LES VIEUX FOURNEAUX t.1-7 (Wilfrid Lupano / Paul Cauuet)

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La critique de Les vieux fourneaux T.2 (simple - Dargaud) par vedge est disponible sur le site!

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La critique de Les vieux fourneaux T.3 (simple - Dargaud) par vedge est disponible sur le site!

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Gros succès, avec adaptation au cinéma.

Jim

Gros succès … mérité à mon sens ! Je ne connais pas de détracteurs … même d’un soir !

Le tome 5 des Vieux Fourneaux sortira le 9 novembre.

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Je regardais donc le classement GFK des meilleures ventes, et je constate que les quatre tomes des Vieux Fourneaux y figurent. Le film explique sans doute cela, ainsi que la sortie d’une édition sous jaquette du premier, qui a dû contribuer à relancer la machine.

Top 15 BD : semaine du 20 au 26 août 2018

  1. Les Vieux Fourneaux T1 (Ed. Dargaud)
  2. Nains T11 (Ed. Soleil) NOUVEAUTÉ
  3. Orcs & Gobelins T4 (Ed. Soleil) NOUVEAUTÉ
  4. La Mort Vivante (Ed. Comix Buro) NOUVEAUTÉ
  5. Les Profs T21 (Ed. Bamboo) NOUVEAUTÉ
  6. Les Légendaires Origines T5 (Ed. Delcourt)
  7. Les Vieux Fourneaux T2 (Ed. Dargaud)
  8. Laink et Terracid (Ed. Michel Lafon)
  9. Les Vieux Fourneaux T4 (Ed. Dargaud)
  10. Seuls T11 (Ed. Dupuis)
  11. Les Vieux Fourneaux T3 (Ed. Dargaud)
  12. Moins qu’hier, plus que demain (Ed. Glénat)
  13. Charlotte Impératrice T1 (Ed. Dargaud) NOUVEAUTÉ
  14. Il faut flinguer Ramirez T1 (Ed. Glénat)
  15. Dans la combi de Thomas Pesquet (Ed. Dargaud)

Etonnish, nein ?

Jim

En même temps, dans un tas de magasins, tu as des casiers en carton estampillés et blindés de Vieux Fourneaux … donc forcément, si ça vend pas, c’est que ça veut vraiment pas !

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LES VIEUX FOURNEAUX TOME 5 - BONS POUR L’ASILE

Retour à Paris pour Antoine, Mimile et Juliette. Le plan est simple : ramener Juliette auprès de sa mère, puis filer au Stade de France pour assister au match de rugby France-Australie. C’est du moins ce qui est prévu… Mais, désireuse de voir son père et son grand-père se rabibocher, Sophie les oblige à s’occuper ensemble de Juliette jusqu’au lendemain. Mimile ne peut donc compter que sur Pierrot pour l’accompagner au match. Or, Pierrot l’anarchiste mène un nouveau combat : il s’est engagé en faveur des migrants. Alors vous pensez bien qu’assister à un match opposant la France, qui refuse d’accueillir les migrants, à l’Australie, qui ne pense qu’à les entasser dans des camps, bafouant ainsi les droits de l’homme, c’est hors de question ! Mimile n’a plus pour seule compagnie que ses désillusions… Et si lui aussi était bon pour l’asile ?

PAGINATION. 56 PAGES

FORMAT. 225x298

EAN. 9782505071419

PRIX : 12 EUR

SORTIE LE 09/11/2018

Je me suis mis très tard aux Vieux Fourneaux. Et encore, je n’ai lu que les deux premiers.

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Je suis plutôt amateur du boulot de Lupano, dont je découvre des œuvres récentes (Traquemage, Un océan d’amour) ou moins récentes (Little Big Joe) et qui m’enchantent par leur humour mais également par leur construction (le scénariste ayant la capacité de créer des situations qui dégénèrent avec un visible et malin plaisir).

