LES MANUFACTURÉES (Claude Faraldo / Georges Pichard)

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Sortie aux éditions du Square, dans la collection « Bouquins Charlie ».
Y a un côté soixante-huitard dans cette BD, avec ses couleurs et quelques cases qui rappellent un peu quelques représentations psychédéliques de cette époque.
Alors, sinon, ouais, on voit plus de seins que dans Caroline Cholera, il y a des sous-entendus beaucoup plus explicite, donc c’est plus vaguement érotique, mais guère plus. Déjà, parce que je n’arrive pas à comprendre pourquoi les dialogues sont écrits en mauvais français, voir à ne jamais écrire de vrais phrases, quelques mots additionnés pour peut être faire une sorte d’accent ou de patois. Mais si c’est ça, c’est complètement raté, et ça m’a vraiment sorti de ma lecture et des images, puisque concentré à comprendre les dialogues et la raison de ce « français », sans compter que je 'nai pas compris ce que le scénario voulait évoquer. La société de consommation ? J’en sais pas grand chose.
Je pensais que mon père n’avait jamais descendu ces BD à cause de leur érotisme, mais je me demande surtout si ce n’était parce qu’elles ne sont pas terribles (mauvaises ?). Bref, j’ai rien compris.

Pour les quelques curieux, Claude Faraldo est surtout connu (si je puis dire) pour ses films (acteur et réalisateur, mais y a pas pléthore en 40 ans de carrière). Peut être que le Doc en sait quelque chose.
Et Pichard semble plus sage dans sa mise en page que dans Caroline Cholera, avec des arrondis plus sympa, qui apporte la douceur qui va bien au récit (tout de même). En tout cas, du côté du storytelling, c’est plus lisible.

Je vous ajoute la quatrième de couverture (appeau à Blackie).

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