Discutez de Les chansons de Mr Eddy
Bon, je sais pas chez vous, mais par chez moi, les vide-greniers, c’est plus ce que c’était. Beaucoup de bouquins de Jim (l’autre), surtout dans sa veine humoristiques, beaucoup de tomes des séries chez Bamboo, beaucoup de classiques franco-belges d’humour et d’aventure, ce genre de choses (quand on a la chance d’avoir des stands avec « du papier »). Donc depuis quelques semaines, je passe dans les vide-greniers sans débourser grand-chose. Ça m’évite d’aggraver le problème de place que je rencontre sur mes étagères, cela dit.
Et puis aujourd’hui, j’ai déniché, à trois euros, Les Chansons de Mr Eddy, un recueil sorti en 2003 (sous couverture de Giraud) d’adaptations en bande dessinée de certaines de ses chansons les plus connues, rythmées par des illustrations de première bourre (j’aime bien entendu beaucoup celle de Vatine et celle de Lauffray, je suis moins convaincu par celle de Varanda…).
Y a des petites trouvailles : Dany illustrant « Couleur menthe à l’eau », c’est bien vu. Meynet sur « Vieille canaille », qui raconte plusieurs histoires en filigrane et joue des références multiples, assure bien aussi. Rossi sur « La Dernière séance » renvoie tant à la nostalgie de la chanson qu’au décor et aux rituels de l’émission.
L’un des points forts de cet album fédéré par Christophe Arleston, c’est l’interview répartie au fil de l’album, dans laquelle Claude « Schmoll » Moine parle de sa jeunesse, de ses rapports à la BD, de son goût pour le western… Autant de petites touches passionnantes.
La page de garde représente un portrait du chanteur dans un décor américain plein de référence, donc voici le crayonné, pour le plaisir des yeux.
Jim
Pareil. Mais depuis un bout de temps.
Et je ne te parle pas des livres sans images …
Sur BDGest, y des gars qui animent une discussion intitulée « retour de brocantes », je crois, et il postent des images de folie. Récemment, le mec a chopé deux albums dédicacés. Tudieu, ils sont où, ces gens ?
Jim
Ils se lèvent trop tôt pour toi sûrement.
Ouais, moi, je ne suis jamais pressé. Là, c’était restau d’abord. Na.
Jim
Pour moi aussi ils se lèvent trop tôt.
Thierry Olivier, c’est un marathonien des vide-greniers. Il part tôt, après avoir cartographié les lieux qu’il veut visiter. Il fait ça au pas de charge. On a fait ça une fois. On était de retour avant treize heures pour le barbecue, et on en avait fait quatre. Le fou.
Moi, j’aime bien flâner, baguenauder, revenir sur un stand, réfléchir, regarder les alentours (quand c’est un joli village…), etc etc.
Jim
4 ?! Mais c’est hyper dense chez vous
C’était avant la pandémie. Je sais pas si ça a changé. Mais j’ai l’impression que c’était dans un rayon de vingt ou trente bornes, donc ouais, ça me semblait dense. Sans doute un bon dimanche, quoi.
Jim
Sur les bonnes périodes, on peut faire des choix. Mais on n’en fait jamais deux dans la matinée.
Ouais, pareil. Ou alors, faut que les deux trucs soient très proches. Genre un le matin, restau et l’autre l’après-midi.
Jim
Tout seul, je pense que je pourrais en faire deux … en fonction de l’heure de réveil.
J’ai déjà fait ça aussi.
Mais ça fait longtemps. Ces dernières années, j’en ai rarement visité plus de deux dans la matinée.
Là, ça fait longtemps que je ne me suis pas rendu sur un vide-greniers (Un peu trop pris par mon déménagement). Quant aux bouquinistes, chez moi, ils se rassemblent tous les vendredis… Mais je n’ai pas vu celle chez qui j’achetais le plus depuis janvier ou février. Il y en a un autre qui vend beaucoup de BD, mais il a moins de trucs qui m’intéressent (et ses BD sont dans un état souvent assez déplorable, aussi, là où l’autre prend soin de les mettre en pochette, d’indiquer clairement l’édition et le prix, ainsi que les défauts éventuels et de les ranger par thème).
Tori.