L'AVENTURE DU CONCUSSORIS MAGNUS (Yayoi Neko)

La critique par Den d Ice est disponible sur le site!

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c’est marrant, à la façon dont t’as tourné tes phrases on dirait des compliments XD Du coup j’ai pas tout compris ^^’

J’ai préféré mettre en avant les rares points sur lesquels je pouvais m’appuyer (d’où ta réflexion tout à fait réaliste). Si j’avais du mettre les points négatifs, la critique aurait été bien plus grande et plus cassante :confused: :mrgreen:

Je vois ^^
À part ça, simple curiosité, mais tu l’as acheté comment ?

C’était les voisins de nos voisines à Japan Expo ^^

Aaaah d’accord… j’aurais dû y aller, pfff :stuck_out_tongue:

Remarque, c’est pas que je pense rater grand chose, mais ça me gonfle que ma collection soit pas complète >.<

Comment çà qu’elle soit pas complète ? Tu comptes avoir tous les boy’s love français ?! :smiley:

ben bien sûr voyons :laughing: :mrgreen:

(Ceci dit, si je pouvais commander à Muffins, je prendrais aussi quelques romans au passage… ^^)

Comme je suis assez surprise de certaines remarques composant la critique de MS, je me permets un droit de réponse ici même. (Je ne cache pas une seconde faire partie du staff des Éditions Muffins).
Bon j’avais posté ce post sur les avis des membres, mais comme je ne comprends pas pourquoi il ne s’affiche pas depuis 3 jours bien qu’il soit référencé sur mon compte… (je dois vraiment pas être douée, désolée pour le boulet -_-)

Je tiens à préciser avant tout que nous acceptons vraiment la critique !!! Je souhaite juste réagir à deux trois affirmations et présenter notre ouvrage comme il le mérite à nos yeux. Car j’espère que c’est là notre droit et que personne ne jugera cette démarche comme inadéquate.

En premier lieu, j’ai quand même beaucoup – beaucoup - de mal à comprendre en quoi un manga exempt de scènes de sexe, laisse à conclure qu’il ne puisse pas s’agir d’un « vrai » BL ?
Depuis quand un Boy’s Love doit-il comporter des lime ou lemon à chaque page pour être apprécié par les amateurs du genre ? En déplaise à une certaine pensée collective, nous ne sommes pas « toutes » des obsédées de la « queue ». On peut aussi apprécier de simples moments de tendresse dans une histoire !

Cette remarque mise à part, « Den d Ice » explique donc que d’un côté il/elle trouve que les scènes de sexe manquent et que l’illustratrice ne va pas assez loin dans le BL.
[La relation ambiguë entre nos deux protagonistes se révèle à travers de rares moments où ils s’étreignent. Ne vous attendez pas à des scènes osées, vous ne trouverez rien de cela ici.]
Mais peu après, on nous dit quelle horreur la lecture aurait été si l’illustratrice était justement allée plus loin. o_O ?
[Heureusement que l’auteur n’a pas poussé le vice trop loin, sinon cela aurait d’un mauvais goût outrancier.]
Là, je ne comprends pas cette contradiction en si peu de phrases d’écart.
Car expliqué ainsi, cela signifie qu’aucune version proposée n’aurait donc satisfait le lecteur de MS. De fait, je trouve ça assez « déloyal » de finalement critiquer un ouvrage qui a priori n’avait aucune chance de plaire aux vues « d’attentes » si contraires.

Mais la seule raison qui explique la présence de mon poste, c’est qu’à l’évidence le but de cet ouvrage n’a pas du tout été perçu malgré les explications de Yayoi Neko sur la 3ème page de couverture ? De fait, il me tenait à cœur de vous le présenter ^_- L’illustratrice y explique donc clairement qu’en conservant le texte original d’une nouvelle de Conan Doyle, elle souhaitait démontrer qu’il était possible de voir une autre relation partagée entre les deux personnages.

