LOCKE & KEY t. 1-6 (Joe Hill / Gabriel Rodriguez) + INTÉGRALE

[quote=« Lord-of-babylon »]…]

C’est HS mais c’est comme pour les séries TV je comprends plus le plaisir qu’il y a de regarder des séries par paquet d’épisodes pour moi c’est dénaturer la nature de l’oeuvre. …]
[/quote]

Pour ma part je suis adepte de ce que Michel de Certeau a appelé le braconnage culturel (et je l’était même avnt de connaitre l’oeuvre de Certeau), ainsi j’ai parfois regardé des séries télévisées en enchaînant plusieurs épisodes à la suite, tout comme j’ai déjà regardé un film en plusieurs fois. Idem pour la bande dessinée.
Par exemple en ce moment je lis la série Frankenstein agent of Shade, selon un rythme qui n’est pas celui de sa parution originelle.
Est-ce que je dénature l’oeuvre ?

Autre exemple :je viens d’acheter le recueil de Deadpool où celui-ci s’attaque aux grandes figures littéraires : est-ce que je vais le lire au rythme d’un numéro par mois ?

Bien sûr que non.

Est-ce que la Joconde, pour prendre l’exemple d’une oeuvre (d’art) a été peinte pour être vue dans un musée ?
Non, bien sûr.
Sous un éclairage électrique ? Encore moins.

Et un roman, c’est quoi le rythme ?

Par exemple il y a quelques années j’ai lu La Ligne Verte de Stephen King (on reveint un peu dans le sujet) selon un rythme de feuilleton, tel que l’avait voulu l’auteur (1 épisode/mois).
C’est **Librio **qui avait fait ça, en 1995 ou 1996.
Non seulement **King **voulait un tel rythme de parution, mais il devait soit-disant l’écrire au même rythme qu’un feuilletoniste de la « grande époque » c’est-à-dire dans l’urgence.
Déjà je me demande si les lecteurs d’aujourd’hui qui lisent ce roman connaissent ce dispositif ? (peut-être en parle-t-on dans la préface ?)
Ensuite quelle différence cela fait-il de le lire d’une manière ou d’une autre ?
**King **a-t-il vraiment écrit ce feuilleton comme il l’a dit à l’époque ?
Ou était-ce une opération commerciale ?
Et surtout si je n’avais pas été au courant, cela aurait-il ou non influencé mon appréciation de l’histoire ?

Je ne sais bien sûr pas pour toi, mais en ce qui me concerne je ne regarde pas (ni ne lis, ni n’écoute) que des chefs-d’œuvre inoubliables (et je ne dis pas ça en mauvaise part), dont le « travail d’écriture » est peut être efficace, mais pas forcément « littéraire ».

Pas forcément de mon point de vue.

Non bien sur

Ça contredit ce que j’écris plus haut mais à la relecture et à ce que tu réponds, je me rend compte que le terme est bien trop fort. On ne dénature pas l’œuvre car nous ne somme pas acteur du processus de production ou de diffusion. Par contre on modifie clairement notre façon d’aborder celle-ci en changeant le rythme de diffusion tel qu’il est assimilé dans le processus créatif de l’auteur.

Pour moi les contraintes de production et de diffusion sont des éléments déterminants dans la manière d’écrire. Je prend un exemple simple : un épisode d’un drama ou d’une sitcom US fut pendant longtemps construit sur une structure en cinq actes. Pourquoi ? Parce qu’ils correspondent au nombre de coupure pub. Ainsi chaque acte est rythmé de manière à peu prêt équivalente avec notamment un rebondissement juste avant la coupure. Ces contraintes ont eu pour conséquence de participer au fait que les séries US sont très rythmés et vives.

Quand le cable payant et sans pub a explosé dans les années 90, des créateurs ce sont rendus compte que l’absence de pub leur permettait d’offrir une narration différente. Regarde un épisode des Sopranos il y a clairement une différence d’approche dans l’écriture par rapport à un drama diffusé sur un network (et au delà de ça le fait de ne pas dépendre des revenus publicitaires mais de revenus d’abonnement modifie aussi ta façon d’écrire et te permet de faire des choses différentes)

[quote]Est-ce que la Joconde, pour prendre l’exemple d’une oeuvre (d’art) a été peinte pour être vue dans un musée ?
Non, bien sûr.
Sous un éclairage électrique ? Encore moins.[/quote]

Bien sur et pour ma part quand je vais à des expos, je peste souvent contre le mauvais éclairage des peintures qui m’empêche de bien les observer. On est bien dans un cas où le changement de vision d’une oeuvre peut jouer sur notre approche de celle-ci.

