LOCKOUT (James Mather et Stephen St Leger)

http://img694.imageshack.us/img694/8070/affichedufilmlockout106.jpg

[quote]DATE DE SORTIE FRANCAISE

18 Avril 2012

REALISATEURS

James Mather, Stephen St Leger

SCENARISTES

Mather, St Leger et Luc Besson

DISTRIBUTION

Guy Pearce, Maggie grace, Joseph Gilgun, Peter Stormare, Vincent Regan…

INFOS

Long métrage américain/français
Genre : Science-fiction/Action
Année de production: 2011

SYNOPSIS

LA fille du Président des Etats-Unis est prisonnière à bord de la prison spatiale MS ONE après la mutinerie des détenus. Le président envoie l’agent Snow avec pour seule et unique mission de la sauver elle et personne d’autre…[/quote]

Extrait :

ça me plait bien ça.

A priori , un film qui dépote dur . Mais , pour l’ instant , j’ hésite . Pas plus d’ envie que cela .

Ca sent un peu trop le pompage des films des années 80 tout ça… avec Guy Pearce qui se prend pour le nouveau Snake Plissken (mais bon, est ce que Besson a déjà eu une idée originale ? )…mais ça peut péter au niveau action ( mais comme les réals sont débutants, difficile de juger). A voir…un soir sur Canal, je ne suis pas pressé…

Ouais, c’est ça. Moi, ma première impression, ça a été « tiens, Piège de cristal dans l’espace ! »
Mais ouais, y a aussi un arrière-goût de New York 1997 et de Piège en haute mer, aussi…

Jim

http://img806.imageshack.us/img806/3968/lockout.jpg

j’ai bien envie de le voir, mais l’affiche fait vraiment « direct-to-video ». :laughing:
avec un magnifique « par les producteurs de » et un « luc besson présente », plus la typo, la photo, ça annonce la couleur, mais ça fait hyper cliché.

Oh l’accroche de merde.

La, comme ça, l’affiche me vend que dalle.

Les 5 premières minutes :

Un film d’ action qui se laisse regarder . Il a l’ avantage de ne durer qu’ 1h30 . Un héros ( anti-héros ) sympa ( déjà vu dans d’ autres films ce type de perso , les exemples donnés par Jim & Le Doc ) .

L’ histoire est simple , pour ne pas dire simpliste , mais ça passe quand même , grâce à l’ humour bien présent . Le héros réussi l’ exploit de foirer parfois ce qu’ il entreprend , ce qui est rare pour un héros . Je pense au saut d’ un toit à un autre où généralement , dans les autres films , le gars réussissent facile . Là , ce n’ est pas le cas . Ce gars s’ écrase la tronche comme une merde contre une vitre . C’ est con , mais ça m’ a fait rire . J’ avoue avoir rigolé pendant ce film .

Ce n’ est pas un grand film , mais il n’ est pas trop désagréable à regarder .

Alors bon, en regardant le film, j’ai découvert que Besson était derrière. Du coup, je me suis attendu à voir un chauffeur de taxi énervé essayer de sauver une fille de diplomate russe aux cheveux orange.
Et, bref, c’est quand même un peu ça, en plus d’être un peu « Piège de cristal dans l’espace », un peu « New York 1997 en orbite », un peu « Assaut sur le Central 13 dans les étoiles ».
Ça démarre super vite, ça ralentit gravement dans la première demi-heure, les choses mettent du temps à s’installer, y a des problèmes à tous les étages (pour rentrer, pour circuler, pour ressortir, tout ça tout ça…). Sous prétexte de faire moins linéaire et plus consistant, le scénario rajoute une histoire de trahison et de manipulation (comme si New York 1997 ou Die Hard avaient eu besoin de tels expédients…). C’est pas mal, mais pas réellement utile, somme toute…
C’est pas trop mal gaulé, si l’on n’est pas trop regardant sur les effets numériques, les accélérations exagérées et les silhouettes de synthèse qui s’agitent pour remplacer les vrais acteurs. Mais à part ça, c’est pas mal, bourrin et connaud, mais pas mal.
Après, y a un truc cool : les dialogues du héros. Il fait plus de blagues que Spider-Man.

Jim

J’ai remis le film en « fond sonore » pour bosser, ce soir (en fait, je range un peu le merdier sur les disques durs externes, donc je regarde des films pour décider une bonne fois pour toutes si je les vire ou pas… et ça vire, quand même !).
Un truc me frappe, dans la construction : le scénario prend assez souvent le pli inverse de la méthode qu’on qualifiera rapidement de « années 80 », mais qui est celle que Michael Bay ou Roland Emmerich reprennent souvent. À savoir, on annonce une emmerde quelconque, afin d’attirer l’attention du spectateur sur le petit suspense de la séquence.
Là, le scénario propose l’inverse, à savoir créer la situation de tension d’abord, et amener l’explication ensuite (par exemple, le méchant découvre que la fille du Président est là mais c’est monté de sorte qu’on pourrait croire qu’il connaît son visage, il manque de la perdre, et découvre l’importance de son otage plus tard - ce qui, en soi, est assez mal branlé - ou encore la prison heurte la station internationale, et les explications arrivent après). Ça peut paraître un peu « anticlimactic », comme disent les Américains, et d’une certaine manière, c’est un peu ça. Ça crée un rythme étrange, en fait surtout bâti sur l’action et les successions de coups de théâtre, mais pas réellement sur le suspense.
Les gags sur l’orientation dans la station (« direction, le nord ») sont en fait une bonne indication de la construction du truc : peu importe ce qui se passe, du moment qu’on a encore des couloirs dans lesquels les personnages peuvent courir en échangeant des coups de feu.
Bon, dit comme ça, ça donne l’impression que c’est carrément stupide. Ce n’est pas le cas. C’est rigolo, rapide, musclé, sans prétention. Mais ça prend à rebrousse-poil des techniques narratives solidement éprouvées. On se demande bien pourquoi. Mais on se demande aussi pourquoi ce n’est pas plus souvent bidouillé de la sorte, car en soi, ça ne change pas grand-chose à l’efficacité de l’ensemble.

Jim

J’ai bien aimé le personnage joué par Guy Pearce, qu’on voit rarement dans ce genre de production, qui nous fait son Kurt Russell de la grande époque, avec ce qu’il faut d’attitude et de répliques qui tuent. Le casting, qui ne manque pas de trognes pas possibles, est pour moi le seul vrai point positif d’une production terriblement mal fichue qui vire régulièrement au Z fauché.

Condamnée pour plagiat, EuropaCorp, la société de Luc Besson, doit verser 80.000 euros aux auteurs de New-York 1997 !

lesinrocks.com/2015/10/15/cinema/john-carpenter-fait-condamner-la-societe-de-luc-besson-pour-plagiat-11781496/

Je me disais bien que j’avais déjà vu le film pendant que je le voyais.