LE CONVOI DE LA PEUR (William Friedkin)

Si William Friedkin s’est beaucoup exprimé sur Sorcerer avec la restauration opérée sur le film puis sa ressortie au cinéma, le scénariste Walon Green, homme discret, a été nettement moins sollicité par les journalistes alors que son apport au film fut crucial. Capturemag a eu l’occasion d’interroger l’année dernière le scénariste de La horde sauvage pour un long entretien qui revient sur son parcours, notamment sa collaboration avec William Friedkin (Sorcerer, The Brink’s job), sa carrière dans le documentaire et la télévision (Law & order, Hill street blues) ainsi que ses projets avortés. Green aborde en détail les films Crusade et Dinausor au cinéma avec Paul Verhoeven et la mini-série Blood and Money pour la télévision qui aurait été réalisée par Friedkin si le projet n’avait pas capoté à cause de la cupidité d’un producteur.

[size=200]INTERVIEW DE WALON GREEN : PREMIÈRE PARTIE[/size]

[size=200]INTERVIEW DE WALON GREEN : DEUXIÈME PARTIE[/size]

[size=200]INTERVIEW DE WALON GREEN : TROISIÈME PARTIE[/size]

[size=200]INTERVIEW DE WALON GREEN : QUATRIÈME PARTIE[/size]

Au détour d’une relecture des sujets consacrés à Friedkin je tombe la dessus

J’avoue avoir un gros plaisir pour la BO d’Aux Frontières du Réel et du terrifiant Appel d’Urgences. Et ce n’est plus Tangerine, mais je voue un amour sans borne au travail de Christopher Franke sur Babylon 5. Il est pour beaucoup dans la singularité de la série vis à vis des autres oeuvres de SF du même genre.

En relisant la partie de mon post que tu cites là, je trouve ma sentence bien définitive et péremptoire… alors que je suis loin de connaître de façon exhaustive tous leurs travaux de la période que tu évoques (et aucun des travaux en particulier que tu cites, c’est dire). J’aurais dû préciser que ce que j’en connaissais n’était pas à la hauteur de leurs travaux précédents, à mon sens…
Après, j’avais lu qu’à une période (deuxième moitié des années 80, je dirais), les mecs ne s’emmerdaient plus trop, et par exemple ne prenaient pas la peine de travailler à partir du matériau filmique qu’on leur proposait d’illustrer. Ils avaient des heures de musique « d’avance », les envoyaient un peu au petit bonheur la chance à la production sans trop s’emmerder ; cette anecdote sur cette méthode (qui pourtant ne présume pas forcément, au fond, d’un résultat médiocre) a dû teinter mon opinion sur leurs travaux tardifs.

" * The scene of Homer Simpson crossing the rickety bridge in the plow is a parody of the 1977 thriller Sorcerer."