L'ÉTOILE DU DÉSERT t.1-4 (Stephen Desberg / Enrico Marini, Hugues Labiano)

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La critique de L’étoile du désert T.3 (simple - Dargaud) par vedge est disponible sur le site!

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Sean Connery dans le rôle principal.

Jim

Politicien à Washington, Matt Montgomery croit en la civilisation, en la démocratie, en la loi. Mais quand sa femme et sa fille sont assassinées dans sa maison cossue, il part en quête des tueurs. Sa mission le conduit à Topeka, au bout de la ligne de chemin de fer en cours de construction, et découvre ce qui se déroule à la frontière de la civilisation.

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La série L’Étoile du désert, si elle connaît quatre tomes, demeure fameuse grâce au premier cycle, réalisé par Stephen Desberg au scénario et Enrico Marini au dessin. Et aussi par son personnage central, qui emprunte les traits de Sean Connery.

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Le récit met en présence deux personnages diamétralement opposés et pourtant si semblables : d’un côté Montgomery qui affiche une allure massive et presque sauvage alors qu’il incarne la modernité et la ville, et de l’autre Cauldray, dandy guindé et pâle qui défend la nature sauvage. Pourtant, ces deux-là finissent par se rejoindre dans leur quête d’une vie aussi humble que naturelle, loin des contingences de la civilisation.

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Le personnage du politicien, pour costaud et bon tireur qu’il soit, cherche l’information, donc ne va pas à la bagarre immédiatement. De plus, il est confronté à des brutes épaisses qui le surpassent en nombre et en force, de sorte que les premiers combats tournent en sa défaveur. À la fin du premier tome, il ne sort pas grandi de sa quête.

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Le deuxième tome, par un jeu de symétrie, met l’accent sur Cauldray, le méchant. Et c’est là que se déroule réellement l’enquête, qui conduit Montgomery à découvrir qui est l’assassin de sa famille, et qui a gravé au couteau la fameuse étoile du désert sur la poitrine de sa fille morte. Il comprend également quelle est sa part de responsabilité dans cette succession d’événements tragiques.

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Si le rythme est parfois un peu lent, surtout dans le premier tome, la voix off est bien souvent envahissante, même si la plume est élégante. Quant à Marini, il livre là certaines de ses plus belles planches, recourant à des ombres lourdes et des aplats noirs du meilleur effet.

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Une intégrale du premier cycle (donc les tomes 1 et 2) a connu plusieurs versions, en 2001, 2006 et 2010. J’ai pour ma part la deuxième, qui propose une magnifique illustration de couverture et des bonus assez sympas.

Jim

Il y a donc un deuxième cycle, de deux tomes également, cette fois-ci dessiné par Hugues Labiano.

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Et que personnellement, je n’ai pas lu.

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Jim