Après, peut-être que tu peux être sensible à ce qui me rebute. Lis mes commentaires sur Final Incal (que je suis parvenu à relire, contrairement à L’Incal, qui me tombe toujours des mains). Mais pour la série mère, entre le symbolisme lourdingue, la psychologie à base de métaphores sexuels, l’humour gras et les trous de scénario, y a plein de choses qui me semblent foireuses.
Je crois que chez Jodorwsky, je n’aime que La Folle du Sacré-Cœur (qui place ses obsessions dans le monde réel, avec un personnage central qui est un décalque de lui-même, et ça a une saveur d’auto-dérision bienvenue), Bouncer (mais vraisemblablement à cause de l’influence de Boucq sur le récit) et quelques récits plus courts, genre Les Yeux du Chat. Mais dans l’ensemble, j’ai tendance à le fuir comme la peste : les trucs genre Aleph-Tau, le Lama Blanc, le Méta-Baron ou les Technopères, c’est catégoriquement niet : pas possible !
J’avais bien aimé Aleph-Tau quand je l’ai lu (mais je ne l’ai pas relu depuis et n’en ai qu’un vague souvenir… Je ne suis même pas sûr d’avoir tout lu), les Méta-Barons, ça m’a diverti, sans plus (mais ça m’en a mis plein les mirettes), L’Incal, j’ai lu ça il y a bien longtemps aussi et, euh, je n’ai pas tout compris (et, comme pour Aleph-Tau, je ne suis pas certain d’être allé au bout). Le Lama Blanc, je n’ai pas fini le premier tome. Les Technopères et Mégalex, j’ai vite vu que ça n’allait pas être pour moi.
Bon, ça remonte à loin, ces lectures… Mais ça ne m’a jamais donné envie d’y retourner.
Nouvelle déclinaison de L’Incal, avec Psychoverse, un récit écrit par Mark Russell et illustré par Yanick Paquette :
L’INCAL : PSYCHOVERSE
Dans une préquelle choquante et explosive de la légendaire et best-seller de la saga INCAL, préparez-vous à entrer… dans le Psychoverse.
Un royaume fait de pur potentiel et de possibilité connu sous le nom de Psychoverse a déclaré la guerre à toute réalité matérielle, et les seuls qui peuvent le sauver sont le mortel Metabaron, le cape et épée Kill Wolfhead et le maladroit John DiFool.
Auteurs: Mark Russell (Scénariste) Yanick Paquette (Art)
Date: 15 novembre 2022
Format: 120 pages - Couleur
Pour l’instant, je n’ai croisé que la couverture américaine, mais quand j’ai la version française, j’ouvre un nouveau sujet :