LES MÉTÉORES : HISTOIRES DE CEUX QUI NE FONT QUE PASSER (Jean-Christophe Deveney / Tommy Redolfi)

Les Météores: Histoires de ceux qui ne font que passer

Une météorite se dirige vers la Terre. Pourtant, pas question de héros qui sauvent l’humanité. Plutôt de vies de travers entremêlées. Floyd traverse la vie avec son grand et gros corps, ses habitudes et ses « blancs ». Et puis, il y a Gary, Casey, Charlie ou Hollie, entraînés dans son sillage… Autant de personnages qui révèlent leurs forces et leurs vulnérabilités face à l’imminence de la fin.

  • Éditeur ‏ : ‎ Delcourt (16 octobre 2024)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 304 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2413077154
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2413077152

Ho punaise ça à l’air beau et avec un pitch que j’aime bien
(ça me rappelle Carol and the end of the world que j’ai vu récemment)

Ca me tente carrément ça : le dessin, le pitch , le format (sauf pour le rangement…)…
A suivre!!!

Extraits :

Jim

ActuaBD : Les Météores - Par Deveney & Redolfi - Ed. Delcourt

Je l’ai lu il y a 15 jours 3 sermaines et j’ai beaucoup aimé ces tranches de vies dans une petite bourgade du fin fond de l’amérique ou l’arrivée d’une comète ne change rien.

C’est touchant, bien écrit, top.

Ca me fait aussi penser à l’excellent film Seeking a Friend for the End of the World / Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare avec Steve Carell et Keira Knightley.

Va falloir que tu viennes nous en causer, alors !

Jim

Trop, trop de trucs dans ma tête pour que ca soit clair.

Il y a un chassé-croisé de personnage qui rappelle Magnolia et une mélancolie assez terrible. Ca déborde de colère et de tristesse, c’est du regret à chaque page…et pourtant il y a aussi tout une magie « blanche » qui réchauffe les coeurs dans cette environnement de plus en plus neigeux.

Je citais plus haut Carol and the end of the world et il y a en effet de cela (et les deux oeuvres sont, presques, de la même année) dans cette solitude tout en cherchant la présence de l’autre et cette façon de vivre l’inéluctable. Il y a des portraits ultra-touchant, d’autres tristes, certains terrifiant et tous concourt à construire cette histoire d’une limpidité à toute épreuve et dans lequel on peut trouver beaucoup.

Et en ce qui me concerne c’est surtout formellement que la BD m’a capturée. c’est exactement le genre d’atmosphère que je recherche depuis des mois, sans l’avoir conscientisé au départ. Et quand je dis recherche c’est au point où, chose que je n’aurais jamais cru jusqu’alors, j’essaye moi-même de la créer.

La couleur, la lumière et ces espaces vides et blancs qui révèle en eux tout un monde. C’est envoutant.

J’ai lu d’excellentes BD cette année et de très bons livres. Mais avec Les Météores j’ai vécu la même expérience qu’avec Daytripper. Comme si l’espace d’un instant je comprenais des choses qui m’échappaient

Merci pour les références de films.
Bon, Daytripper, faudrait que je relise un jour mais personnellement, je fais partie des gens sur qui ça n’a eu aucun effet. Faudrait que je relise, un jour (je me demande si je ne l’ai pas offert, du coup…).

Jim

Alors juste pour préciser, Carol and the end of the world est une série télévisée.

Fascinante découverte. Intrigué par le pitch (la fin du monde est pour dans 11 mois, tout le monde est en mode YOLO sauf Carol) et malgré ma réticence face aux choix visuelles, je zieute quand même et voila que je tombe sur une sorte d’ode à la routine comme je n’en avais jamais (ou alors très rarement) vu.

A contre-courant voila une série qui envoi chier l’injonction à profiter pleinement de la vie, à partir à la découverte de soi, à être productif dans ses loisirs bref à appliquer toutes ces conneries à chaque instant de ta vie.

Fuck off donc, Carol s’en bat les ovaires (même si elle est trop polie pour le dire et envoyer chier tout ceux qui veulent qu’elles aillent au Tibet pour se reconnecter avec elle-même) et continue son petit train-train quotidien jusqu’au jour où elle va découvrir un havre de paix : un service comptable qui continue encore de tourner.

Ca à l’air zarb dis comme cela mais cela entraine moult histoire passionnante et une réflexion sur ce que la routine (de travail ou autres) peut être aussi un garant de santé mentale face à de grands bouleversements.

Fascinante série

Oui, j’ai appris ça en cherchant, hier soir.

Jim

Je l’ai lu hier et j’ai vraiment adoré cette Bd « chorale ». Les petites histoires de ces personnages « qui ne font que passer » s’entremêlent dans une ambiance de fin du monde (avec la météorite) et de bout du monde (dans cette petite ville américaine en plein hiver ce qui renforce cette impression d’isolement).
En refermant le livre, je me suis senti triste de quitter Floyd, Gary et toute la nébuleuse qui les entoure.
Un gros coup de coeur en ce qui me concerne (et je n’ai jamais accroché à Daytripper :wink:).

Sur le compte Facebook des Éditions Delcourt, le 9 janvier 2025 :

Les Météores est dans la Sélection du Fauve d’Angoulême - Prix du Public France Télévisions 2025 !
C’est un album formidablement beau, que l’on ne peut que vous inviter à découvrir !

Jim

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Les Amis de la BD : Les Météores, histoires de ceux qui ne font que passer

Je rejoins les louanges, une bd que j’ai beaucoup apprécié. Une atmosphère très particulière à laquelle j’ai facilement adhéré.
Dommage par contre que le pitch en disent autant. Notamment la première phrase. Les choses ne sont pas si claires au début de l’histoire. Déclinables certes, mais la fausse piste eut été possible.
Lue en une nuit, dans le silence de la ville endormie, ça marche très bien.

Je conseille vivement !

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