L'INTERVIEW QUI TUE ! (Seth Rogen & Evan Goldberg)

[quote=« Le Doc »]Oui, cette histoire a pris des proportions assez hallucinantes. Et le recul de Sony crée un précédent inédit. C’est peut-être con mais à partir de maintenant, je me demande même si la menace du cyber-terrorisme sera brandie dès qu’un film traitera d’un sujet « polémique », qu’il soit politique ou religieux…
Après tout, si ça a marché une fois… :frowning:[/quote]

Cela dit, Obama avait appelé à aller au cinéma… Le seul responsable du retrait, ici, c’est bien Sony.
Ce n’est pas parce qu’une firme a reculé qu’une autre le ferait.

Concernant le billet de Nikolavitch : si j’étais un politique, mon piratage ciblerait également les instituts de sondages… Pas pour les menacer, juste pour modifier ma cote de popularité (une modification discrète est à mon avis plus efficace qu’une menace pour ça) ! ~____^

Tori.

[quote=« barney stinson »]apparemment si :open_mouth: :open_mouth:

thewrap.com/steve-carells-no … sony-hack/

c’est peut être pas un mal que le film soit annulé du coup[/quote]

Je suis assez d’accord. La BD n’a rien d’un thriller. :open_mouth:

Les nords coréens n’ont pas d’humour x)

C’est bizarre ceci dit, y’a eu plein d’autres films qui auraient pu provoquer des problèmes bien plus gros (Zero Dark Thirty par exemple, vu le sujet). Mais faut croire que tout le monde n’est pas doué en piratage x)

Et à côté de ça, en Corée du Nord, on parle des américains comme les ennemis et je suis sûr qu’ils ont des programmes d’entrainement pour tuer les pontes américaines. C’est l’hopital qui se fout de la charité.

Revirement dans l’affaire de L’Interview qui tue !
La sortie nationale est toujours annulée pour le moment, mais Sony a pris la décision de maintenir une sortie limitée dans plusieurs cinémas indépendants (dont Alamo Drafthouse et Plaza Atlanta, les cinémas qui désiraient projeter Team America à la place de The Interview - voir page précédente) à la date du 25 décembre.

[quote]Sony Pictures Entertainment today announced that The Interview will have a limited theatrical release in the United States on Christmas Day.

“We have never given up on releasing The Interview and we’re excited our movie will be in a number of theaters on Christmas Day,” said Michael Lynton, Chairman and CEO of Sony Entertainment. “At the same time, we are continuing our efforts to secure more platforms and more theaters so that this movie reaches the largest possible audience.”

“I want to thank our talent on The Interview and our employees, who have worked tirelessly through the many challenges we have all faced over the last month. While we hope this is only the first step of the film’s release, we are proud to make it available to the public and to have stood up to those who attempted to suppress free speech.”[/quote]

Quel feuilleton à rebondissements.
D’ici que les pontes de Sony se disent que c’est pas mal comme technique de promo, de se faire passer pour des dégonflés du slibard…

J’ai cru comprendre cependant que quelques exploitants se demandent maintenant si c’est judicieux, cette sortie limitée à quelques salles.

Le film sera également bientôt disponible en VOD sur certaines plateformes (YouTube Movies, Google Play, Microsoft’s Xbox Video…et Netflix devrait suivre)…

[quote=« KabFC »]

[quote=« barney stinson »]apparemment si :open_mouth: :open_mouth:

thewrap.com/steve-carells-no … sony-hack/

c’est peut être pas un mal que le film soit annulé du coup[/quote]

Je suis assez d’accord. La BD n’a rien d’un thriller. :open_mouth:[/quote]

et du coup,vu le changement radical de ton envisagé, pourquoi acheter les droits (et la question est valable pour beaucoup d’autres œuvres) ? Les scénaristes sont à ce point à la rue pour ne pas pas envisager seuls un thriller en Corée du Nord sans acheter les droits de quelque chose et en changer l’esprit?

L’interview qui tue ! sortira finalement en France le 28 janvier.

