LE TEMPS DES RETROUVAILLES - Robert Sheckley (Argyll Éditions)

Le Temps des retrouvailles

À l’instar de Philip K. Dick, plus apprécié en France que dans son pays natal, Robert Sheckley a bâti une œuvre éblouissante et sans concessions, encore aujourd’hui inégalée. Tour à tour décapants, drôles, cyniques, féroces ou absurdes, ses textes déploient une singularité visionnaire.
Le cinéma ne s’y est d’ailleurs pas trompé, l’adaptant à de multiples reprises : aux États-Unis (Freejack, Geoff Murphy, 1992), en France (Le Prix du danger, Yves Boisset, 1983) ou encore en Italie (La dixième Victime, Elio Petri, 1965).
Treize histoires composent ce recueil ; treize histoires dans lesquelles des personnages ordinaires, ratés, ambitieux, rêveurs, violents, bref l’humanité dans sa folle diversité, sont confrontés à des situations kafkaïennes : émission de télé-réalité, premier contact, voyage temporel, etc.
Si Sheckley fait toujours autant rire, ce n’est peut-être plus tout à fait pour les mêmes raisons : sa lucidité d’hier percute la réalité d’aujourd’hui. Et les retrouvailles font mal, très mal !

  • Éditeur ‏ : ‎ Argyll éditions (3 février 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 496 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2492403343
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2492403347
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 490 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 14.9 x 3 x 21 cm

Punaise, je vais vraiment avoir besoin d’une deuxième vie pour lire tout ce qui me tente …

Héhéhé.
Moi, déjà, une deuxième vie pour ranger les piles qui s’accumulent, ça m’irait bien.

Jim

Ouais, aussi.

C’est là que j’envie Soyouz et Blacki et leurs neuf vies chacun.

Tori.

Quand je pense que j’en suis à ranger, un par un ou deux par deux, des bouquins qui sont sur, dans ou sous des piles… depuis deux ans !

Jim

Que depuis 2 ans ?

Non, je pense qu’il y a des strates sédimentées qui remontent à plus loin, mais là, sur des trucs que je pensais posés dans un coin depuis quelques semaines au pire, je trouve des filons que je sais remonter à deux ans. Que le temps passe.
Et je tire une joie sans mélange de ranger un album dans le rayon qui va bien, surtout quand le hasard lui laisse pile la place qu’il faut.

Jim

Le pire c’est quand il y a une date sur l’etiquette ou un ticket de caisse à l’intérieur.

On a l’impression de faire de l’archéologie, parfois…

J’en ai trouvé un la semaine dernière… Il n’y avait pas de date sur l’étiquette, mais le prix était de 30FF…

Tori.

Ah ouais. …

Bon, en l’occurrence, il faisait partie d’une pile sortie d’un carton et laissée telle quelle lors de mon dernier déménagement… Mais c’est une pile qui, dans mon logement précédent, n’avait déjà pas trouvé sa place.

Tori.