LE CHAT DU RABBIN t.1-11 (Joann Sfar)

Le Chat du Rabbin - Tome 11 - La Bible pour les chats

Le Chat tombe par hasard sur le numéro de téléphone de Dieu. Persuadé d’être le nouvel Elie, il s’en va prêcher la bonne parole à qui veut bien l’entendre (et l’écouter) en délivrant une interprétation toute personnelle des saints textes. La discussion entre le Chat et le Rabbin, et bien sûr, Zlabya est passionnante, instructive, et bien entendu, hilarante et tendre.

  • Éditeur ‏ : ‎ DARGAUD; Illustrated édition (26 novembre 2021)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 80 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2205089110
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2205089110
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 580 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 22.5 x 1.2 x 30 cm

J’ai lu hier le dernier tome que j’ai de la série, le septième. C’est-à-dire le deuxième après le petit gap qu’a connu la série entre 2006 et 2015.

De mon côté, j’avais un peu lâché la série, mes dernières lectures remontant à quelque temps déjà. Et en m’y replongeant, j’ai eu l’impression de retrouver une série qui, si elle met en scène le casting auquel je suis habitué, semblait avoir changé de ton. Il faudrait que je relise le sixième afin de voir si le changement est palpable à ce niveau, donc lié à la « reprise » du titre, ou bien avoir confirmation que ce sentiment vient de moi.

Mais grosso modo, j’ai eu l’impression de lire un récit qui s’éloignait du pastiche de parcours initiatique qui était palpable dans les premiers tomes, en créant un petit groupe de personnages attachants, pour s’orienter vers la métaphore politique. Ici, en l’occurence, suite à des inondations, musulmans et juifs se retrouvent sans lieu de culte où prier, et ils tombent tous d’accord pour ne rien faire ensemble. S’ensuit une quête d’objet sacré susceptible de mettre tout le monde d’accord, le retour du Malka des Lions et la découverte que le rabbin du rabbin du rabbin est encore vivant, mais n’a pas envie de prodiguer ses sages conseils à tous ces enquiquineurs bruyants desquels il s’était éloigné en faisant croire à sa mort. C’est toujours très drôle, ça tape assez juste sur le rapport à la religion (beaucoup aimé le passage, au début, où le Chat s’entretient le bébé de Zlabya…), mais j’ai trouvé que l’aventure personnelle cédait le pas à la métaphore politique. Même le dessin m’a semblé plus lâché. Comme si la série disait désormais quelque chose d’autre.

Jim

Jim

Hop, je remets ça ici…

Jim