Tiens, tiens : le voilà donc (il est sorti en VOD la semaine dernière), le film qui a fait trembler l’industrie cinématographique hollywoodienne, voire le « monde libre », sur ses bases. Il aurait été formidable que le film soit une perle, un petit bijou, un travail qui donne envie de se battre pour… Soyons clair, il n’en est rien. Ce qui ne change rien à la lâcheté et la veulerie des producteurs de la chose, hein : que le film soit inepte ne change rien au débat, dans le fond.
C’est juste dommage qu’un bon potentiel se trouve ainsi gâché : le film est très fainéant, en plus d’être idéologiquement confus (à dessein, pour ménager la chèvre et le choux…).

Et pourtant ça partait pas si mal : Rogen et Franco (excellent dans le registre comique, celui-là) jouent deux journaleux de caniveau qui veulent se refaire une réputation avec un vrai « coup », à savoir l’interview que l’on sait. Comme souvent quand ces deux acteurs sont réunis, et de manière un peu contre-intuitive, c’est Franco qui joue le benêt et qui porte les gags les plus crétins, et il s’en sort parfaitement le bougre. Il y a quelques scènes vraiment marrantes durant l’exposition du film, comme ces vraies / fausses interviews d’Eminem et Rob Lowe (ils ne semblent pas manquer d’auto-dérision, ces deux-là…).
Puis ça se gâte, même si on rigole bien pendant presque tout le film. Le film se repose un peu trop sur son dispositif, et n’en tire guère de surprises passé un certain point.

Quant à la fin, elle est carrément laborieuse : se prenant presque pour un authentique thriller politique à la « Argo », et oubliant d’être drôle au passage, le film, à l’exclusion de quelques gags assez gores et plutôt marrants (les doigts bouffés…), se ramasse complètement dans sa dernière ligne droite.
Et le fameux Kim Jong-Un, alors ? Incarné par un acteur pas très ressemblant au final (mais bon, tous ces asiatiques se ressemblent un peu, non ? On a l’impression que c’est ce que la production s’est dit, en étant méchant…), le perso pose un vrai problème de positionnement. Au début, on se dit que les auteurs tiennent potentiellement une grande idée absurde : faire de Kim Jong-Un un benêt dépassé par les évènements mais plutôt sympa au fond (sans aucun rapport avec sa contrepartie « réelle », donc) qui aurait pu servir de véhicule à la dénonciation des systèmes de propagande et de désinformation mis en place des deux côtés.
Mais le jeune dictateur redevient vite une sorte de Docteur Fatalis diabolique, contrecarré par le courage sans limites de ces sacrés journaleux américains (de vrais héros, ceux-là). En fait, le film essaie de jouer sur plusieurs tableaux et n’y parvient pas, ne parvenant qu’à une pénible confusion des genres et des discours (mine de rien, essayer de rendre le dictateur nord-coréen flippant ne fait que ruiner la dimension comique du film). Et on a pas bien compris ce que les auteurs pensaient de ces tentatives de « mise hors d’état de nuire » (des assassinats politiques, pour le dire autrement) devenues une spécialité américaine très assumée depuis quelques années (drones et compagnie) sans que ça n’émeuve grand monde en Occident…

Si on rajoute à cette mesclaille des placements de produits d’un genre nouveau (une chanson de Katy Perry joue un rôle important dans l’intrigue : c’est une artiste Sony, qui produit le film…), voilà un projet au « capital antipathie » certain, malgré les talents impliqués (le film a une photo qui claque comme c’est pas possible, grâce au chef-op’ surdoué Brandon Trost) et un James Franco vraiment, vraiment marrant.

[quote=« Photonik »] Il y a quelques scènes vraiment marrantes durant l’exposition du film, comme ces vraies / fausses interviews d’Eminem et Rob Lowe (ils ne semblent pas manquer d’auto-dérision, ces deux-là…).
Puis ça se gâte, même si on rigole bien pendant presque tout le film. Le film se repose un peu trop sur son dispositif, et n’en tire guère de surprises passé un certain point.

[/quote]

pareil