De fait, là où vous reprochez une approche maladroite et mal amenée du BL dans l’histoire (ce que l’on ne peut vous contredire, chacun ayant droit à son opinion personnelle).
Nous, nous jugeons à l’inverse que ces approches étaient particulièrement bien trouvées et judicieuses quand on garde à l’esprit que la mise en action des personnages s’est faite dans le respecter le plus total des descriptions présentes dans le texte original et que la phase de libre arbitre de l’illustratrice était donc ultra serrée et délicate à exploiter !

Pour autant, il est plus qu’évident que tout le monde ne peut pas apprécier le style et l’histoire en elle-même (ce serait d’ailleurs bien triste, si tout le monde aimait les mêmes choses). Mais quitte à critiquer le scénario, il aurait été plus « honnête » d’aller au bout de la critique en assumant entièrement votre pensée et donc en indiquant très clairement que ce scénario, les dialogues, et surtout la fin que vous n’aimez pas, proviennent bel et bien tous trois de la main d’Arthur Conan Doyle lui-même ! Et non de « l’auteur » - sous-entendu l’illustratrice qui ne se serait pas donné la peine de travailler un peu plus sa fin, bâclant subitement son travail - quand il n’en est rien, puisqu’elle a reproduit mot pour mot le texte original des dialogues et a fortiori cette fin « bâclée » écrite par Conan Doyle.
Il aurait donc été plus adapté (et clair pour le lecteur potentiel ^_-) de dire que vous trouviez désolant le choix de la nouvelle utilisée comme support, ou que vous jugiez Conan Doyle comme un auteur insipide incapable d’instaurer de l’envie dans ses écrits.
Car en l’état votre critique laisse plutôt à penser que finalement la nouvelle a été inventée de toutes pièces, ou « au mieux » qu’elle fut abrégée par l’illustratrice. Alors qu’il n’en est rien et que cela est clairement indiqué sur la couverture de l’ouvrage.

Quoi qu’il en soit, sans juger le scénario exceptionnel (j’en conçois à 100% !!) avec ce manga, les Editions Muffins ont surtout (et une fois encore !) souhaité mettre en lumière une illustratrice de talent jusqu’alors inconnue en France, tout en proposant quelque chose de totalement différent à ce qui se fait aujourd’hui en matière de manga BL par chez nous.

Après avoir été (et l’être encore) les premiers à proposer des romans puis romans illustrés estampillés Boy’s Love écris et illustrés par des auteurs et illustrateurs amateurs issus du fandom francophone. (Quel éditeur, à ce jour, donne ainsi sa chance à de « vrais » amateurs ?). Nous souhaitions aujourd’hui mettre en avant cet « ovni » de Yayoi Neko pour le manga BL !

« Ovni » car d’abord, croisement entre le manga (dessins noir et blanc, lecture dans le sens des manga originaux, onomatopées nippones…) et le comic (style graphique plus anglo-saxon, taille comic de publication…).

Mais avant tout, car un mixte entre un texte littéraire anglophone (avec cette nouvelle issue de la littérature écrite par un auteur contemporain mondialement reconnu comme de talent !) et une illustration typée manga réalisée magistralement par une illustratrice amateur issue du fandom UK.
Une rencontre atypique de deux genres opposés (texte littéraire d’origine écrit en 1903 et illustrations mangas modernes) qui a mon sens (donc personnel et subjectif, je le concède ^_-) possède réellement de quoi éveiller - a minima - la curiosité de personnes souhaitant aller bien au-delà des rails ultras consensuels (et commercial) qu’est aujourd’hui le « manga yaoi nippon» publié en France. À l’instar d’une pièce de théâtre dont le texte perdure à travers les siècles et qui se voit remise en scène dans une interprétation « moderne » du texte original !

Donc oui, ce n’est absolument pas un « manga yaoi nippon » se voulant commercial et 100% jus de citron (Et à aucun instant nous ne l’avons d’ailleurs présenté sur notre site comme à même de faire rêver ou fantasmer les amatrices du genre !!!). En revanche, c’est bel et bien un manga Boy’s Love différent de tout autre et qui revendique cette différence !
Nous espérons même (et surtout) donner envie aux lecteurs qui auront eu notre ouvrage entre leurs mains, d’aller par la suite relire ou découvrir les œuvres de sir Arthur Conan Doyle. L’objectif premier de Yayoi Neko ayant toujours été de prouver par ces quelques pages qu’une lecture alternative de ces œuvres était réellement possible (même si au grand damne des puristes).

