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Celui-là m’intéresse bien.
Merci.
Après 70 pages, c’est plutôt le sentiment d’une belle déception qui prédomine.
Le style de l’auteur (après traduction) est d’une platitude abyssale (selon mes propres critères, cela va sans dire), les situations sont très prévisibles (oserais-je dire « téléphonées » ?), le personnage principal m’inspire autant d’intérêt que ma première chemise et les autres ont la fâcheuse manie de faire des cours magistraux (autrement dit que tout ça manque furieusement de naturel) ; je vais tenter de pousser jusqu’au bout quand même (encore 120 pages) mais pour l’instant je dirais que Les Magiciens est un roman qu’on peut ne pas lire.
D’ordinaire, je trouve James Gunn plutôt intéressant. L’Holocauste est un sacré choc de lecture (lu à peu près en même temps que La Fin du Rêve, de Philip Wylie, qui est également une bonne claque), j’en garde un souvenir électrisé : un récit s’inscrivant dans le post-apocalyptique, mais avec une approche intéressante, à savoir qu’on assiste à l’effondrement de la civilisation (donc l’avant), puis, après un saut dans le temps, à l’ébauche d’une reconstruction (donc le début de l’après) avec une réflexion assez épatante sur le rôle de la superstition dans la construction des sociétés.
J’ai aussi Les Immortels (dont j’ai un souvenir plus flou, mais je crois me rappeler un récit s’interrogeant sur le rôle du surhomme, sur sa place dans la société, me faisant penser aux X-Men, aux Slans, avec des idées intéressantes). J’ai récemment pris Kampus, que j’ai trouvé d’occasion, mais je ne l’ai pas encore lu.
Globalement, j’aime bien. C’est un auteur que je suis content qu’on redécouvre (plusieurs de ses textes, en solo ou à quatre mains, sont réédités). Bien sûr, je ne connais pas tout et tout n’est peut-être pas passionnant. Mais je crois que c’est une voix qu’on connaît mal en France (un peu comme Gardner Dozois, qui me semble jouir aujourd’hui d’une visibilité qu’il n’a jamais eue). D’ailleurs, comme Dozois, Gunn est aussi un critique, il a un regard sur le fond et sur la forme.
Bref, toute cette logorrhée pour dire qu’il va me falloir trouver ce bouquin, quand même.
Jim
Hum … je le note !