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Bon, pour ce qui est des Vieux Fourneaux, j’ai sans doute été victime du « syndrome de la bonne réputation », qui veut qu’on aborde une œuvre saluée unanimement, et qu’on s’attend à quelque chose de colossal. Cependant, le premier tome ne m’a pas emballé outre mesure. J’ai trouvé ça très bien, mais mes lectures précédentes (notamment son Valérian, qui m’avait laissé étourdi et hilare) m’avait malencontreusement préparé à autre chose.

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J’ai davantage préféré le tome 2, sans doute parce que la déferlante de références et d’allusions politiques m’a emporté. La critique du libéralisme, qui transparaît dans d’autres œuvres (voir le tome 2 de Traquemage ou encore Un océan d’amour) est ici librement exprimée, et qu’est-ce que c’est drôle. Je vais avoir du mal à acheter une baguette, désormais.

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Je ne suis pas fan du dessin de Cauuet, mais force est de reconnaître qu’il est parfaitement en adéquation avec le propos : les personnages sont vivants, les attitudes super expressives (ah les sales mômes du tome 2, ils sont parfaits), les décors travaillés et cohérents. Je n’arrive pas à mettre le doigt sur le petit quelque chose qui m’ennuie, mais en tout cas, l’association des deux est parfaite.

Je lirai les suivants à l’occasion. Mais j’ai été plus impressionné par d’autres productions de Lupano.

Jim

1 « J'aime »

Pour les amateurs du boulot de Lupano, j’ai évoqué d’autres œuvres :

Little Big Joe

Traquemage

Un océan d’amour

J’ai failli prendre les deux suivants, mais j’ai pris le diptyque Giant à la place (et le bouquiniste avait une pile de Jonathan Cartland à vil prix, ainsi qu’un stock de Galaxie et de Fiction pour une miette de pain). Donc les deux tomes suivants attendront.

Jim

ils seront facilement trouvable avec la sortie du #5 en novembre.

Ils le sont déjà : ils sont partout !

Jim

Il était attendu comme le loup blanc et plus que certains titre classique. Le nouveau Vieux fourneaux vient de sortir. Alors bonne blague, on va se fendre la poire comme d’hab, ça va être drôle de voir trois vieux faire chier le monde.

Eh bien non. Un bon gros non.

Nos trois amis sont séparé, chacun ayant une obligation ou des envies.
Pierrot va voir un bout de son passé qui va s’avérer devenir honteux pour lui, Mimille va voir ses souvenirs être sali de la pire sorte et va devoir réagir, quand à Antoine il va devoir renoué avec son passé de gré ou de force. Enfin Sophie tire les ficelles pour reconstituer une famille pour sa fille.

Un album doux amère, on est très loin de l’humour grinçant qui a fait mouche. Lupano à décidé d’emmener ses personnages sur des pentes plus tristes et parfois savonneuses. Le pathos est utilisé avec parcimonie, même si parfois c’est un poil trop. Une nouvelle direction pour un album très bon, avec un semblant de recette similaire, et pourtant totalement différend.

Alors, pas encore lu (ni acheté), mais en même temps, c’est pas étonnant. Y a dès le troisième épisode une capacité à évoquer des sujets qui fâchent et des douleurs qui s’installent, assez étonnante, et même si Lupano parvient à faire rire avec, n’empêche qu’il y a de la douleur et de la mélancolie. Donc ce que tu dis me semble assez cohérent par rapport à ce qui a été fait dans les tomes précédents.

Jim

Moi je trouve que ça arrive surtout dans le quatrième et que la douleur et mélancolie ne sont qu’un ressort secondaire. L’humour étant le ressort premier.

Là c’est vraiment inverser.

Les troisième et quatrième remuent des choses douloureuses. D’après ce que tu dis, le glissement de la série est donc progressif.

Jim

tout à fait.

Ce qui, d’ailleurs, est intéressant : là encore, je précise je ne l’ai pas lu, ce cinquième tome, mais cela donne l’impression que Lupano profite de l’espace de liberté que lui offre le succès de sa série pour l’enrichir, la diversifier, et explorer des tonalités qu’il n’a fait qu’évoquer. C’est bien.

Jim