Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d’enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un oeil tourné vers un passé qui fout le camp, l’autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le coeur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu’il n’y a pas d’âge pour commettre un crime passionnel. (Synopsis de la BD)
Le tournage de l’adaptation cinématographique des Vieux Fourneaux, la bande dessinée de Wilfried Lupano et Paul Cauuet (Dargaud), va bientôt débuter sous la direction du scénariste Christophe Duthuron qui fait pour l’occasion ses débuts de réalisateur pour le grand écran.
Wilfried Lupano a lui-même signé le scénario de ce long métrage qui réunira dans les rôles principaux Pierre Richard
Ho la sympathique surprise. Je m’attendais à une suite quelconque et guère intéressante et en fait le film tient bien la route et s’inscrit dans la même veine que le premier. Le Coq reprend bien le rôle d’Antoine tenu par Giraud et on sent que Lupano est au scénario. Les dialogues sont bien ficelés et il y a toujours cette volonté de lier événements d’ampleurs et vie locale (comme une manière de rappeler que tout est lié). L’histoire bien qu’offrant des passages attendus et convenus fonctionne bien, ça touche ce qu’il faut et ça tombe jamais dans le mièvre et ce d’autant plus que cela résonne avec l’actualité (j’ai fortement pensé à ce qui s’est passé à Callac). J’apprécie aussi comment le film ne se conclue pas sur une résolution parfaite et bonne pour tout le monde. Ainsi les réfugiés ne sauveront pas le village de la désertification parce que ce n’est pas leur rôle de sauveur, eux ils veulent avoir une vie meilleur et on les aide juste parce qu’on est tous des humains.
Et in fine Eddy Mitchell compose un Mimille bien classe et Pierre Richard est toujours bien drôle.
