LES TROIS FANTÔMES DE TESLA t.1-3 (Richard Marazano / Guilhem)

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Les trois fantômes de Tesla
Tome 2 La Conjuration des humains véritables

"Rumeurs de débarquement de sous-marins allemands sur la côte est… Mystérieuses apparitions, et disparitions, sur les bords de l’East River… Mise sous tutelle des laboratoires d’Edison par le FBI… Expérimentations de terribles armes secrètes par les forces japonaises dans le Pacifique… Pour celui qui sait voir au-delà des apparences de calme trompeur, tout démontre que New York sera bientôt plongée au coeur des événements qui ravagent aujourd’hui le reste du monde…
Et nous sommes toujours sans nouvelles de Nikola Tesla, probablement le seul savant dont l’originalité et les inventions géniales sont susceptibles de nous fournir une aide décisive dans cette guerre destructrice !

New York, un été 1942…
Une enquête de T.S. Billing, notre reporter du Daily Worker

Au même moment, le jeune Travis emménage avec sa mère dans un hôtel meublé de Manhattan. Il ne sait pas encore que son énigmatique voisin de palier va l’entraîner dans une aventure aux ramifications scientifiques terribles et galvanisantes…

Genre : Aventure

Public : 12+

Paru le : 24 août 2018

Pagination : 48 pages

Format : 22.7 x 31.8 cm

ISBN : 9782803636631

Prix de vente public : 13.99€

J’avais vu le premier tome l’année dernière (enfin je crois) à Angoulême et ça me titillait un peu …

Les Trois fantômes de Tesla - Tome 3 - Les Héritiers du rayon

Les forces japonaises déchaînent une pluie de robots sur New York, mais en réalité, c’est un autre combat qui se joue. Héritier des fantômes de Tesla et des grands scientifiques de son temps, Travis doit empêcher Edison et ses alliés nazis de faire basculer le monde dans un nouvel âge d’obscurantisme. Pour cela, il reçoit l’aide inattendue de son « pater ex machina ». Ensemble, père et fils parviendront-ils à écrire une conclusion heureuse à cette uchronie politico-scientifique ?

  • Éditeur ‏ : ‎ LOMBARD (31 décembre 2099)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 48 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2803670542
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2803670543
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 505 g