Tout cela étant dit, je trouve donc dommage que la personne ayant rédigé cette courte critique ait à ce point « oublié » de présenter le concept et par la même tous les tenants et aboutissants (et donc l’intérêt) d’une telle démarche ! Se contentant « presque » de résumer sa déception par l’absence de sexe dans ce manga, juste parce qu’il était estampillé Boy’s love… O_O

Quand on tente de proposer « autre chose » au public, vous comprendrez - j’espère - que c’est assez frustrant d’avoir comme premier retour d’un site professionnel ce type de clichés vieux comme le BL ;(

En espérant ne choquer personne en me permettant ce retour ^-^

Aucun problème que vous interveniez sur le forum, au contraire, je pense que les membres se feront un plaisir de vous lire et ainsi connaître votre point de vue :wink: Je ne suis pas un spécialiste de yaoi/boy’s love/shonen ai, c’est un fait. Je me suis permis de donner mon point de vue sur ce one shot, les personnes qui me lisent savent pertinemment que mon avis ne concerne que mon ressenti, je n’ai pas la prétention de donner un avis savant sur L’aventure du Concussoris Magnus ^^
Concernant le fait que le rapport ambiguë et ma contradiction, je vais essayé d’être plus explicite. Dans un premier temps, je dis que les scènes sont « tendres » et qu’il n’y a rien de clairement explicite. Je précise donc pour les fans de boy’s love/yaoi « hardcore » (désolé j’ai pas de terme moins cru en tête à cette heure là) que si c’est leur but premier en achetant ce livre, ils ne trouveront pas leur bonheur. L’ACM se veut « tendre » et « romantique », avec deux personnages qui se font de « simples » étreintes. Je fais donc une constatation, je n’insinue pas que c’est trop ou pas assez.

Par la suite, j’exprime le fait que l’auteure n’a pas été plus loin, sinon cela aurait pu être abusif. C’est clairement là où je me suis mal exprimé. Ce que je veux dire, c’est que dans le genre particulier qu’est le boy’s love, il est facile de tomber dans le cliché, la caricature. Je trouve que l’ACM ne met en avant que de rares moments d’étreintes. Je pense personnellement qu’elle aurait pu aller un peu plus loin (justifiant l’aspect boy’s love du titre). Néanmoins, aller plus loin est un jeu dangereux afin de ne pas tomber dans la caricature de la « saillie ». Et même si je n’ai pas lu des montagnes de boy’s love, ceux que j’ai lu tombaient dans le cliché, malheureusement. Me basant sur ce cliché, j’ai « imaginé » que si l’auteure avait poussé l’aspect boy’s love plus loin, on serait tombé dedans les pieds joints. Erreur de ma part, j’en conviens, puisqu’en définitive, on ne le saura jamais (sauf si les éditions Muffins éditent un autre titre de l’auteure, peut-être aurons nous un indice hum hum ^^) Quoiqu’il en soit cette phrase est mal exprimée, je l’ôte donc.
A l’origine comme je vous l’avais dis lors de notre entrevue sur Japan Expo, ce titre devait être critiqué par notre « experte » de boy’s love. Malheureusement la demoiselle n’était plus présente le samedi et le dimanche. Afin de donner aux membres un maximum de points de vue, j’enverrais l’ACM à la demoiselle (Miawka pour ne pas la citer) qui se fera un plaisir de le lire et de donner un second point de vue :wink:

Par la suite, lors de vos futures publications, n’hésitez pas à donner de nouveau votre avis, chez MS on aime bien quand les éditeurs jouent le jeu ^^

Rassurée que mon retour ne vous ait pas semblé déplacé ^^x
Notre auteur ne parlant pas français, elle ne pourra pas venir réagir ici, mais je reviendrais avec plaisir répondre aux personnes souhaitant discuter de cet ouvrage et de son « concept ».
Car l’objectif de notre petite structure est bien de rester proche de nos lecteurs ^
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La critique par Miawka est disponible sur le site!

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