KI-ITCHI VS t.1-11 (Hideki Arai)

Coucou les sempaïs !

Bon alors j’ai une question à vous poser :

Je voudrais me plonger dans l’univers de Hideki Arai, l’auteur de Ki-itchi et de The World is Mine. Or je ne sais par lequel commencer. Il paraît que c’est une atmosphère tout à fait particulière, qui ne laisse pas la place à l’indifférence …
D’une part, j’ai un peu peur de commencer par The World is Mine, qui est, d’après ce que j’ai lu sur les forums, très éprouvant à la lecture à cause de la violence physique et psychologique qu’il met en scène. Je crains que cette entrée en matière « frontale » avec Hideki Arai ne puisse me dégouter de l’auteur et me faire passer à côté de Ki-itchi.
Mais d’autre part, le synopsis de Ki-itchi me tente bien moins que celui de The World is Mine, je me dis donc que je pourrais commencer par ce dernier pour voir si j’apprécie le style de l’auteur, et seulement après commencer Ki-itchi.

Quel est votre avis ? Y a-t-il d’autres données que je devrais prendre en compte pour me décider (par exemple si l’une d’elle n’est plus commercialisée, ou risque de ne plus l’être bientôt, étant donné que je vais les acheter sur la durée…) ?

Pour ma part, j’ai débuté avec The World is Mine (il s’agissait même de l’une de mes premières séries), et cela ne m’a absolument pas « dégouté » de l’auteur, bien au contraire…

La plupart des personnes te diront que le meilleur des 2 est Ki-Itchi (Chris par contre te dira le contraire puisqu’il n’a pas aimé le titre), mais je lui préfère The World Is Mine qu nous offre un récit totalement différent de ce qui se fait habituellement.

L’ensemble des 2 séries donne un total de 23 tomes (14 pour TWIM, 9 pour Ki-Itchi) : fait les 2… :mrgreen:

Je prends note :slight_smile:

J’ai employé le terme « dégouter » parce que j’ai lu sur un autre forum que celui-ci que certains avaient vraiment beaucoup de mal à dépasser le second tome de TWIM, manga trop trash à leur goût. Et comme je ne suis pas particulièrement fan du gore et du violent, je me disais que peut être Ki-itchi est plus soft … Mais je ne base que sur les synopsis pour dire ça, parce que Ki-itchi ne semble pas non plus être une balade de santé …
Je penche de plus en plus pour l’option « acheter les séries parallèlement ».

Il est clair que Toshi et Mon-Chan ont quelques cases en moins (surtout Mon-Chan, qui découpe et viole à tout va :mrgreen: ).
Mais peu de titres te donneront l’occasion de suivre 2 terroristes dans leur cavale et le développement proposé par Hideki Arai s’avère très intéressant. Pour avoir une vision à peu près correcte du titre, il faut au moins en avoir lu les 5 premiers tomes. Mais à to de voir, ces deux titres étant pour moi indispensables à toute bonne mangathèque. :wink:

Me voilà convaincu :slight_smile: Je crois que je vais acheter avec l’argent de Noël (héhé) les deux premiers tomes de chaque, et selon mon enthousiasme pour telle ou telle série, privilégier l’une plutôt que l’autre. Et puis si je suis conquis par le style d’Araï, alors le « vide » de ma mangathèque se comblera très vite…

PS : très sympathique le sujet auquel renvoit le lien dans ta signature, je vais m’empresser d’aller voter :slight_smile:

J’adore moi aussi le « style Arai » et à la vérité je ne saurais véritablement départager ses 2 oeuvres sorties en France, même si Ki-Itchi me semble plus maîtrisé dans sa globalité (le récit débridé de The world is mine ayant néanmoins un charme vénéneux authentique). Cela étant, The world is mine est effectivement très « dur » à la lecture et je comprends très bien que ça puisse rebuter (c’est d’ailleurs en partie cette appréhension que j’ai pu induire à CCeles qui l’a éloigné pour l’instant de la lecture de cette série (en plus du manque de temps) alors qu’elle a adoré Ki-Itchi :wink: ). Je pense également que les 2 séries sont des indispensables, et qu’il faut les lire toutes les deux. Elles se complètent de plus très habilement : non pas qu’elles aient des cross-over entre elles, mais considérer les enjeux du scénario et les moyens de traiter -plus ou moins subtilement- les travers de la société japonaise, on obtient une résultante globale étourdissante. Le choc de l’aube solaire sur un monde sombre et figé de Ki-Itchi VS La « démence de démesure »/le chaos dévastateur de The world is mine engendre un univers très riche en implications et en moments de grâce.