Né en 1971 à Fontenay-aux-Roses, en Région parisienne, Richard Marazano est un adolescent passionné d’arts, de politique et de sciences, profondément marqué par la personnalité de Robert Oppenheimer et par le mythe de Prométhée. Également passionné par le cinéma (Billy Wilder, Lubitsch, Manckievicz, Arthur Penn… la liste est longue) et la littérature russe, Marazano se décide finalement pour des études de physique et d’astrophysique à la faculté d’Orsay, ayant d’abord hésité entre des études de cinéma et de bande dessinée. En définitive, il débute dans le domaine de la bande dessinée, après avoir intégré le très prestigieux atelier des Beaux-Arts d’Angoulême, puis il fréquente l’atelier Sanzot pendant quelques années. Il finit par s’expatrier en Belgique pour profiter de la cinémathèque de Bruxelles et de ses trois films muets quotidiens. Son premier album « Humain trop humain », dessiné par Éric Dérian, paraît en 1995 aux éditions Le Cycliste. L’année suivante, il publie, chez Soleil, le premier tome de la série « Zéro absolu », avec Christophe Bec. Les deux tomes suivants sortent en 1998 et 1999, suivis d’une intégrale en 2000. Parallèlement, il publie, toujours chez Soleil, le diptyque « Sidney et Howell », avec Moraes au dessin. Marazano rejoint ensuite les maisons d’édition Les Humanoïdes associés et Carabas pour y publier, entre autres, la série « Dusk » (deux tomes parus entre 2000 et 2002), dessinée par Christian De Metter, et « Le Bataillon des lâches », one shot dans lequel il s’illustre en tant qu’artiste complet, aussi à l’aise au scénario qu’au dessin ou aux couleurs. En 2003, il crée la série « Cuervos », qui se concentre sur la lutte contre les cartels en Colombie. Dessinés par Michel Durand, quatre tomes sont parus entre 2003 et 2006, ainsi qu’une intégrale en 2009, chez Glénat. « Cuervos » rencontre un important succès critique et remporte des prix prestigieux, comme celui de la meilleure bande dessinée adaptable au cinéma lors du festival Cinéma et Littérature de Monaco en 2006. Richard Marazano rencontre le succès public avec la série de science-fiction « Le complexe du chimpanzé » (2007-2008, Dargaud), dessinée par Jean-Michel Ponzio. Cette série obtient le grand prix BD du musée de l’Air et de l’Espace, et Richard Marazano, lui, reçoit le prix du meilleur scénario. Dès lors, Marazano multiplie les projets : « Minik » (Dupuis, 2008), avec Hippolyte ; « Aguirre » (2008, Carabas), avec Gabriel Delmas ; « Guerrero » (2008-2009, Carabas), avec Camille Le Gendre ; « Chaabi » (2007-2011, Futuropolis), avec Xavier Delaporte ; « Genetiks » (2007-2010, Futuropolis), avec Jean-Michel Ponzio ; la série de deux tomes « Eco warriors » (2009-2010, 12bis), avec Chris Lamquet… Chez Dargaud sont récemment parus « Cutie B » (2008), « Le rêve du papillon » (2010-2014), « S.A.M » (2011-2013), « Le Protocole Pélican » (2011-2013) et « Mémoires de la guerre civile » (2017), en collaboration avec son complice Jean-Michel Ponzio, « L’expédition » (2012-2014), « Otaku Blue » (2012-2013)," Le monde de Milo" (2013-2021), « Alcyon » (2014-2015), « Zarathoustra » (2018), « Chroniques de l’univers » (2020) autant de séries pour lesquelles il écrit les scénarios. Richard Marazano est passionné par les récits de voyage, depuis l’Antiquité jusqu’au milieu du XIXe siècle, mais également par les cultures inca, aztèque et maya, précolombiennes plus généralement, ainsi que par les arts précolombiens et océaniens, notamment ceux de Papouasie - Nouvelle-Guinée. La diversité de ses intérêts se retrouve dans ses oeuvres.

Guilhem est né le 20 avril 1972 à Rodez (France). Sa vocation de dessinateur, il envisage d’abord de la mettre au service de l’industrie. En 1989, il sort du lycée Monteil de sa ville natale armé d’un baccalauréat en mécanique et dessin industriel, puis il entreprend un BTS en mécanismes et automatismes industriels au lycée Rascol d’Albi. Mais, habité par les héros du journal «Tintin» depuis son enfance, il préfère s’orienter vers la BD. En 1991, Guilhem débarque à Bruxelles. Il s’y initie d’abord à son futur métier de dessinateur de BD en «schtroumpfant» au Studio Peyo. Parallèlement, il entame une collaboration avec le journal «Spirou». Il illustre les pages rédactionnelles de l’hebdomadaire et réalise de courtes BD scénarisées e. a. par Salma, Gilson, Mazan et Zidrou . De 1992 à 1994, il y anime la série «La Tribu des Epithètes» écrite par Gilson. De retour en France, Guilhem inaugure une collaboration de quatre ans avec «Le Journal de Mickey» et «Minnie Mag» (Disney-Hachette Presse) dont il anime graphiquement les articles et les jeux. Il y met aussi en images la série «Entre Nous». Il travaille par ailleurs comme illustrateur de brochures publicitaires et de jeux de société dont le «Vocabulon junior» pour Larousse. De 1995 à 1997, il dessine pour «Télé 7 Jeux», la série «Le Lézard ne dort que d’un oeil» sur des scénarios de Jean-Paul Rouland. En 1998, Guilhem renoue avec les éditions Dupuis. Il y illustre six romans inspirés de la BD «Papyrus» de L. De Gieter et y crée «Sélim le Marin» avec le scénariste Mazan. Il y fait aussi la connaissance du scénariste Pierre Veys avec qui en 2001, il signe les aventures humoristico-galactiques des «Space Mounties» (coll. Troisième Degré Lombard).

