Joe Matt revient sur ces souvenirs d’enfance et revisite l’Amérique seventies de la middle-class. Une douce récréation dans l’œuvre du pornographe, sorte de souvenirs à la Pagnol, version US, dans laquelle Joe Matt apparaît déjà obsessionnel, pingre et colérique, ce qui fera plus tard son succès. Une grande œuvre émouvante et jubilatoire.
Editions du Seuil
Date de parution 28/01/2005
10.70 € TTC
116 pages
EAN 9782020684972
Je n’avais pas encore fait ma petite lecture hommage à Joe Matt. J’ai retrouvé cet album que je n’avais pas encore lu, et qui contient les épisodes 7 à 10 de Peepshow.
Je ne la conseillerais pas à quelqu’un qui n’a pas lu d’autres albums de Joe Matt. Ici, ce sont deux jours (bien occupés) de sa jeunesse qui sont contés et je me demande jusqu’à quel point tout est véridique dans cette histoire, tant ses attitudes donnent réellement l’impression d’avoir un mini-Joe Matt adulte. Et donc, indirectement, c’est référencé, sauf que le lecteur naïf, ne va pas, ne peut pas, s’en rendre compte. alors, il peut lire. Mais le sel de ce récit, à mon sens, c’est bien le rapprochement que l’on fait entre le Matt adulte et ce Matt ado. Et ça, je n’ai pas détecté tout de suite (rapidement quand même), mais dès j’ai compris, j’avais le sourire aux lèvres. Parce que si on aime Joe Matt, je pense qu’on ne peut qu’apprécier et sourire à la lecture de cette récréation (et toujours dans son style graphique caractéristique)