Mars 1476. Louis XI fait tomber la forteresse de Carlat, place forte du Duc de Nemours pourtant réputée imprenable. Jacques de Nemours est fait prisonnier. Autrefois, il a partagé sa passion pour les échecs avec le Dauphin, mais cette amitié ancienne n’empêchera pas Jacques de le trahir par trois fois… Son procès permet de mettre en lumière les qualités méconnues d’un roi mal-aimé de l’Histoire.
Auteur Makyo Jean-Edouard Grésy
Illustration : Francesco De Stena
Coloriste : Degreff
Editeur : Delcourt
Date de parution : 07/05/2025
Collection : Histoire & Histoires
EAN : 9782413041696
ISBN : 2413041699
Illustrations couleur
Nombre de pages : 112
SKU : 5684050
Arf… à voir. Un roi qui m’a toujours intrigué.
J’aurais préféré pour le titre qu’ils utilisent le terme « Aragne ». C’est une occasion ratée à mes yeux.
Et puis mince, c’est comme ça qu’on l’apprenait à l’école.
C’est prendre les lecteurs pour des cons (et se dire qu’Araignée fonctionne mieux pour la vente… mais bon, je suis pas éditeur)
Oui (bon, j’ai lu « araigne » et « aragne », hein, mais l’idée est là et je partage ton avis).
Oui aussi.
Un nivellement par le bas qui n’est pas récent.
Voilà, ça implique qu’on considère les lecteurs, mais aussi les représentants, les libraires et sans doute les critiques, comme incapables de comprendre…
Ayant été scolarisé à l’école qui se trouve juste à côté de son tombeau, j’en ai mangé, du Louis XI !
Autant dire que c’est probablement le roi dont on a le plus entendu parler, dans mon secteur géographique.
Qu’est-ce qui te rend curieux ?
Son énergie ? Sa rupture avec le règne de son père ? Son souci de tout contrôler via (notamment) les relais postaux ? Son côté un peu brutal et conquérant ?
Un peu tout ça. J’ai l’impression qu’il se foutait du paraître, les images que je voyais le montrait assez chiche, loin des dorures. Il a été un roi assez tard, je le voyais comme frustré et sombre, et il réussit quand même à construire des choses (certes, via une volonté de tout contrôler, de tisser ses fils). Je ne sais plus si c’est lui qui a inventé une sorte d’espionnage organisé. Et puis les confrontations avec Charles le Téméraire (avec la fin qu’il connut). Je sais pas, dans ma tête de primaire, lecteur de comic books, il a un côté anti-héros que je trouve intéressant (ça joue aussi peut être avec la manière dont l’instit’ a conté cela)
Je ne suis pas très bon en histoire, mais la vision que j’en ai, c’est celle d’un centralisateur par la force. Qui agrège des territoires au « domaine royal » (alors ça aussi, c’est un concept que j’ai du mal à saisir, parce que j’ai toujours vu l’organisation médiévale comme pyramidale, avec son système d’allégeance, mais c’est plus complexe et je m’y perds, avec la notion de fiefs… voire de fiefs mouvants, je comprends même pas…), qui constitue un système de concentration de la décision…
Quand j’étais gamin, le monde politique parlait beaucoup de la décentralisation, et par contraste, ou par comparaison, je me disais que la centralisation, c’était lui. C’est un peu ce que j’ai retenu de lui (et la poste). Ce qui est bien peu.
Bon, la politique, c’est pas trop mon dada, et j’entrave pas grand chose là-dessus. Alors, imagine à l’époque.
Mais peut-être est-ce une curiosité morbide de ma part, face à ce roi détonnant (à côté, les histoires sur Louis IX m’emmerdaient pas mal … tout ce bon sentiment, c’était trop pour moi)