Je continue à lire cet Opus. J’apprends que Les Passe-murailles, de Cornette et Oiry, ont connu une prépublication dans la version du magazine publiée dans les années 2000. Amusant : j’ai suivi cette version, à l’époque, et je n’en ai pas souvenir (il faut que je ressorte mes exemplaires, tiens).
Les deux histoires publiées dans ce numéro sont sympathiques. Des petites tranches de vie où l’un des personnages est doté du pouvoir de traverser les solides. Dans les deux cas, on a des situations amusantes et décalées (la seconde, qui voit une jeune femme suivie par deux balourds lorgnant vers le voyou et trouve une solution surprenante afin de s’en débarrasser) bien loin de l’approche super-héroïque qu’un tel concept pourrait laisser envisager.
C’est plutôt bien rythmé et assez souriant. Je suis surpris de n’en avoir aucun souvenir. Je crois me rappeler une interview de Dionnet où il affirmait que le format comics de cette version du mag était une mauvaise idée. J’aurais, pour ma part, tendance à croire que c’était le manque d’ambition des récits qui jouait contre les sommaires. Bizarrement, ces Passe-Murailles surnagent, mais j’ai l’impression de les découvrir aujourd’hui.