LE NOM DE LA ROSE t.1 (Milo Manara, d'après Umberto Eco)

Le dessinateur Milo Manara travaillerait sur une adaptation du roman Le Nom de la Rose, d’Umberto Eco, information annoncée dans la revue italienne Linus.

Bientôt en France ?

Jim

L’album semble annoncé pour le 20 avril 2023 en Italie, chez l’éditeur Oblomov :

Bientôt une édition française ?

jim

Énorme !

En septembre 2023 chez Glénat selon le site de la FNAC. À confirmer tout de même…

Merci !

Jim

Il y aura 3 styles graphique différends dans le titre tous fait par Manara.

Le Nom de la Rose - Tome 01: Livre premier

Quand le maître italien du Neuvième art revisite le chef-d’œuvre d’Umberto Eco.

En l’an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie, plusieurs moines sont retrouvés morts. Pour mettre un terme à ces inquiétantes disparitions avant l’arrivée d’une importante délégation de l’Église, le frère Guillaume de Baskerville tente de lever le voile sur ce mystère qui attise toutes les superstitions. Assisté par son jeune secrétaire Adso de Melk, il va progressivement percer à jour les troubles secrets de la congrégation, et se heurter à la ferme interdiction d’approcher la bibliothèque de l’édifice. Pourtant, Baskerville en est persuadé, quelque chose se trame entre ses murs. Et bientôt, à la demande du pape, l’inquisiteur Bernardo Gui se rend à son tour au monastère et s’immisce dans l’enquête. Les morts s’accumulent et la foi n’est d’aucun secours…
Événement ! Milo Manara s’attelle à l’adaptation en deux tomes du chef d’œuvre d’Umberto Eco, vendu à plusieurs millions d’exemplaires et traduit en 43 langues. Après Jean-Jacques Annaud au cinéma (1986), c’est un nouvel artiste de prestige qui s’empare du célébrissime polar médiéval. À la demande des héritiers Eco, Manara a eu carte blanche pour donner sa vision de l’œuvre, et a pour cela choisi un triple parti pris graphique très audacieux. Son adaptation s’ouvre en effet sur Umberto Eco lui-même s’adressant au lecteur, dessiné dans un noir et blanc classique. Puis commence l’intrigue médiévale elle-même, et là Manara renoue avec le noir et blanc au lavis, rehaussé d’effets de matières et de modelés qu’il a déjà utilisé pour Le Caravage. Enfin, chacun sait que les livres tiennent un rôle fondamental dans l’intrigue, et Manara s’amuse donc de temps à autre à recréer des enluminures d’époque, réalisées à la manière des moines copistes du Moyen Âge. L’ensemble est mis en couleurs par la propre fille de Manara sous la supervision de son père, là aussi selon la même méthode qui a présidé à la réalisation du Caravage.

  • Éditeur ‏ : ‎ Glénat BD (13 septembre 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 72 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2344049754
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2344049754
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g
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Milo Manara est né en Italie en 1945. Aussi à l’aise comme dessinateur que scénariste, il s’est d’abord imposé comme chef de file mondial de la bande dessinée réaliste à caractère érotique, avant d’être reconnu comme un génie du Neuvième art tout court. Parmi ses nombreuses œuvres, il faut entre autres retenir une adaptation du Décaméron de Boccace en 1974, la saga Giuseppe Bergman initiée en 1978, Le Déclic en 1983, Le Parfum de l’invisible en 1985, ainsi qu’Un Été Indien et El Gaucho, deux romans graphiques réalisés en collaboration avec son ami et mentor Hugo Pratt. Avec le célèbre réalisateur et scénariste italien Federico Fellini, Manara réalise les deux albums Voyage à Tulum (1990) et Le Voyage de G. Mastorna (1996). Mais Manara est également un illustrateur de génie, comme on peut s’en rendre compte dans ses beaux-livres tels Peintre et Modèle. En 2004, il signe le premier épisode de la sulfureuse série Borgia, en collaboration avec Jodorowsky au scénario, qui comptera quatre volumes. En 2015, Manara concrétise un projet qu’il caresse de longue date, en entamant un ambitieux diptyque consacré au célèbre peintre Le Caravage auquel il voue une admiration sans borne. Il fête ses cinquante ans de carrière en 2019 avec Sublimer le réel, une somme imposante qui évoque toutes les facettes son travail. En 2020, les éditions Glénat publient Passion Femmes, une anthologie de dessins consacrée à l’un des sujets qu’il apprécie le plus : le beau sexe. En 2022 paraît l’autobiographie de l’artiste, un ouvrage riche de passionnantes anecdotes sur sa longue et foisonnante carrière. La même année, Manara collabore avec Pedro Almodovar en illustrant un texte de jeunesse du célèbre cinéaste : Le feu aux entrailles. En2023 paraît l’édition anniversaire du Déclic, pour célébrer les 40 ans de la première publication de ce livre culte.

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Quelques visuels :

Jim

Nom de Zeus !

Ex-libris :

Jim

Jim

Ben il est quand même loin d’être manchot Manara, on l’oublie toujours à cause des BD cul, mais il est sacrement bon, surement un des meilleurs européen encore à l’heure actuel. Son Caravage était sublime.

Non j’oublie pas. Même quand tu regardes ses Bd De cul, il y a de la matière dans les arrière-plans.

Ca confirme surtout qu’il n’a pas perdu la main.

Quelques pages :

Jim

Ah je pensais que je serais dedans. Raté

Je suis vraiment pas fan du style pour Eco, je trouve ça figé, après c’est juste wahou.

J allais dire : je suis convaincu. Du dense enfin pour manara. Cela le necessitait pour eco.

C’est culotté de dire ça surtout au regard de son précédent Caravage.