Concernant les romans je pense que tu fais un amalgame entre le temps que l’auteur écrit (son temps de travail si je puis dire) et les spécificités (dont le temps) qu’il doit ou veut prendre en compte. Un roman ca peut se lire d’une traite comme par petit bout mais l’auteur à pu mettre des années à l’écrire. Une série, en temps normal et de manière générale, se regarde au rythme d’un épisode par semaine et pourtant le (ou les) scénaristes buchent sur les scripts pendants des jours et des jours. Les films c’est pareil, ca se conçoit comme une histoire d’1h30, 2h00 ou 3h00 mais ca prend des semaines et des semaines à être écrire et réalisé (voire des mois ou des années). Je pense qu’il ne faut pas confondre ces deux choses.

Concernant ton exemple de La ligne verte, il se trouve que je l’ai lu en direct soit à un rythme d’un tome (sur les six) tous les deux mois et l’ayant relu plusieurs fois depuis d’une traite il y a bien des effets (notamment la récurrence d’un résumé à chaque tome) qui fonctionne dans une logique de feuilleton mais paraisse et incongru pour un roman. De mémoire la compilation ne modifie rien et je crois me rappeler qu’elle conserve les préface et conclusion de King qui explique la démarche de feuilleton (notamment dans le plaisir du rendez-vous).

Si pour toi connaître les opinions religieuses ou politique d’un auteur peuvent influencer ton appréciation de l’histoire je pense qu’il est normal que connaître les conditions de diffusion quand celles-ci sont liés au processus de créations peuvent également influencé cette interprétation.

Pour ma part je constate qu’il y a souvent une différence de perception d’une série entre ceux qui la découvre en direct et ceux qui la découvre en dvd (ou plus tard) au rythme de plusieurs épisodes par soir.

Et pour ma part j’ai l’exemple de Lost en tête que j’ai découvert sur la fin et que j’ai regardé à raison d’un épisode par jour (mais en ayant des moments où j’en ai regardé plusieurs d’affilé). J’ai trouvé cette série géniale mais j’ai compris aussi pourquoi elle fut décrié sur son rythme à l’époque, notamment sur la saison

(et accessoirement tu as là un véritable exemple d’une oeuvre en total work in progress et il est intéressant de connaître les aléas de la production liés à la réception du public quand on regarde la saison 3)

Je t’avoue que je ne comprend pas ce que tu veux dire.

[quote]

Pas forcément de mon point de vue.[/quote]

Après je ne dis pas qu’on ne peut pas l’apprécier mais si ton œuvre fonctionne mieux en dehors du format pour lequel tu l’a crée il y a un blême. On le voit dans les comic je trouve avec ces scénaristes qui proposent des séries qui passe mieux à la lecture en tpb que mensuellement.

Pour reprendre mon cas de Lost. J’adore la série mais si je me suis dis qu’elle fonctionne mieux en la regardant d’un rythme plus soutenue c’est qu’il y a quelque chose qui n’a pas fonctionné.

[quote]Ça contredit ce que j’écris plus haut mais à la relecture et à ce que tu réponds, je me rend compte que le terme est bien trop fort. On ne dénature pas l’œuvre car nous ne somme pas acteur du processus de production ou de diffusion. Par contre on modifie clairement notre façon d’aborder celle-ci en changeant le rythme de diffusion tel qu’il est assimilé dans le processus créatif de l’auteur.

Pour moi les contraintes de production et de diffusion sont des éléments déterminants dans la manière d’écrire. Je prend un exemple simple : un épisode d’un drama ou d’une sitcom US fut pendant longtemps construit sur une structure en cinq actes. Pourquoi ? Parce qu’ils correspondent au nombre de coupure pub. Ainsi chaque acte est rythmé de manière à peu prêt équivalente avec notamment un rebondissement juste avant la coupure. Ces contraintes ont eu pour conséquence de participer au fait que les séries US sont très rythmés et vives.