J’en profite d’ailleurs pour compléter cet avis par un petit comparatif antérieur que je remets ici :

"Ki-itchi et The world is mine de *Hideki ARAI *(respectivement chez Delcourt/Akata et chez Sakka) sont probablement les oeuvres les plus saisissantes du moment, ancrées dans la société contemporaine mais avec une touche de quasi divin, qui s’exprimerait via des personnages à l’âme « pure » et irréelle, que ce soit du côté obscur (Mon-chan de TWIM) ou lumineux (Ki-Itchi) d’une force primale dont ils sont dotés. Un auteur qui nous offre deux titres seinen de très haut niveau où chaque fin de tome nous laisse véritablement secoué et qui ont l’insigne mérite de contiuer à nous torturer les méninges plusieurs heures après, tant il est difficile de s’extraire d’un monde d’une telle force évocatrice.

Ce qui ne gâche rien, le style graphique d’Arai est particulièrement fouillé et la galerie de personnages qu’il met en jeu est non seulement très importante et pittoresque, mais leur représentation est unique, personne ne ressemble à son voisin. Sans doute encore méconnu par un plus grand public, ses histoires qui frisent l’excellence sont comme un coup de poing lancé au lecteur qui touche au corps et à l’intellect. Néanmoins, il ne faut pas manquer de souligner qu’une violence parfois extrême s’y retrouve (surtout pour The world is mine qui n’est vraiment pas conseillé aux âmes sensibles) mais cette représentation sans concessions des dérives possibles d’une société de consommation a enfin un impact sur nos consciences sclérosées, et accoutumées à un déchaînement banalisé des faits divers les plus sordides. Cette fois, il n’est pas possible d’y rester insensible, peut être parce que derrière un nihilisme affiché ou une révolte permanente, on retrouve la foi en l’homme et à sa complexité non réductrice, comme trop peu souvent on l’aura lu. Enfin, on notera un immense talent pour mêler le fantastique (un monstre légendaire inaccessible) et le réel le plus actuel dans The world is mine (le terrorisme), nous conduisant à nous demander sans cesse où l’auteur veut nous mener et jouant alternativement sur deux pistes qui se croisent et se décroisent ; réellement saisissant. Quant à Ki-Itchi, le charisme de son jeune héros éponyme est quasi prêt de nous dévorer complètement à chaque lecture, son regard témoin et volontaire sur le monde ne peut nous conduire nous aussi qu’à des yeux brillants d’enthousiasme, à la limite d’être saisis d’une vision claire sur ce qu’est vraiment un homme, un héros."

  • Et puis pour enfoncer le clou, je rajoute une critique du tome 5 de Ki-Itchi, pour au moins donner à entrevoir la matière que peut réussir à brasser Hideki Arai, véritablement un grand mangaka :blush: :

[spoiler]QUEL CHOC! QUELLE FORCE!!

Ce manga a vraiment une puissance évocatrice hors du commun et je vous invite de suite à vous y plonger :wink:

Après facilement plus d’un an d’attente depuis le tome 4, voici enfin la suite tout de même assez attendue d’un manga, qui plus que n’importe lequel à mon sens, est un vrai coup de pied dans notre société (même si c’est la japonaise la plus visée, le propos est universel ici) mais attention, ce n’est ni de la provocation anarchiste à coup de langage fleuri, ou par un quelconque recours facile à des images « chocs » (bien qu’il y ait des scènes crues dans Ki-itchi, ça fait partie de la vie et ça n’a pas ce degré racoleur d’un coq de combat par exemple). Ce n’est pas non plus une démonstration moraliste, toute subtile qu’elle soit.
Non c’est bcp plus fin, bcp plus porteur, sans lourdeur et incroyablement mené. :slight_smile: c’est actuel, c’est « vrai » et sans véritable concession au récit de société.

