LUCKY LUKE t.1-70 (René Goscinny, collectif / Morris)

J’ai vu passer ça sur la toile, et ça m’a fait beaucoup rire :

Réédition 2020 sans fumeur, sans fessée sur mineur, sans animal de cirque, sans déforestation…
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Seule erreur, les bottes en cuir véritable sont encore visibles, nous nous excusons auprès des vegans.

Jim

Excellent ! ^^

Témoignage de notre époque …

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Le meilleur dans sa partie.

Jim

L’homme qui snikte plus vite que son ombre !

Tori.

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Et pourtant, il tire plus vite qu’elle…

Tori.

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Marini :

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Joyeux anniversaire Mr Luke
https://anniversaire-celebrite.com/lucky-luke-c4061#:~:text=Lucky%20Luke%20a%2074%20ans%2C%20anniversaire%20le%2007%20décembre

Dell’Otto :

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Parmi mes achats récents (profitant de la frénésie de nettoyage printanier qui s’empare de certains forumeurs hantant ces lieux de perdition), je me suis pris La Corde du pendu, un album de Lucky Luke compilant plusieurs histoires courtes parues dans Spirou en 1978 et 1982. Ma collection de Lucky Luke est un peu bordélique en plus d’être incomplète, mais je savais que je n’avais pas de recueils d’histoires courtes, j’ai donc sauté sur l’occasion (hé ouais, je n’achète pas que des TPB de comics VO).


Déjà, le sommaire fait apparaître plusieurs noms de scénaristes : en plus de Goscinny, on trouve Vicq, Bob de Groot, mais aussi, plus surprenant, Martin Lodewijk, auteur néerlandais connu pour ses scénarios de la série Storm dessinée par Don Lawrence. Pour ma part, je ne m’attendais pas à trouver son nom ici.


Les récits sont amusants, variés, mais la succession de récits courts met en valeur les automatismes de la structure : l’arrivée dans un bled nouveau (où Luke est connu, voire où il croise des personnages issus des récits passés, comme Laura Legs dans l’aventure écrite par Lodewijk), le départ sur l’air de la célèbre chanson, etc… Et justement, la répétition des éléments constitutifs d’une histoire de Lucky Luke attire l’attention sur la description de l’Ouest américain, une zone hostile, paranoïaque, certes amusante mais articulée sur une parodie d’ordre qui cache une absence de loi. Le format court met en valeur ce monde peu accueillant que les récits plus longs, remplis de péripéties, fait parfois oublier sous le vernis de l’aventure. La sécheresse des récits, qui ne font jamais l’économie de l’humour et de galeries de portraits bien sentis, fait ressortir le projet de la série, à savoir se greffer sur un monde dur et violent : Lucky Luke ne propose pas un Ouest idéalisé. C’est frappant sur plusieurs récits, mais surtout sur celui qui donne son titre à l’album, né sous la plume de Vicq, où tout se mêle : justice expéditive, foule en colère, démission du pouvoir, appât du gain et fibre religieuse. Un récit qui prend une drôle de saveur quand on le relit aujourd’hui, après les drames terribles du Texas.

Jim

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Philippe Foerster

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