Quand le cable payant et sans pub a explosé dans les années 90, des créateurs ce sont rendus compte que l’absence de pub leur permettait d’offrir une narration différente. Regarde un épisode des Sopranos il y a clairement une différence d’approche dans l’écriture par rapport à un drama diffusé sur un network (et au delà de ça le fait de ne pas dépendre des revenus publicitaires mais de revenus d’abonnement modifie aussi ta façon d’écrire et te permet de faire des choses différentes)[/quote]

Je n’ai pas dis le contraire.

Non, je ne fais pas d’amalgame, je demande quel est le rythme de lecture d’un roman ?
Et peut-être n’y en a-t-il pas ? (Question rhétorique)
Donc chacun son rythme, non ? (Idem)

Ben, je ne confonds pas les deux choses.

Pour le processus de diffusion il y a connaître d’une part, et l’appliquer d’autre part.
Il se trouve que j’ai lu par exemple Le Comte de Monte-Cristo, il ne m’est pas venu à l’esprit de le lire dans les conditions de diffusion.
Toi c’est ce que tu fais ?

[quote]
Pour ma part je constate qu’il y a souvent une différence de perception d’une série entre ceux qui la découvre en direct et ceux qui la découvre en dvd (ou plus tard) au rythme de plusieurs épisodes par soir.

Et pour ma part j’ai l’exemple de Lost en tête que j’ai découvert sur la fin et que j’ai regardé à raison d’un épisode par jour (mais en ayant des moments où j’en ai regardé plusieurs d’affilé). J’ai trouvé cette série géniale mais j’ai compris aussi pourquoi elle fut décrié sur son rythme à l’époque, notamment sur la saison

(et accessoirement tu as là un véritable exemple d’une oeuvre en total work in progress et il est intéressant de connaître les aléas de la production liés à la réception du public quand on regarde la saison 3)[/quote]

Exemple intéressant puisque je ne sais même pas si en **France **la diffusion à la télévision respectait le rythme U.S, sans parler des coupures pub.
Mais je ne peux rien dire sur cette série puisque dés le premier épisode de la deuxième saison j’ai laissé tomber.
Trop mauvais à mon goût.

Je t’avoue que je ne comprend pas ce que tu veux dire.[/quote]

Je dis que la qualité d’écriture n’est pas toujours présente dans ce que je lis ou que je regarde, il y aune part « d’alimentaire », et que quelque soit la façon dont je l’appréhende il n’y aura pas « d’écriture ».

Mais ces comic book dont tu parles sont surement écris pour un format de recueil, ils fonctionnent par arcs, ce qui n’empêche pas certaines séries d’être lisibles dans les deux formats : mensuel et receuil.

Sinon ton intégrale des X-Men tu l’as lit sur un an ?

Celle d’une série Franco-belge sur plusieurs années ?

Et un film, c’est toujours un écran de cinéma ?

Reste que pourquoi pas, mais en ce qui me concerne je ne me contraint pas à lire une série au rythme d’un numéro par an lorsque j’achète l’intégrale, voir plusieurs années, idem pour le cinéma : la majorité des films que je vois c’est sur un écran qui n’est pas celui du cinéma.
Et les séries télés je les vois à mon rythme.

[quote]Non, je ne fais pas d’amalgame, je demande quel est le rythme de lecture d’un roman ?
Et peut-être n’y en a-t-il pas ? (Question rhétorique)
Donc chacun son rythme, non ? (Idem)[/quote]

Pour un roman bien sur mais là on parle d’une oeuvre construite pour être un tout unitaire on est loin de série qui se construisent sur la base de multiples récit (c’est comme ton exemple sur la peinture c’est intéressant mais je crois que ça n’a rien à voir avec le processus de visionnage de feuilleton dont je parle plus haut)

Que la majeure partie de la production télévisuelle ne soit que des histoires « alimentaires » personne ne le nie (ca fait partie du charme je trouve) ca n’empêche pas le boulot bien fait et la reconnaissance de celui-ci via le rythme de visionnage au plus prêt des conditions originales. Ou du moins la prise en compte de celui-ci dans sa perception ou son appréciation.

Dans ce cas là ce sont de bonne histoire qui arrive à jouer de multiples contraintes. Je te parle de comic qui n’arrive à fonctionner qu’en terme d’arc pour la parution en tpb, si ces histoires ne fonctionne qu’ainsi et paraisse ennuyante et vide en lecture mensuel c’est là qu’il y a un problème à mon sens.