pour résumer rapidement l’histoire, c’est celle de Ki-itchi, un petit garçon à l’étonnante vitalité, dont il fut prédit à sa naissance qu’il sera d’une incroyable virilité (la date d’accouchement fut choisie par sa mère pour celà d’ailleurs). Le premier tome nous montrait sa vie à l’âge de 3 ans avec ses parents qui ont bien du mal à contenir les excès de colère du bambin, notamment envers ses camarades de maternelle. D’ailleurs il est à noter qu’au départ il ne s’exprime pas verbalement mais seulement par cette violence qu’il a au fond de lui, telle une frustration permanente qu’il combattrait de cette façon. Ki-itchi ne pleure jamais.
La vie passe ainsi dans un environnement social très rarement décrit dans un manga puisqu’on y retrouve des minorités (indonésiennes par exemple) qui habitent le quartier de Ki-itchi et qui donnent à l’ensemble un air de banlieue européenne très inhabituel. Et puis la rupture…
Au début du tome 2, un événement narratif complétement inattendu du lecteur (et encore une fois très inusité dans un manga il faut le noter) et qui va donner un élan incroyable au récit et justifier tout autant qu’apprivoiser la colère du petit Ki-itchi.

pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, il m’est difficile d’aller plus avant sur cet événement tragique et poignant, mais sachez qu’il peut difficilement laisser indifférent et qu’il va conduire Ki-itchi à réfléchir, avec son intellect d’enfant, sur le sens même de la vie et de la façon dont il va maintenant conduire son existence.
Ainsi, par la suite, Ki-itchi sera confronté à bcp d’univers de personnes croisées sur sa route (de « personnages » devrait-on plutot dire), la plupart rejetées par la société « normale », ils apprendront les uns des autres et il finira, après bien des péripéties, à survivre tout seul dans la montagne pendant plusieurs mois et celà alors qu’il n’a que 4 ans!!
Quand on le retrouve enfin, la solitude est pour lui une bonne chose, il devient une célébrité nationale, et la maturité, la force qu’il aura engrangée en si peu d’années d’existence, sont en soi un background d’une richesse stupéfiante pour ce qui va suivre et qui commence donc à ce tome 5.

Pour terminer ce résumé, une chose ne le le quittera pas, et c’est ce poing dressé, ce poing dressé vers le ciel comme un défi aux dieux, qu’il manifestait à 4 ans et qu’il répétera à 10. Un poing qui nous interpelle avec force, qui nous montre sa volonté de ne jamais baisser les bras, de s’ériger devant l’injustice, les injustices et enfin de frapper…non pas pour détruire mais pour punir (un peu) et surtout pour faire comprendre, pour éduquer.

Graphiquement ce manga est d’une dimension supérieure, décors détaillés et précis, personnages réalistes et typés, avec de vraies « gueules » et tellement attachant, quand bien même ils auraient des travers inavouables. Sans compter également des phases plus originales de traitement des émotions et des désirs. Bref, c’est très agréable à regarder. A ce propos, en voyant Ki-itchi petit, vous vous direz certainement : « mais il est laid ce gosse! » c’est vrai qu’avec sa tête de mickey (grandes oreilles, nez mutin et des yeux en amande, noirs comme l’abîme) il ne pourrait prétendre au titre de mister kawaii et il n’attire donc pas de suite la sympathie, mais justement là est un des traits de génie de ce manga (et il y a en bcp d’autres). Un peu comme le vilain petit canard, on apprend à l’aimer, à rentrer dans sa logique, à compatir avec lui et là la transformation s’opère, subtile mais présente et bien présente, même si on en le remarque pas de suite tant elle est progressive.
Déjà, ses pupilles presque closes, noires, inquiétantes…s’ouvrent, se remplissent d’émotion, brillent. Sa colère brute fait place progressivement à une vision curieuse, patiente, inquisitrice, glaciale car perçante, brûlante comme le soleil qui darde notre monde. (symbole fort si on le prend tel quel, mais le manga n’insiste pas dessus, ce symbole, comme bcp de messages de cette série nous sont donc donné inconsciemment). Il devient alors très mignon, touchant et véritablement attachant. D’autant que ses réactions sont souvent très inattendues, parfois celles d’un adulte, parfois celles d’un enfant, ou les 2 ou bien ni l’un ni l’autre encore.
Et puis lorsqu’on le revoit à 10 ans, certes ses oreilles ont gardé leur taille de ses 4 ans, mais lui a grandi et on commence à le trouver rien de moins que séduisant! (sans compter un regard de cristal qui semble voler sur le monde)

A travers son parcours dans la société, à travers la violence qui la traverse, qui le traverse, ce manga se pose en observateur critique mais pas en donneur de leçons. Il y a de l’affection pour ces rejetés, ces « déviants », il y a une volonté de les préserver, de les rendre aussi vivant que vous et moi :slight_smile:

