LONDON SPY (Saison 01)


[size=85]Danny devant sa toile euristique [/size](Pour en savoir +)

…. **[size=150]L[/size]**es officines de renseignement n’ont pas attendu un célèbre moteur de recherche pour penser que la « *vie privée pourrait être une anomalie *», ainsi l’empreinte digitale est-elle, plus que jamais, l’objet d’une attention particulière dès lors qu’il s’agit de confondre quelqu’un. Ce que Danny apprendra à son corps défendant.

…. Encore aujourd’hui l’écosystème de l’espionnage de divertissement est dominé par l’ombre tutélaire de l’homme à femmes le plus célèbre du monde, détenteur d’un permis de tuer.

London Spy se revendique plutôt des « Cinq de Cambridge », cinq épisodes très gay friendly donc, où le vraisemblable cède (très rapidement) la place au symbolique. Et qui carburent (un peu trop) à l’eau de rose, et où le sexe est une autre forme de cryptage. Une fort belle idée au demeurant, tout aussi joliment exploitée.

Nonobstant cette ambiance fleur bleue, London Spy c’est aussi un climat d’inquiétante étrangeté très prégnant, qui culminera dans une scène dont le malaise persistera (sûrement) bien au-delà de son achèvement.
À ce climat, où même Fregoli n’y retrouverait pas ses petits, s’ajoute une distribution exceptionnelle. Chacun des protagonistes est interprété par des acteurs au jeu formidable dont la crédibilité soutient férocement un scénario un peu fragile.

…. London Spy ne s’inscrira pas dans les anales du genre : un peu trop bancal, et une réplique de trop, mais pourvoit aisément à captiver quiconque veut se laisser prendre au jeu, tout en proposant un curieux mélange. À réserver aux aventuristes.