[quote]Pour le processus de diffusion il y a connaître d’une part, et l’appliquer d’autre part.
Il se trouve que j’ai lu par exemple Le Comte de Monte-Cristo, il ne m’est pas venu à l’esprit de le lire dans les conditions de diffusion.
Toi c’est ce que tu fais ? [/quote]

[quote]Sinon ton intégrale des X-Men tu l’as lit sur un an ?

Celle d’une série Franco-belge sur plusieurs années ?

Et un film, c’est toujours un écran de cinéma ?[/quote]

Dans la mesure du possible et vu que j’ai une excellente salle de ciné d’art et d’essai qui fait plein de rediff et rétro ouais j’essaye au maximum d’aller voir mes films au cinéma :smiley:

(mais là on parle de conditions de visionnage vis à vis du support pas vis à vis du rythme ça me semble différent*)

Pour le reste non. Bien sur que non. Mais relis mon premier message, je dénonce avant tout un visionnage que je trouve trop intensif pour être agréable ou permettant de bien apprécier une série.

Je ne dis pas qu’il faut tout le temps respecter le rythme de diffusion mais s’en imposer un me semble une bonne chose. Non je ne lis pas mes intégrales sur l’année mais un ou deux épisodes par jour, non je ne regarde pas mes séries (du moins la plupart) à raison d’un épisode par semaine (quoique**) mais à raison d’un épisode par jour.

Ca me permet de souffler entre chaque épisode, de les apprécier en tant que tel et de créer un petit sentiment d’attente que j’apprécie particulièrement.

Les USA ont cinq coupures pub de manière générale, la France une seule. Historiquement et globalement les séries sont diffusés à raison de deux ou trois épisodes par soirée en France. C’est d’ailleurs à mon sens l’une des grandes raisons de notre manière de consommer et de percevoir les séries aujourd’hui. Ce fut le cas pour Lost

(HS mais c’est d’ailleurs intéressant de voir aussi l’évolution des modes de narrations avec l’arrivée de chaines tel que Netflix qui te propose des créations originales en intégralité. Un truc que j’avais trouvé mortel avec le projet de la saison 4 d’Arrested Developpment c’est que son créateur avait voulut écrire sa série de tel manière à ce qu’on puisse la regarder dans n’importe quel ordre. Dommage qu’il ai renoncé à faire cela mais l’idée est follement excitante)

Je termine

Voila tout à fait et je rajouterais « et le prendre en compte dans sa perception ». Je ne dis pas plus que cela. J’ai déjà maté des séries par paquet d’épisodes et je le referais (perso c’est le signe que je suis grave accro) il n’empêche que je trouve qu’on perds plus qu’on y gagne à regarder ainsi et que les séries qui ne sont agréable que de cette manière ont loupé le coche.

  • d’ailleurs si beaucoup de gens tente de recréer les conditions d’un visionnage cinéma chez eux (via le matos par exemple) afin d’être au plus prêt de celui-ci pourquoi ne pouvons nous pas tenter de recréer les conditions d’un visionnage série ?

**vu le paquet de série que je regarde en ce moment (Hannibal, Six Feet Under, Hill Street Blues, LillyHammer et Farscape) j’en suis quasiment à un épisode par semaine.

Je crois que nous avons fait le tour du sujet, cela a été un plaisir (sans ironie de ma part). :wink:

Yep moi aussi :smiley:

Pour certains films, même si notre perception ne serait pas forcément différente entre une vision sur un écran de cinéma et une vision sur un écran de salon, le visionnage dans une salle obscure apporte quand même un plus indéniable dans les sensations ressenties. Regarder J’ai rencontré le diable ou Gravity dans une salle de cinéma avec le son adéquat, ça fait son petit effet.

Est-ce que ce n’est pas aussi le fait d’être en présence de gens qui ne te connaissent mais qui vont partager la même expérience que toi, voir même déchiffrer la façon dont ton corps réagit aux images, qui donne un plus à ton ressenti ?

J’en suis sûr, mais par exemple en ce qui me concerne les désagréments de la salle de cinéma sont trop importants et ne compense pas le plus qu’elle peut apporter.
Donc je me satisfait de voir les film dans d’autres conditions.

