Faut que je le lise celui-là…
Il commence à s’enfoncer dans ma pile à lire…
Toujours pas lu alors que je l’ai depuis sa sortie.
Après une si belle critique, il faut vite que je le remonte dans la pile.
Merci Ginevra!
Retard rattrappé en ce qui me concerne. Ce premier tome est excellent. Il est vrai que j’ai toujours été intéressé par les civilisations d’Amérique Centrale et du Sud, et dans ce sens je n’ai pas été déçu avec ce « thriller » qui se déroule chez les Aztèques au coeur du lac Texcoco (disparu aujourd’hui), là où se situe la ville de Mexico aujourd’hui. Les décors sont superbes et très détaillés, les nombreux personnages sont très réussis et ont chacun des traits de caractères bien affirmés. La narration fait la part belle aux flashbacks et aux séances chocs dans cette histoire de disparition (et momification) de jeunes filles. Dans ce premier volume , tous les éléments du futur face-à-face entre les 2 antagonistes Serpent et Œil-Lance sont mis en place et présagent du meilleur.
Vivement la suite!
Tu l’as lu en NB ou en couleurs?
J’ai lu la version couleur (d’ailleurs je ne savais même pas qu’une NB était sortie ).
En tout cas, j’ai trouvé la colorisation de ce tome magnifique. J’ai beau aimé le NB, je pense qu’on y perd dans ce type d’ambiance. Les nombreuses couleurs des habits et costumes aztèques font vraiment partie intégrante de l’histoire, en plus elles permettent également de se repérer dans la narration avec des teintes qui changent lors des flashbacks.
Je pose la question parce qu’il y a eu un soucis avec la colorisation.
Les scènes de nuits, peut-être pas toutes, étaient plus sombres que prévu.
Un souci confirmé par les auteurs, ou par certains lecteurs ?
Parce qu’en ce qui me concerne, je n’ai pas rencontré de problèmes. Certes certaines case (ou planches) sont sombres, mais ça s’explique aisément par le moment ou le lieu.
Je suis dans le même cas. Les scènes nocturnes sont sombres mais restent lisibles. Ça ne m’a pas gêné et pour moi, ça semble « normal ».
Moi ça m’a gêné, j’ai une mauvaise vue.
Effectivement en reprenant la BD, je me rends compte que ça peut gêner en lisibilité (même si ce n’est pas mon cas) comme sur la page 29 par exemple.
Par les auteurs.
Un mauvais filtre à l’impression
La coloriste était dégoutée
Moi même en plein jour j’ai été obligé d’allumer la lumière.
Tu m’étonnes surtout que vu les couleurs sur Okko c’était surprenant que là ce soit raté.
D’accord, tu me l’apprends. Je n’avais lu aucun retours de ce genre.
Je croyais que ça découlait du choix d’une lumière « naturelle », au contraire de la technique dite de la « nuit américaine ».
Cela dit, ne pas bien voir de nuit, c’est assez normal.
Et c’est « réparable » pour les éditions suivantes ?
Oui, mais ça demande de l’argent supplémentaire, puisqu’il faut refaire les couleurs, renvoyé un BAT pour contrôle et validation et après réimpréssion.
plutôt qu’une réimpression sur un calage déjà fait. Ou tu réimprimes juste sans même reverifier.
J’ai franchement cru à un parti pris et je trouvais ça même intéressant de devoir me concentrer plus pour voir les détails des scènes nocturnes.
Par contre, étant donné que ce n’était pas voulu, je comprends que l’auteur et la coloriste soient dégoûtés.
Je réagis après coup, mais je suis surpris qu’il n’y ait pas de contrôle chez l’imprimeur.
Mais surtout que vu le nombre de pages touchées, que la commercialisation de l’album n’ait pas posé de problème. Et que finalement ce sont les acheteurs qui sont de la revue.
Je n’ai d’ailleurs pas vu de communication la-dessus de la part des intéressés (éditeur, coloriste, etc.) .
A la lecture, ce n’est quand même pas choquant…
Je n’ai jamais pensé à un problème d’impression en la lisant.
En la reprenant, pour moi la page la moins lisible c’est celle là (le reflet dégueulasse sur la gauche vient de mon piètre talent de photographe ):
Non en effet, comme je le disais plus haut ; je croyais que ça découlait du choix d’une lumière « naturelle », au contraire de la technique dite de la « nuit américaine ».
Ma réaction vient du fait que « les pages jugées trop sombres viendraient d’un incompréhension avec l’imprimeur ce qui a donné des noirs là où personne ne les attendait, et que ce sera donc rectifié ».
Donc, personne n’est là pour vérifier le travail de l’imprimeur, pas plus à la réception d’ailleurs, et vent du cul dans la plaine on commercialise l’album.
C’est sur la chaîne de vérifications que j’ai tilté.
Et sur la commercialisation.