Voyage au pays des monstres et du Ku Klux Klan
Chicago, 1954. Quand son père, Montrose, est porté disparu, Atticus, jeune vétéran de la guerre de Corée, s’embarque dans une traversée des États-Unis aux côtés de son oncle George, grand
amateur de science-fiction, et d’une amie d’enfance. Pour ce groupe de citoyens noirs, il est déjà risqué de prendre la route. Mais des dangers plus terribles les attendent dans le Massachusetts, au manoir du terrible M. Braithwhite… Les trois comparses retrouvent en effet Montrose enchaîné, près d’être sacrifié par une secte esclavagiste qui communique avec des monstres venus d’un autre monde pour persécuter les Noirs. C’est la première de leurs péripéties… Dans l’Amérique ségrégationniste, Atticus et ses proches vont vivre des aventures effrayantes et échevelées, peuplées de créatures fantastiques et d’humains racistes non moins effroyables.
Signé par un maître du genre, encensé par la critique outre-Atlantique, Lovecraft Country est un hommage au pulp et à la science-fiction des années 1950, un roman électrique d’une actualité déconcertante. La société HBO ne s’y est pas trompée en décidant de l’adapter pour une série sous la houlette de Jordan Peele, le réalisateur de Get Out.
Né en 1965 dans le Queens, Matt Ruff est l’auteur d’une œuvre encensée par la critique, à la lisière de la science-fiction, du thriller, de l’horreur et de la satire. Ses romans précédents sont parus au Seuil et au Masque. Lovecraft Country est son premier roman à être publié aux Presses de la Cité.
Broché: 496 pages Editeur : Presses de la Cité (28 mars 2019) Langue : Français ISBN-10: 2258151074 ISBN-13: 978-2258151079 Dimensions du produit: 14,2 x 3,3 x 22,7 cm
Je suis tombé sur le livre ce week-end. La couverture et le titre font vraiment envie.
Par contre, quand j’ai vu que c’était écrit par Matt Ruff, je l’ai gentiment reposé.
J’ai déjà lu de lui « La proie des âmes » et « Bad Monkeys » et ça ne m’a jamais transcendé.
Il fait partie des rares écrivains qui ne me laissent aucun souvenir post-lecture… C’est assez rare pour être souligné.
Contrairement à mon prédécesseur, Matt Ruff est un auteur que j’aime beaucoup. Seul La Proie des âmes m’a moins parlé. Au contraire d’un Requin sous la Lune [Pour en savoir +], un roman qui marrie J.R.R Tolkien et Ayn Rand, ou Bad Monkeys, une histoire qu’aurait pu écrire Philip K. Dick [Pour en savoir +].
En ce moment-même je lis d’ailleurs The Mirage, qui se déroule dans un univers parallèle, fortement influencé par le 11-septembre. Dans un registre assez proche d’Osama [Pour en savoir +] de Lavie Tidhar, mais en nettement plus fouillé.
Et, à moins d’un accident littéraire d’ampleur cosmique, Lovecratf Country est sur ma liste d’achats.
Le seul truc que j’ai lu de lui, avant celui-ci, c’est Un Requin sous la lune, dont le souvenir est lointain, mais qui m’a laissé une sensation de « so what ? ». J’ai donc un peu hésité. Mais bon, l’appel du Lovecraft a été plus fort. Je n’ai lu qu’une vingtaine de pages pour l’instant, mais il installe une ambiance plutôt pas mal, entre ironique et oppressante. Les clins d’œil à la SF, aux pulps, à la BD, bref à la culture pop me semblent un peu appuyés, mais je vais voir sur la longueur.
Non seulement ce roman aurait pu être écrit par Dick lui-même, mais sa tonalité, au travers de son personnage principal, est ce qui se rapproche le plus de ce que j’imagine être l’état d’esprit de PKD, au moment de son anamnèse.
Très belle réussite que ce Lovecraft Country [Pour en savoir +], roman fantastique d’épouvante, dont l’horreur n’est pas seulement où on s’attend à la trouver. Brrrrr !!!
Pour les gens dont la capacité d’attention est gravement compromise par la lecture, comme dit en ouverture de ce fil de conversation, une série télévisée est en préparation pour la chaîne HBO™.
Je viens de le commencer (une centaine de pages) et j’adore l’ambiance de ce début de roman à la thématique, hélas, d’actualité.
Je ferai un petit topo de fin de lecture mais, pour le moment, j’aime beaucoup le cadre qui est posé .
Je suis quelque part aux trois quarts. Laissé de côté pour mille raisons, dont « trop de boulot » et « pas de voyage en train ».
En gros, j’aime bien, mais j’ai mis plus de cinquante pages à entrer dedans vraiment. J’aime l’idée de ce passage en revue des poncifs horrifiques (dont la maison hantée) de l’Amérique, confronté au thème du racisme.
Faut que je finisse, mais c’est pas pour tout de suite.
Décidément, je crois que j’ai un problème avec Matt Ruff, il ne me reste plus que 100 pages à lire mais je traîne des pieds et quand je le lis le soir, je m’endors sur le roman au bout de 15mn. C’est assez curieux car finalement tous les ingrédients de ce « Lovecraft Country » m’intéressent et je trouve les thématiques intéressantes et bien amenées. Hélas, sa narration m’endort et m’ennuie très rapidement …
Vivement que je le termine (je ne sais pas arrêter un livre en cours de lecture)…
Ajout : je viens de le terminer et je n’en garderai pas un grand souvenir. Pour moi, seule la première et l’antépénultième « nouvelles » tiennent vraiment la route. C’est d’ailleurs cette dernière (« Jekyll à Hyde Park » si je me souviens bien) que je garderai en tête. J’ai trouvé sa seconde partie très très réussie.
