du Rialto
ScénaristeOlivier Berlion
ScénaristeMarc Omeyer
DessinateurSteven LejeuneGenres : Thriller/Policier
Collection : Grafica
Adulte
Format : 240 x 320 mm
48 pages
Façonnage : Cartonné
EAN/ISBN : 9782344017296
Prix : 13.90 €
A paraître le 30.05.2018
Série en cours (9 tomes prévus)La mort ne porte pas de masque…
Venise, 1700. Toute la ville ne bruisse que de la nouvelle : Lavinia, la légende vivante du théâtre, la plus grande actrice de son temps, revient dans sa ville natale après une carrière ponctuée de tournées triomphales, pour une représentation exceptionnelle devant toutes les têtes couronnées d’Europe. Pour le jeune Lorenzo, c’est une chance inespérée qu’il est décidé à saisir dans la fougue de ses 20 ans : il se présente aux auditions pour avoir l’honneur de donner la réplique à Lavinia. Mais un meurtre sanglant va changer à jamais son destin et faire basculer toute la ville dans le drame. Celui du Père Vidalia, retrouvé sauvagement assassiné dans son église…
L’ Art du Crime - Tome 9
Rudi
ScénaristeMarc Omeyer
Scénariste et dessinateurOlivier Berlion
Genres : Thriller/Policier
Collection : 24X32
Adulte
Format : 240 x 320 mm
48 pages
Façonnage : Cartonné
EAN/ISBN : 9782344007846
Prix : 13.90 €
A paraître le 13.02.2019
Série en cours (9 tomes prévus)
Une dernière histoire à écrire
Prison de Ryker’s Island. 1973. Du fond de sa cellule, Rudi Boyd Fletcher, le tueur fou qui a cherché toute sa vie les cinq dernières pages de la mythique BD inachevée La Piste de Mesa Verde , a écrit un projet scénaristique qu’il a intitulé L’Art du Crime : 7 histoires mettant en scène 7 crimes autour d’un des 7 arts majeurs. Mais il lui reste un dernier objectif : venger la mort de Curtis Lowell, le créateur vénéré de son enfance, assassiné par le producteur de télévision Frank Blumenfeld. Un dernier crime autour d’un art en devenir : l’audiovisuel. Une dernière histoire à écrire : la sienne.
L’Art du crime , projet artistique de 9 volumes plus qu’ambitieux, livre enfin toutes les clés de son architecture narrative complexe. Découvrez la conclusion d’une série unique en son genre dans l’histoire de la bande dessinée. À travers l’art, Rudi trouvera sa rédemption… ou sa damnation.
A ce point ?
Bah écoute, je viens de trouver le tome 6 dans une solderie (pour deux ou trois euros, genre), consacré à la littérature, et une première lecture (un peu en diagonale, je dois l’avouer) me conduit à penser qu’effectivement, il y a une certaine ambition. Au moins dans la structure.
Contrairement à ce que je pouvais penser en voyant le bouquin (genre « oh bah tiens, apparemment ce sont des histoires séparées, je vais donc lire celui-ci et me faire un premier avis »), chaque chapitre semble connecté aux autres. Chaque récit met en scène des personnages qui contribuent à tisser une trame sur plusieurs décennies, menant au personnage du dernier tome (et que je soupçonne apparaître dans le premier). Du coup, la lecture de cet album (rapide, je le répète) m’a laissé un goût de trop peu, cette sensation d’être passé à côté de quelque chose.
Après, la structure même de ce tome (je ne sais pas si elle est comparable à celle des autres) est intéressante : le récit commence en page de gauche, et les crédits apparaissent après une séquence « pré-générique », dirons-nous. C’est plutôt sympa, comme mise en bouche. Le dessin de Fabrice Druel est détaillé et vivant, même si l’on sent, au fil de l’album, une certaine fatigue, quelques planches montrant des faiblesses par rapport à la scène d’ouverture.
Je reviendrai parler de cette série si je complète un peu (au moins si je lis le premier, qui me donnera plus d’informations), mais je serais curieux d’avoir des avis éventuels.
Jim
Hum … comme la Loi des XII tables, Zodiaque, Pandora Box ou des séries de Frank Giroud ?
Je n’ai lu aucune de ces séries, mais effectivement, j’y ai quand même pensé : la promotion de Glénat en l’occurrence ne manque pas de souffle et d’audace. Bon, c’est le boulot d’une promo de faire ce genre de moulinets.
En tout cas, je confirme que lire un seul album, c’est passer à côté d’une partie de l’intérêt du projet : les tomes ne sont pas indépendants comme peuvent l’être ceux de Sept ou de Jour J (pour ne citer que deux collections que j’ai en tête pour en avoir lu).
Jim
Et je ne t’ai pas cité Unchronie(s) …
J’en ai vu passer, dans les bacs à soldes, aujourd’hui. C’était dépareillé, donc je n’ai rien pris. Tu as lu, toi ?
Jim
Du Uchronie(s) ? Ma femme, oui. Elle a bien aimé.
En remuant les piles à côté de mon lit, j’exhume le tome 6 de la collection, dont je ne me rappelais pas la présence chez moi (c’est marrant, on cherche des trucs qu’on pense avoir perdus, et on découvre des choses qu’on ignorait posséder : quel bazar, une maison !). Et donc, je l’ai lu hier soir.
Donc le principe de la série, c’est qu’un crime a été commis dans un monde artistique précis (le premier tome se déroule dans l’univers de la BD, etc…). Là, on est au début du XXe siècle, et on suit un personnage londonien qui vient de perdre sa fiancée dans un accident tragique. Désireux d’oublier, il s’investit dans une mission à l’autre bout du monde : retrouver un poète russe et le convaincre de venir à Londres afin que son patron, un éditeur, puisse y éditer ses créations. Mais ledit poète fréquente des révolutionnaires, ce qui n’est pas du goût de l’Okhrana, la police secrète du régime tsariste. Et bien sûr, ça se passe mal.
Décidément, les Russes, on n’en sort pas, et je les retrouve au détour de pas mal de lectures, ces temps-ci. Le récit est donc rythmé par des interventions « de sécurité » musclées, par une évidente et légitime paranoïa, et par un sentiment d’oppression qu’entretient la présence d’espion et de dénonciateurs. Néanmoins, guère de surprise dans un scénario qui recourt à la figure de l’artiste incompris tiraillé entre son inspiration et son engagement, et au final assez agaçant, à mes yeux en tout cas. Si le travail des scénaristes consistent à le rendre antipathique, c’est réussi.
La fin du récit, dont le dessin n’est pas enthousiasmant (des maladresses de composition, des cases en trop, des personnages mal habillés…), renvoie à d’autres chapitres de la collection, ce qu’on devine au nom du personnage qui apparaît sur la dernière planche, ainsi qu’à la liste des titres en quatrième de couverture. Mais si la lecture de ce tome, séparé des autres, n’est pas désagréable (même si les auteurs n’ont sans doute pas écrit ceci pour que le lecteur le lise dans le désordre…), ça ne m’a pas donné envie d’aller plus loin (cela dit, le premier tome, sur la bande dessinée, attise ma curiosité).
Jim