Et Ki-itchi, on le sent, on le ressent tellement fort, puissamment, va devenir un héros, non pas celui du manga (il l’est déjà) mais une entité héroïque que l’on portera en nous comme si pour l’instant nous était présenté tout le parcours d’un futur grand quand d’habitude, ce parcours est insignifiant ou n’est pas mentionné ni même imaginé. Et c’est dans ce tome 5 que l’on réalise celà, que l’on se dit familièrement : « Ki-itchi ? il est trop classe ce gars là! » et pourtant il n’a pas de super pouvoirs, c’est juste qu’il est différent, il s’est confronté au pire et au meilleur de l’humain, il n’est pas encore « fini » mais il sait déjà ce qu’il ne veut pas et il sait se débrouiller seul. Comme le dit en effet son camarade de CM2, il pourrait bien devenir un leader charismatiquele hérault d’une société qui a bcp d’imperfections à corriger. Pour l’heure il découvre une nouvelle ville, une nouvelle école (ayant traumatisé se 2 précédents maitres) et l’on repart sur des bases apaisées pour ce début de tome 5.

Néanmoins en ce début de tome, il faut préciser qu’il y a tout de même la conclusion (provisoire ? ) de ses pérégrinations à 4 ans et pour un temps, celà va décider de son influence familiale pour les années à venir.
Ensuite vient la surprise de le retrouver à l’âge de 10 ans donc, plus réservé, s’appropriant plus facilement les mots (à 4 ans, il ne disposait que d’une phraséologie hachée, au vocabulaire simple mais fort) mais toujours aussi solitaire. Dès ses premiers moments en classe il impose d’ailleurs ses conditions et qui sont simplement de ne pas interragir avec lui pour le bien des 2 parties. (il garde aussi des traces de son isolement dans la montagne, et traine les soirs dans la rue, ne pouvant s’endormir).
Dans cette classe, il y a 2 personnages qui vont jouer un rôle majeur. Déjà il y a Kai, un génie (premier au concours national d’entrée au collège) au rictus perpétuellement ironique qui a la dialectique (sa façon de s’exprimer est particulièrement châtiée) et la réflexion d’un adulte. Il en impose donc facilement au reste de la classe et même à son professeur (sans que celui-ci ne le remarque forcément). Manipulateur, il ne parait absolument pas son âge et il s’intéresse bcp à Ki-itchi et tentera d’en faire un « ami ». On apprendra par la suite le pourquoi de cet intérêt et ce n’est pas sans rapport bien sûr avec les événements d’il y a 6 ans. Le personnage est donc plus complexe qu’il n’y parait et son interaction avec Ki est des plus fascinante. :slight_smile:
Ensuite vient misato, une fille paumée et qui subit en silence la martyrisation de ses camarades (le fameux ijime) tout en fuyant cette réalité dans une sorte de guide extra-terrestre qui fourni même un langage, et qui devient presque pour elle sa propre langue. Ki-itchi ressent la force du monde, étant lui même presque de la force à l’état pur (tant physique que morale) et la faiblesse de misato ne peut que le dégouter (d’après ses dires mais…).
Pourtant les humiliations dont elle est victime et le fait qu’elle se laisse faire incite Ki à demander à Kai de l’aider, Kai qui ne le quitte plus, intrigué par son comportement imprévisible autant que par la fascination et les projets qu’il entrevoit pour lui.
Enfin, ce qui devait arriver, arrive et une violence supplémentaire contre misato, brise les scellés et déclenche la colère de Ki-itchi sur toute la classe (professeur y compris).

Ce résumé du tome, tout succint qu’il est, ne rend pas justice à la complexité des émotions qui se jouent au détour de telle ou telle relation (Ki-itchi et ses grands parents par exemple) ainsi que de la richesse du monde présenté ici, le nôtre avant tout.
il ne montre pas non plus à quel point Ki-itchi nous interpelle quand l’auteur dessine son regard dans notre direction, ni à quel point il est « fort » et sans le lire, on ne peut pas avoir la révélation, comme je l’ai eue, de son potentiel comme de l’énorme potentiel du manga.

Je rajouterais que la lecture est fluide (le découpage est classique, même s’il est émaillé de brillantes idées de mise en scène) et pourtant elle est très dense; et sans vraiment le réaliser j’ai eu là une de mes plus longues lectures pour un tome seul de manga.

Je n’ai plus qu’une chose à dire : c’est une merveille, ne passez pas à côté! :slight_smile:[/spoiler]

Je n’ai lu que TWIM, mais pour autant je te le conseille fortement :slight_smile:.
Je l’ai passé à un ami qui a lui aussi dévoré ce manga :slight_smile:.

