LE FLIC DE BEVERLY HILLS 4 (Mark Molloy)

28 ans après le troisième volet signé John Landis, Eddie Murphy reprend le rôle de Axel Foley pour un Flic de Beverly Hills 4 actuellement en tournage (photo ci-dessous).

L’acteur est rejoint par Joseph Gordon-Levitt pour ce long métrage réalisé par le nouveau venu Mark Molloy.

Sortie prochainement sur Netflix.

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Génial !

WHAT

Kevin Bacon a rejoint la distribution.

Il y aura aussi les retours de Judge Reinhold (Billy Rosewood), John Ashton (Taggart), Paul Reiser (Jeffrey) et Bronson Pinchot (Serge).

Je crois qu’ils sont un peu trop vieux pour ces conneries

C’est pas faux…

Beverly Hills, ce n’est pas le nom d’une maison de retraite ?

Premier aperçu :

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La tête de Murphy sur cette photo, on dirait Murphy qui porte un masque de Murphy…
Et pendant ce temps là, Renaud vient de sortir son nouvel album karaoké…

Mais pourquoi ? :crazy_face:

Merci. Je me demandais bien pourquoi je ressentais cette gêne en regardant cette photo (outre le fait de voir la suite d’une franchise assez moisie en dehors de son deuxième volet)

Le journal Le Monde (les feuillets Radio, Télévision) avait classé le troisième volet du Flic de Beverly Hills avec trois carreaux noirs, le maximum.
Et la critique encensait le film en parlant d’un chef d’oeuvre, d’un des plus grands films politiques des années 90.

J’étais ado et ça m’avait marqué. Me suis toujours demandé si c’était une blague du journal.

Punaise c’est ouf :dotted_line_face:

En fouinant, j’ai trouvé ça, une critique de Libération datant de 1999 :

Un film remarquable. Pas tant pour ses qualités intrinsèques, mais

pour sa capacité à faire fonctionner la critique à fronts renversés. Qu’on en juge! De ce troisième épisode des aventures d’Axel Foley (alias Eddie Murphy), Télé 7 Jours écrit cette semaine: «Seuls les amateurs de fusillades et d’explosions diverses y trouveront leur compte». Venant d’un journal sous l’égide duquel Lagaf’ vient d’être sacré personnalité télévisuelle de l’année, c’est une rude exécution. A l’autre extrémité du spectre critique, Le Monde fait du Flic 3 «un des plus grands films politiques américains des années 90». On ne sait de quelle molécule inédite notre confrère du soir a tâté pour dénicher là-dedans «une réflexion cinglante sur l’Amérique contemporaine et l’idéologie Disney comme vision totalitaire», mais il est prié de faire tourner le sachet.

L’inspecteur Foley, comme à son habitude, vient semer sa zone à Los Angeles. L’épicentre de ses exploits est, cette fois, un parc d’attractions qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Disneyland. Ce lieu d’«innocence» se trouve être miné par une bande d’affreux salopards, le propre service de sécurité du parc. Foley va y mettre bon ordre à larges rafales de sulfateuse. Vu de loin comme de près, au 1er degré comme au 36e, ce film n’éveille au début qu’un vague intérêt et finit par susciter une sorte d’écoeurement. Vague intérêt car le réalisateur de cet épisode, John Landis (Blues Brothers), n’est pas le dernier des tâcherons. Écoeurement parce que ce film, comme tant d’autres productions américaines, persiste à faire du meurtre un ressort comique. Foley va gagner ses galons de héros rigolo au moyen d’une trentaine d’assassinats, perpétrés dans l’alacrité et quasiment sous les yeux des enfants. Les séances de roulette russe du Voyage au bout de l’enfer (Cimino) et -plus récent- la violence d’Another day in paradise (Clark) sont mille fois plus supportables: elles ont un sens. Ce «Massacre à Disneyland» n’en a aucun, si ce n’est de souligner une nouvelle fois le rapport ambigu que l’Amérique (et Hollywood en particulier) entretient avec les armes.

Hébé…c’est juste un navet ennuyeux, l’un des pires trucs de John Landis, je n’y ai jamais vu ce genre de message…^^

perso j’adore les 3 films et le 3 est celui qui m’a le plus marqué (après j’étais plus grand quand j’ai maté le 3)

Je trouve ces films faiblards (au mieux). Murphy voulait son véhicule, il l’a eu mais face à ce qui l’a révélé (48h) et les autres en face (L’arme Fatale), ca tient difficilement la route.

En dehors du 2ème parce que, pas de miracle, Tony Scott pose un cachet visuellement qui réhausse clairement l’ensemble.

Content que ma mémoire n’ait pas foutu le camp.
Merci Le Doc.