Discutez de Les coulisses du pouvoir
Beaucoup de textes, mais ça se lit super bien car les séquences s’enchaînent rapidement. ça me fait penser à une remarque d’un de des manuels de Jim Lainé, où il parle d’un nombre de scènes pour qu’un bouquin soit bien équilibré. Là, je pense qu’on dépasse allégrement ce qu’il propose, mais ce n’est pas gênant du tout.
Surtout qu’il y a une palanquée de perso, donc ça permet rapidement de les voir assez régulièrement et donc de les situer.
En plus, Delitte les différencie bien physiquement et Richelle les développe énormément. Y a pas que de l’intrigue politico-policière là-dedans, les perso sont vraiment étudiés et leur vie développée dans ces 4 chapitres.
J’ai bien aimé l’intrigue, car tout ne sort pas du chapeau de Bozzo au dernier moment, on suit bien l’intrigue au fur et à mesure et l’auteur nous garde quelques surprises quand même.
Et puis la fin … bref je ne vous dis rien, mais la couv’ est … piégeuse.
Quand à la couleur, je n’ai rien vu qui soit réellement originale. ça ne m’a pas perturbé, ni surpris.
Enfin, le fait que cela se passe en Angleterre donne un petit effet assez sympathique
Bref tant de pages pour cette qualité et à ce prix, ça se tente !
Oui, c’était une remarque de Hervé Richez, scénariste de séries telles que Sam Lawry ou Groom Lake : il estime qu’un album (classique, 46 ou 54 pages) doit contenir quinze séquences (environ une séquence toutes les trois pages) au minimum, afin de créer un rythme et de fournir assez de choses à lire.
Jim