Evidemment certaines scènes te donnent envie d’arreter de suite le manga (ne serait ce que le tome 1 où tu vois Mon se taper une pauv conne dans la bagnole… ou pire le passage avec le politique qui boit l’urine des femmes … Bref passons…). Mais pour que l’on s’y accroche, on finit par trouver (et c’est à mon sens ce qui rend le manga si bon et si horrible) une véritable réalité. En effet, l’auteur nous invite à réfléchir sur des concepts. Et pour se faire, il donne dans le surdimensionné, justement pour montrer les limites de notre société…

Même sans ça, certains personnages sont vraiment super agréable à suivre. Je parle par exemple de Toshi et de son père : mes deux modèles ^^. Mais aussi de Maria suite à un certain évenement :stuck_out_tongue:.
Ou Yurikan (même si tout le monde ne l’apprécie pas ^^).

Bref, TWIM est à lire absolument ne serait ce que pour Toshi qui représente l’être humain qui s’affranchit de ses lois, morales ou juridiques. Un personnage extraordinaire :slight_smile:

…Par contre Mon… Je sais pas, trop irréfléchi pour moi, j’ai du mal à l’apprécier ^^.

Disons plutôt que j’ai été déçu. J’attendais quelque chose qui me laisse sur le cul, j’en ai été très loin. J’ai aussi souvent remarqué que je m’ennuyais un peu en lisant car certains passages sont nettement moins intéressants.
Malgré ça, je me suis senti obligé de noter ce manga à 7/10 et je me souviens même avoir hésité à mettre un 8 (ce que je n’ai pas fait précisément car plusieurs parties du manga m’avaient un peu gavé).
C’est loin d’être un mauvais manga comme je pourrais le dire de Number Five ou Gogo Monster.

Et avec tout ça, je pense que je vais me faire TWIM dès que je le trouve d’occasion. Ce genre de violence ne m’a jamais rebuté, que du contraire.

Waoh. On peut dire en tout cas que cet auteur suscite beaucoup de réactions enthousiastes ! Notamment pour Arkio, quelle critique !
Ce qui me conforte dans mon idée de me les procurer au plus vite :slight_smile: Je crois que je vais faire les deux séries parallèlement. J’espère les apprécier autant que vous :smiley:

En tout cas merci pour vos réponses à tous !

Pour ma part j’avais démarré Ki-Itchi (que j’ai trouvé excellent) avant de migré vers The World Is mine (tout aussi bon). Bref, quoi qu’il en soit, ce sont 2 titres de référence à lire et posséder. :wink:

Ki-itchi 3,4 : Peu convaincu par les deux premiers opus (je leur ai mis 3 étoiles sur 5), ces deux tomes m’ont à la fois persuadé de continuer un peu plus loin mes achats pour cette série atypique, sans pour autant gommer mes doutes sur le titre. En effet, au fur et à mesure que les aventures de Ki-itchi se poursuivent, on voit un peu plus où Hideki Arai veut nous emmener, et quel regard sur la société porte son auteur ; regard qui est pour le moins atypique et désabusé. Le scénario et l’univers de la série gagne donc en épaisseur durant ces deux tomes, et les nouveaux personnages que fait intervenir Arai dans ces deux tomes sont bien plus intéressants que les protagonistes des deux premiers tomes (notamment « Momo », et sa copine chez qui le petit garçon va passer plusieurs semaines).
Cependant, j’ai toujours beaucoup de mal avec la mise en scène de l’auteur : le déroulement de l’action est souvent flou, peu compréhensible, notamment lorsque l’on suit plusieurs scènes en même temps. Et c’est bien dommage, car cela nuit grandement à la fluidité de lecture. Le graphisme, très particulier et quelque fois imprécis, n’arrange pas les choses.
Donc voilà, meilleur bilan que pour les deux premiers tomes, mais je reste sceptique quand même. Je passe la note globale de la série de 3 à 3,5 :slight_smile:

A découvrir de suite sur l'Akazoom !

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La critique par ivan isaak est disponible sur le site!

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La critique de Ki-itchi VS T.3 (Simple - Delcourt) par ivan isaak est disponible sur le site!

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tu sais , y a des jours comme ça ou je t’aime très fort (mais virilement et avec des poils)
et ces jours arrivent tout le temps quand tu postes une critique de ki-itchi!
Non mais franchement … faut lire Ki-itchi, y a aucun manga qui donne autant envie de se bouger pour se sentir utile ! Et en plus ça « reveille »!

hug