LE ROMAN DES GOSCINNY (Catel)

Parce que c’est possible quand même ? J’ai pas trouvé alors.

Tu nous diras ce que tu en penses quand tu auras fini.

Jim

Finalement, je suis plutôt content que mon cousin ait offert cette bande dessinée à ma fille.
Sinon, je ne l’aurais certainement jamais lu.
A priori, je n’étais pas plus intéressé que ça par la vie de René Goscinny bien que j’en ai été un grand lecteur pendant toute mon enfance (Le Petit Nicolas, les premiers Lucky Luke puis évidemment Astérix). Pour l’anecdote, j’étais persuadé que c’était Peyo qui était décédé en faisant un test d’effort chez un médecin… Perdu! :grin:
L’idée de cette bande-dessinée vient d’Anne Goscinny qui propose l’idée à Catel. Celle-ci refuse dans un premier temps car elle ne veut faire que des biographies d’héroïnes. Par un (pas très) habile tour de passe-passe, elle contourne le problème en faisant d’Anne Goscinny (dont Catel aime beaucoup les romans) la charnière de cette biographie de René Goscinny. De là, la narration se découpe en 2 phases : les phases en sépia qui retranscrivent les entretiens avec Anne et celles en bleu (plus classiques) dont les éléments proviennent d’interviews et de recherches sur René Goscinny.
Finalement, l’ouvrage est très axé sur l’origine de la famille et les débuts de carrière à Buenos Aires et New-York, la partie la plus « connue » de sa vie n’arrivant que dans le dernier quart. Pas mal de dessins originaux de Goscinny ont été intégrés au récit. Certains sont très intéressants et soutiennent la narration, d’autres font plus remplissage.
D’un point de vue graphique, rien de bien surprenant si on connaît déjà le travail de Catel.
En résumé, c’était un très bon moment de lecture avec des anecdotes très intéressantes ou amusantes. Je regrette seulement que le personnage de René Goscinny apparaisse trop lisse. Je pense qu’il a dû avoir des zones d’ombres et ça aurait pu être intéressant de les montrer. Mais avec sa fille aux manettes, je me doutais qu’on allait rester sur les bons côtés.

Ah tiens ?
Pourtant, c’est (hélas) légendaire.

Tant mieux, je dirais.

Sans doute la « révolte » dans les rangs de Pilote, la « trahison » de Gotlib, les tensions qui ont dû germer dans ces années-là…

Jim

Wep, là c’est tout lisse … Trop gentil pour être honnête. :grin:
Pour sa mort, c’est effectivement légendaire. C’est juste mon cerveau qui a fait un mélange schtroumpfement bizarre…

Les années 1970, c’est aussi le glissement vers l’audiovisuel, avec les déceptions des premières adaptations (après une traduction fort douteuse d’Astérix en langue allemande, il y a eu un Lucky Luke cinématographique d’origine turque…), la surcharge de travail, les scénarios pour le cinéma (Le Viager…), autant de choses qui lui font aussi prendre du recul par rapport à la vie éditoriale, et regarder le petit monde de la BD avec un œil moins conciliant qu’avant.

Jim