LE ROY DES RIBAUDS t.1-4 (Vincent Brugeas / Ronan Toulhoat)

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Jim

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Jim

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Note 1 : Comme pour les trois albums du cycle 1, il y aura une version avec couverture en cuir pour les livre 4 et 5 qui composent ce cycle 2 (et dernier cycle). Il y en aura 100 exemplaires uniquement disponibles à Quai des Bulles 2022 sur le stand d’AKILEOS, puis sur leur site internet.

Note 2 : Il n’est pas prévu d’intégrale noir et blanc de ce cycle 2.

Après tout, ce n’est pas l’édition spécifique qui fait l’album, mais bien son contenu 🙂

Bonne lecture!

Les Ribauds seront à Quai des Bulles.

J’ai rapidement feuilleté et la colo est différente dans ce tome. Plus clair, moins systématiquement dans le noir.

Pas mal du tout. Lu dans le train, et bien aimé.

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J’ai trouvé à l’album une atmosphère différente de celle des trois premiers tomes. Plus proche, au final, de celle d’Ira Dei, par exemple : des portraits forts de gens capables de se battre et de réfléchir, le tout dans un contexte historique plus circonstancié, plus précis. L’évolution des couleurs joue aussi beaucoup dans cette comparaison. On notera que Toulhoat recourt beaucoup aux trames, ce qui me semble une nouveauté dans son travail (on sent parfois un peu trop le travail informatique, notamment dans le dessin de personnages en arrière-plan, pour lesquels le trait est parfois trop mince).

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La construction est intéressante : on a d’un côté l’attaque de Château-Gaillard et ses conséquences, étalées sur plus d’un an, et en parallèle l’enquête sur une série de meurtres. Dans les deux cas, on a des rapports de générations conflictuels, des portraits en creux de pères et de fils, et ça fonctionne très bien. C’est un peu lent à démarrer, mais une fois qu’on est dans la dynamique, ça roule.

Bon, moi qui pensais que ce tome 4 était le dernier (où étais-je allé chercher cette information ?), je me suis fait cueillir, et me voilà parti pour attendre le cinquième.

Jim

Et que penses-tu du lettrage ?

Trop petit.

Jim

Voilà. J’attendais ton retour là-dessus, je t’en avais parlé la dernière fois qu’on s’est vu.

Oui, possible.
Y a plein de petits trucs qui sentent la rapidité. Une case avec trois bulles, deux attribués à un même personnage, mais la dernière sans bulle parce que justement trop loin du personnage. Une autre case où l’un des personnages parle et l’autre reste muet, mais il a un geste et une attitude qui donnent l’impression qu’il parle, et rajouter une petite bulle avec une parole très courte aurait bien fonctionné là… Et plein d’autres petits détails.
Vu qu’il y a quelques coquilles (« survire » à la place de « survivre »…), je pense que l’album a été fait un peu à l’arrache. Alors que, franchement, y a plein de qualités, question lettrage : des récitatifs avec des fonds différents, des variations de corps de caractères pour bien représenter les haussements de voix, etc etc.

Jim

Allez, je vais finir mon cycle Brugeas de l’été par le Roy des Ribauds (j’aurais pas le temps de tout lire avant de partir). Relecture de ce tome 1. Je ne sais pas pourquoi, je voyais la colo plus sombre, donc j’étais plutôt agréablement surpris.
Après, j’ai bien fait de relire, je ne me souvenais plus du tout de l’histoire, qui mixe quand même pas mal de chose, et qui, je continue de le penser, n’est pas si aisée avec tout ces rois, qaund on n’a pas la chronologie des règnes en tête (et puis à l’époque un roi de Hollande pouvait aussi être de l’Espagne, et vice-versa). Mais bon, j’ai l’impression d’avoir eu moins de difficulté que lors de la première lecture. Et puis le côté social a quand même une sacré importance dans les scénarii de Brugeas, ainsi que cette époque de l’histoire.
Mais j’ai pris énormément de plaisir à le lire, et notamment au niveau des mirettes. Incroyable l’évolution de Toulhoat entre Block 109 et cet album (même s’il y a eu Chaos Team au milieu).

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A la lecture de ce deuxième tome, je me rends compte que celui-ci avait quitté l’une de mes tours, en catimini, sans rien dire. Parce que l’histoire ne me dit absolument rien.
Donc, là, nous sommes à la fois dans une lutte de pouvoirs en haut lieu, mais aussi dans les bas-fonds de paris, voire même des très bas-fonds.
J’aime bien cette histoire qui réunit des « notables » de castes d’artisans. Dans ce deuxième tome, notre triste sire est bien mis à mal, à la fois avec son roi, mais aussi par ses adversaires locaux et extérieurs, mais indirectement aussi par sa famille. il prend sacrément cher, mais on voit qu’il n’est pas homme sans ressources et le troisième tome risque d’être un bon feu d’artifice.
J’ai lu cet album quasi d’une traite, il se lit très bien, il y a beaucoup d’action et de mouvement. Il n’y pas trop de nouveau perso, si bein que chacun est à peu près traité et caractérisé. Il y a aussi quand même des moments de pause, pour des explications. Et puis quelques surprises quand même.

Le dessin reste toujours aussi bon. Je trouve que la teinte de la couleur est moins variée, plus souvent rouge. en soit, ça ne m’a pas dérangé, il y a le « feu » partout dans cette histoire.

Vais essayer de me faire le 3 avant de partir en vacances …

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Eh bien … ça fait pas dans la dentelle, cette fin. Démarrage un peu pépère, et puis tout s’accélère sur la deuxième partie, une fois que tout est mis en place. Alors, c’est dommage, ça manque un peu de surprise, le scénario est presque trop attendu, trop propre, à l’inverse des pages qui éclaboussent tout.
Donc la fin est assez plaisante, dans le sens où c’est très dynamique, avec des schapitres assez petits qui donnent du rythme. Mais ça range trop les jouets, presque comme dans les comic books, à la fin d’un run. Dommage, y avait un perso que jamais bien, et puis d’autres que j’aurais aimé voir plus longtemps.
Après, je ne vais pas bouder mon plaisir sur l’ensemble de ce premier arc, que j’ai bien apprécié, avec des vues que je n’avais pas forcément repérées dans les tomes précédents (avec des contours arrondis, comme les caméras qui veulent faire plus que 180°- je ne sais plus comment on dit).
Je suis curieux de voir comment ils vont rebondir …