Vice d’un homme, vice d’un ordre, vice d’une époque. Découverte dans les tiroirs secrets d’un secrétaire à cylindre, la correspondance du chevalier de Saint-Sauveur court sur tout le XVIIIe Siècle et dessine l’effarant portrait d’un malfaisant. En exposant les turpitudes de l’infâme libertin et la constance de ses infortunes, la publication de ces lettres participera, espérons-le, au triomphe de la Vertu.
Après Les Indes fourbes, Alain Ayroles récidive avec panache ! Poursuivant la tradition épistolaire des Liaisons dangereuses, il orchestre un vertigineux jeu de dupes dans un XVIIIe siècle brillamment dessiné par Guérineau (Le Chant des Stryges).
Décevant, c’est un peu beaucoup chiant, pas super original (il s’agit d’une revisite des liaisons dangereuses) et il y a un problème de narration avec des lettres ou si tu fais pas hyper attention tu ne sais pas qui parle à qui.
C’est joli, mais ça s’arrête là, j’espère que la suite sera meilleur et me fera réviser mon jugement.