LES ANIMAUX FANTASTIQUES 2 : LES CRIMES DE GRINDELWALD (David Yates)

Premier long métrage dérivé de l’univers Harry Potter, Les Animaux Fantastiques fait partie des succès de l’année 2016 avec plus de 813 millions de dollars de recettes mondiales.

Le tournage du deuxième volet débutera cet été, avec à nouveau David Yates à la réalisation et J.K. Rowling au scénario. Les acteurs principaux des Animaux Fantastiques (Eddie Redmayne, Katherine Waterston, Ezra Miller, Johnny Depp…) seront rejoint par Jude Law qui incarnera Albus Dumbledore, le futur directeur de l’école de sorcellerie Poudlard.

V1_UY317_CR6,0,214,317_AL

Sortie française le 14 novembre 2018.

Le titre officiel de la suite des Animaux Fantastiques a été révélé : Les Crimes de Grindelwald.

Ci-dessous, la première photo du casting, avec notamment le premier aperçu de Jude Law en jeune Dumbledore :

fantastic-beasts-the-crimes-of-grindelwald-cast-600x338

Deux nouvelles images :

fantastic-beasts-the-crimes-of-grindelwald-johnny-depp-600x450

fantastic-beasts-the-crimes-of-grindelwald-jude-law-600x451

Nouvelle image :

fantastic-beasts

il a un style très proche de sherlock le héros.

il a surtout l’air d’un gars des 30’s au rang social assez élevé

Surtout la coupe de cheveux !

La première bande-annonce :

fantastic-beasts-crimes-of-grindelwald-poster

Nouvelle image : Jude Law (Dumbledore) et Joshua Shea dans le rôle du jeune Norbert Dragonneau.

crimes-of-grindelwald-photo-600x400

La nouvelle bande-annonce :

La bande-annonce finale :

V1_SY1000_CR0%2C0%2C674%2C1000_AL

J’avais beaucoup aimé le premier, j’ai hâte de voir celui-ci.

Comme déjà dit juste au-dessus, j’avais été très agréablement surpris par le premier volet des Animaux Fantastiques, et j’avais hâte de voir cette suite ; qui m’a plu, mais sans plus.
J’avais apprécié le premier pour son changement géographique et temporel (au revoir Poudlard et l’Angleterre des années 90, bonjour New York des années 20 !), mais surtout pour le plaisir de voir des adultes faire de la magie, et non pas des gamins qui galèrent à chaque formule ; d’autant plus que Newt Scamander/Norbert Dragonneau a tout d’un clone de Doctor Who, ce qui me convenait bien.
Ici, David Yates poursuit sa gestion de la saga en cinq (!) films imaginée et écrite directement par JK Rowling - mais ce deuxième opus me convient moins. Ho, il y a toujours beaucoup de bonnes choses, de bonnes idées, mais… plusieurs défauts gênent le spectacle.
C’est essentiellement un problème de rythme, en fait, qui m’a bloqué. A plusieurs reprises, j’ai senti le temps long, j’ai trouvé l’ensemble lent et j’ai eu le sentiment qu’il ne se passait pas grand-chose ; un comble pour 2H15 de film… où, finalement, les personnages ne communiquent que très peu. C’est là aussi un problème : sans avoir revu le précédent quelques jours avant, il me semble difficile de suivre ou s’en sortir aisément, tant il n’y a pas ou presque de rappel au précédent. De ce fait, le spectateur doit faire l’effort de se rappeler qui est qui, quelle est la situation de l’un avec l’autre - et tout, alors, semble taper à côté, avec cette sensation que rien ne se passe mais que le temps s’écoule, lent.
Le rythme n’est donc pas adapté, mais il y a malgré tout de très bonnes choses : les acteurs sont bons, et parviennent à s’impliquer dans leurs rôles ; Johnny Depp incarne un Grindelwald très bon, même si en définitive ses crimes sont limités et l’on parvient à comprendre ce qu’il veut éviter (mais, pour rendre la menace terrible, il aurait fallu éviter le look et quelques actes de pur vilain ; Rowling est passée à côté d’un propos fort mature sur son méchant, dommage) ; Jude Law assure, et quel plaisir encore de voir des adultes faire de la magie, et donc réaliser des merveilles.
Quel dommage, hélas, que ce rythme patine, mais surtout que cela empêche de suivre et de faire avancer les personnages, qui parlent si peu mais font des choix terribles sans préparation. Je comprends bien l’idée derrière les trajectoires de Queenie Goldstein ou Leta Lestrange, mais le tout est tellement mal montré et mal amené que ça tape, un peu, à côté.
M’enfin, demeure une jolie présence visuelle, une atmosphère très agréable, et ce plaisir généralisé de voir ce petit monde se confronter. Je demeure curieux de la suite, mais l’effet du premier est passé… peut-être, aussi, parce que le titre n’a pas de sens ? Il n’y a guère de grand crime de Grindelwald, ici, et d’Animaux Fantastiques il ne faut guère en attendre vraiment… ce qui est fort dommage, tant leur participation faisait beaucoup mon plaisir dans le premier volet.
A voir la suite, sûrement dans deux ans !

Je ne l’ai pas revu et je ne peux que souscrire. Quand ils parlent de creedence au départ j’étais là à me demander qui était le gamin, il aura fallu attendre de le voir en boule noirâtre pour que je m’en souvienne.

Je suis d’accord aussi sur le rythme et l’absence de dialogue entre les personnages.

Je rajouterais pour ma part une déception supplémentaire. Le premier animaux fantastiques portaient bien son nom et voyait juste le jeune Newt Scamander, pris dans une histoire qui le dépasse. Avec ce second, on retrouve, une partie d’Harry Potter avec un Newt qui fait la basse besogne d’un Dumbledore qui se retrouve bloqué. On est donc passé d’un animaux fantastique à Dumbledore’s Secrets. J’ai trouvé ça dommage, j’aurais voulu avoir une suite et voir Newt se retrouver encore pris malgré lui dans un truc plus grand plutôt que d’être une version adulte de Potter bossant pour Dumbledore qui à encore un passé caché. Je ne parlerais pas des trucs forcés pour lié à la saga avec les Lestrange et Nagnini qui n’apporte rien à mon avis.

Avec ce second on se retrouve dans un univers plus sombre là ou le premier portait à sourire et avait du merveilleux, là on retombe dans un harry potter sombre.

Tu as raison. Et pas sûr que ça s’améliore.

Comme je l’avais expliqué dans le sujet sur le premier film, l’univers Harry Potter a fini par me lasser et j’ai laissé tomber, sans le regretter, avant le final (le dernier livre et les deux derniers films). Le premier Animaux Fantastiques a tout de même réveillé mon intérêt pour cet univers, avec ce passé à découvrir, ses nouveaux personnages attachants et son sens du merveilleux. Sens du merveilleux qui a hélas en grande partie déjà disparu d’un second opus qui s’enlise dans des intrigues qui alourdissent le rythme et font perdre ce qui avait fait pour moi le charme du premier long métrage. Du coup, je rejoins ce qui a été dit plus haut, on peut se demander pourquoi ça s’appelle Les Animaux Fantastiques.
Certes, ce n’est pas un ratage total, il y a encore de jolies choses, de très bons acteurs et une poignée de scènes vraiment réussies, mais l’ensemble ne m’a pas emballé. J’ai souvent trouvé le temps long…