:wink:

[quote=« Jack! »]

ou Gravity dans une salle de cinéma avec le son adéquat, ça fait son petit effet.
Est-ce que ce n’est pas aussi le fait d’être en présence de gens qui ne te connaissent mais qui vont partager la même expérience que toi, voir même déchiffrer la façon dont ton corps réagit aux images, qui donne un plus à ton ressenti ?[/quote]

Dans mon cas, je ne crois pas que ça joue, je me débrouille d’ailleurs souvent pour aller aux premières séances du matin pour éviter qu’il y ait du monde. Et dès que les lumières s’éteignent, je ne m’occupe plus que du film, et l’image et le son réussissent à m’absorber totalement le plus souvent (ça fait une paye que je n’ai pas été gêné par le type qui bouffe son pop corn, l’autre qui laisse son téléphone sonner, etc…). Et quand j’étais devant J’ai rencontré le diable, pour lequel je ne m’étais pas renseigné sauf pour le nom du réalisateur que je suis assidûment, et avec l’image sur grand écran et le son décuplé par les enceintes, j’avais les nerfs en pelote pendant toute la durée du film, tiraillé entre la virtuosité de la réalisation et les événements horribles du scénario qui défilaient devant les images. ça doit l’être une des expériences les plus marquantes que j’ai eu au cinéma, à tel point d’ailleurs que je n’ai pas encore osé le regarder une deuxième fois. Et même si j’avais le cœur qui battait et l’appréhension du déroulement du film, ça m’a donné des sensations incroyables qui n’auraient pas été aussi intenses sans un son et un écran de cinéma. C’est vrai que c’est pas si souvent que ça m’arrive, mais quand ça arrive, ça laisse des souvenirs impérissables.

http://img839.imageshack.us/img839/5661/893945119.jpg

On m’a offert le premier tome, tout récemment, en VF, donc je découvre sur le tard (mais vieux motard que j’aimais, hein…). Hé bien c’est tout sympa, ça. Thème pas con (revisiter la maison hantée en postulant que c’est la clé qui change la destination de la porte, c’est très finement joué). Curieux de lire la suite.
J’aime beaucoup la narration : chaque page a ses astuces narratives, ses symétries, ses immobilités, tout ça. Y a une volonté de penser la planche en tant que BD, pas simplement en tant que succession d’images, ce qui donne l’impression, pour le lecteur, d’avoir un récit qui ne pourrait pas être fait autrement. C’est très agréable, et très ambitieux.
Après, j’aime pas du tout le dessin, c’est soigné, propre, clair, avec des choix d’encrage forts, mais c’est franchement pas ma came. Cela dit, les personnages sont attachants et le récit intriguant, donc j’ai rapidement oublié le dessin.
Si j’ai l’occasion, je lirai la suite avec plaisir.

Jim

Hésite pas. Je trouve que Hill & Rodriguez fournissent encore plus d’idée dans la suite toujours en corrélation avec les clés notamment la clé de tête ou une grande bataille épique dans le tome 3.

(surtout le tome 4 qui contient un melting pot d’hommage graphique à un tas d’auteurs notamment Waterson et Kirby).

Purée j’ai hâte qu’on ai le final.

Le premier tome, très bien au demeurant, ne fait qu’effleurer la véritable thématique et les enjeux de la série, puisque l’accent est surtout mis ici sur l’aspect slasher du conflit entre les Locke et Sam Lesser.

Fonce, la suite devrait t’apporter encore plus de plaisir.

Totalement d’accord. J’ai aimé le premier tome, surtout pour la qualité d’écriture de Joe Hill, mais j’ai vraiment accroché au second. L’histoire prend de l’épaisseur, les personnages aussi et Rodriguez, qui m’a fait un peu la même impression que toi au début, a finit par me convaincre ensuite, et pas à moitié. Je suis fan maintenant.

Excellente nouvelle! Ca fait plaisir de lire ce genre de retour.

Le truc c’est que The Cape (le premier) était lui-même une surprise : annoncé nulle part, sorti en catimini. Là pour le coup, c’est vraiment le contraire de Glénat, c’est de la rétention d’information !

[quote]LE VENDREDI 18 AVRIL :

Locke & Key #6 : Alpha & Oméga de Joe Hill & Gabriel Rodriguez

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Champagne!

C’est le dernier tome qui conclue la série non?

Normalement oui.