Sortie du troisième tome cette fois annoncée pour le 4 mars 2022.

Jim

J’ai récemment dédicacé juste à côté de Guilhem, le dessinateur des Trois fantômes de Tesla, et j’en ai profité pour lui faire signer les deux premiers tomes. Que j’ai lus assez rapidement.

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On suit le jeune Travis qui s’installe avec sa mère à Manhattan, et se retrouve très vite aux prises avec une bande de garnements du coin, très dans la tradition des « boy gangs » de la fiction américaine de l’époque. Les gamins le chargent de livrer une lettre au vieux voisin acariâtre qui vit dans l’appartement d’â côté.

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Très vite, le garçon obtient la confirmation de nos soupçons : le voisin en question est en réalité Nikola Tesla. Mais au moment de lui apprendre qu’il a tout compris, Travis découvre que le vieillard est mort… et entame un dialogue avec un fantôme électrique contenant la mémoire de l’inventeur. C’est ainsi qu’il va se trouver mêlé à une guerre opposant le fantôme de Tesla au corps réanimé d’Edison, conflit qui se mélange avec la Guerre mondiale qui fait rage.

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Le premier tome est bâti sur le principe du récit initiatique, avec rencontre, épreuve, découverte (de soi et de l’autre). Marazano et Guilhem multiplie les personnages secondaires, certains qu’ils abandonnent en chemin (le gang de gamin est rapidement écarté), certains qu’ils développent (le policier) pour faire rebondir l’intrigue et parler de l’Amérique.

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Le deuxième tome pousse les curseurs plus forts : Travis est confronté à d’autres opposants et d’autres merveilles (et à la fin du récit il émet un doute sur Tesla, son initiateur), mais le récit s’éloigne du garçon afin de suivre un autre personnage, mêlé lui aussi au (double) conflit, et dont la trajectoire promet de rejoindre celle de Travis. C’est plutôt bien troussé, élégamment rythmé, on s’intéresse aux personnages et on a hâte d’en savoir plus.

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Guilhem me disait que c’est sa première série dans un style vraiment réaliste (avant, il a repris Space Mounties après Denis Bodart, et surtout dessiné Zarla). C’est plutôt réussi à mes yeux : cadrages variés, richesses des décors, expressions et attitudes crédibles, c’est de la belle ouvrage, vraiment.

Jim

Le scénar’ aussi ?

Oui, c’est bien. Je n’aime pas tout ce que fait Richard Marazano, mais dans le registre « relecture de pulps », il assure vraiment bien. C’est bien rythmé, bien dialogué. Le seul bémol que j’émettrais est lié à la police : pourquoi tout mettre en italique ? Mais autrement, ouais, c’est bien.

Jim

Merci. J’ai toujours un peu hésité.

Comme j’ai dit à Guilhem, moi, l’occasion a fait le larron. Mais je ne regrette pas du tout.

Jim

J’ai aussi lu les deux tomes, j’ai bien aimé.

Ouh là, Ben qui lit du franco-belge !
Vite, une photo !

Jim

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J’ai une grosse faiblesse Steampunk.

Ta Kryptonite.

Jim

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Les Trois fantômes de Tesla - Tome 3 - Les Héritiers du rayon

(cette fois, c’est pour de bon)

Les forces japonaises déchaînent une pluie de robots sur New York, mais en réalité, c’est un autre combat qui se joue. Héritier des fantômes de Tesla et des grands scientifiques de son temps, Travis doit empêcher Edison et ses alliés nazis de faire basculer le monde dans un nouvel âge d’obscurantisme. Pour cela, il reçoit l’aide inattendue de son « pater ex machina ». Ensemble, père et fils parviendront-ils à écrire une conclusion heureuse à cette uchronie politico-scientifique ?

  • Éditeur ‏ : ‎ LOMBARD (29 avril 2022)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 48 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2803670542
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2803670543
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 505 g

Guilhem sur Facebook en février :

« Les trois fantômes de Tesla » tome 3: ça se précise !

Jim

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