Un septième épisode un peu moins intense que les 3 précédents (mais ça reste pas mal du tout) où l’on a Martin Odum qui endosse la « légende » d’un journaliste un peu dans le style de Spider Jerusalem ou pour être plus précis, le résultat de la rencontre entre Tom Wolfe & Hunter S. Thompson (du moins c’est comme ça que je l’interprète).
Episode agréable mais qui néanmoins utilise quelques facilités scénaristiques qui amoindrissent (un peu) ses effets.
C’est un peu dommage.
En regardant le début du huitième épisode je me disais que dans chaque série il y a des hauts et des bas, et que cet épisode faisait partie des « bas ».
Hé bien non !
Aprés un sacré retournement de situation et un excellent cliffhanger, surtout compte tenu de ce qui s’est déjà passé dans la série, je dis : joli coup ! 
Un bilan positif si je puis dire pour cette première saison.
L’orientation prise est logique et surtout, sans un épisode de trop car comme je l’ai dit une intrigue telle que celle-ci ne souffre pas à moins de s’essouffler rapidement, d’être trop dilatée.
Et savoir qu’il n’y aura qu’une seconde saison me rassure, en espérant quelle sera bouclée dans de bonnes conditions.
La construction de la seconde saison est très différente de la première. Plutôt qu’une suite d’épisodes (presque) indépendants, on assiste à une seule histoire chapitrée en épisodes.
Sur aucune série dont je me souvienne, je ne crois avoir connu de changement de braquet aussi violent d’une saison à la suivante. Et je trouve aussi que la qualité de l’ensemble s’en trouve amélioré.
Je n’ai pas encore vu cette deuxième saison, mais d’avance je dirais que c’est un bonne idée que d’en faire une seule histoire.
Je ne sais pas si tu as vu Boomtown, une série plus qu’excellente (et vraiment innovante), de mon point de vue, jusqu’au début de la deuxième saison qui change elle aussi de braquet de manière assez brusque.
Et pour le pire.
Comme le disait l’ami Louisv, changement de braquet pour cette seconde saison.
Mais quelle virtuosité dans la narration : flashback, croisements de lieux différents, nouveaux personnages, nouveaux enjeux (sans oublier ceux de la saison précédente) ; clairement ce premier épisode nous en met plein la vue, et avec pas mal de réussite.
Et de clarté, et une totale lisibilité.
Si le reste est à l’avenant, ça risque de faire mal.
On a même droit à la « presque incontournable » toile euristique (Pour en savoir +) appliquée aux séries télévisées. 
Effectivement la seconde saison semble partir vers une toute nouvelle direction, en espérant qu’il y aura tout de même une « résolution » qui tiendra compte de la première saison.
Et j’ai vu que Robert Littell, l’auteur du roman dont s’inspire la série est consulat sur cette saison.
Du moins sur les épisodes que j’ai vus.
À suivre …
J’ai trouvé que ça mettait un peu de temps à se mettre en place cette « nouvelle direction », mais une fois pris le pli il y a un chouette parallèle entre passé et présent sur l’utilisation des gens par les services de renseignements.
Plutôt pas mal.
Reste à voir si l’intrigue de la première saison sera conviée pour clore « proprement » la seconde saison ?
Je dois dire qu’il m’ait arrivé d’avoir quelques (légers) doutes sur cette seconde saison.
Mais là, en l’espace de trois épisodes, mes doutes sont levés.
L’intrigue se resserre au point d’être étouffante, autant pour les protagonistes que pour le spectateur. Les différents flashback éclairent et apportent leurs lots de tension et de suspense.
Tout cela est fort joliment mené.
Ou plutôt fort cyniquement mené.
Une bonne saison très divertissante, dommage que les deux saisons n’aient pas eu de cohérence.
Comme le disait Louisv, le changement est radical entre la saison 1 et la 2, on peut même dire qu’il s’agit de deux séries différentes d’une certaine manière.
Reste que le dernier épisode laissait la porte ouverte à une saison supplémentaire et qu’il y avait le potentiel pour faire quelque chose de sympathique.
En tout cas Sean Bean avait une chouette série à sa disposition, avec un personnage vraiment intéressant qui aurait mérité d’être développée sur au moins une saison supplémentaire.