Si les comics sont variés, c’est surtout du fait des éditeurs français. Qui par exemple agrandissent des BD au-delà de leur format d’origine. Ou créent des compilations ou des intégrales. Mais ce n’est que des déclinaisons, des variations sur un format unique.
Pas forcément sur les séries à rallonge… Mais j’ai souvent entendu des gens râler qu’une série faisait moins d’une dizaine de tomes.
Qui n’est pas spé manga, ce qui peut aussi changer la donne.
Pour les mangas, c’est de moins en moins le cas : il y a de plus en plus de grands formats, et de formats épais (bon, les couvertures cartonnées, c’est plutôt rare, c’est vrai).
Avec des prix qui augmentent conséquemment, d’ailleurs.
Et de plus en plus d’éditions « collector », aussi.
Mais c’est vrai que la très grande majorité reste encore dans un format poche.
Si si, mais c’est une variété assez artificielle, qui repose sur des identités de collection. Alors que la variété du franco-belge tient au projet lui-même, c’est à l’origine de chaque bouquin.
Alors je vais expliciter mes propos car je vois que vous êtes partis sur les éditions premium. Je parlais surtout du fait que la FB puisse sortir de la norme 52 pages. Ils peuvent très bien faire des formats proche des volumes de comics par exemple.
Je suis d’une génération qui pouvait trouver 150 pages de BD pour trois francs, si tu veux. Qui se délectait de formats souples, imprimés sur papier modeste. Et qui a vu en quarante ans le produit se transformer complètement.
Le pitch : « Pour faire court, c’est Le nom de la Rose au cœur de la civilisation aztèque. »
Depuis plusieurs mois, certains paysans découvrent les cadavres momifiés de jeunes femmes sauvagement assassinées. Le mode opératoire semble toujours être le même.