Mangacast n°19 – Dossier : Édition de Manga, de la licence à la librairie

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[Lire l'article sur Manga Sanctuary](http://www.manga-sanctuary.com/news/18678/mangacast-n-19-dossier-edition-de-manga-de-la-licence-a-la-librairie.html)

Très très instructif ce Mangacast n°19 :3

Très intéressant, c’est vrai.
J’ajouterai, concernant les retours, qu’il y a un délai maximal (en général un an) pour retourner les nouveautés… Passé ce délai, le libraire doit les garder jusqu’à l’arrêt de commercialisation (certains fournisseurs imposent aussi un délai minimal… Mais la plupart des libraires spécialisés gardent de toute façon les livres au moins un ou deux mois, comme le souligne Kobito, afin de leur laisser leur chance : ce n’est pas parce qu’une nouveauté n’a pas marché la première semaine qu’elle ne va pas décoller ensuite grâce au bouche à oreille, à la comm’ ou tout simplement quand le libraire aura eu le temps de la lire pour la conseiller).
En revanche, ces retours ne concernent que les nouveautés : sur le réassort, il n’y a pas de retour possible (sauf exceptionnellement lors de commandes liées à des opérations commerciales).
J’avais d’autres remarques à faire, mais je les ai oubliées… il faut dire que j’ai écouté le mangacast hier soir, qu’il est assez long et dense… et que la nuit est passée, depuis !

Sinon, moi, je fais malheureusement partie de ceux qui aiment le graphisme à l’ancienne, et assez peu le graphisme très formaté de certains mangas actuels T____T

Et concernant les pages blanches en fin de volume, la solution trouvée par Kana assez sympa… Mais il faut évidemment trouver quelqu’un pour rédiger ces petits articles.

Tori.

Merci ! :slight_smile:

Tu dois être triste en ce moment alors ! ^^;

Ouais, et ça coûte de l’argent. Pas les pages blanches ! ^0^;

Il y a de bonnes surprises, même dans les titres actuels, cela dit… et je ne m’arrête pas au graphisme, heureusement (même si sur certains titres, c’est difficile)…
En grand fan d’Ishinomori, j’ai eu un petit pincement au coeur quand Raphaël (ou Greg ? j’ai un doute) a parlé des publications aux États-Unis…
Je me suis senti concerné aussi quand Greg a parlé de Genshiken et de Yotsuba&, que j’ai achetés à leurs sorties (pour les Yotsuba&, j’ai même acheté les 8 ou 9 premiers en double, mais c’est une autre histoire).
Je fais partie de ces gens qui achètent des trucs qui ne marchent pas, ou pas aussi bien qu’au Japon (Karakuri Circus, Moonlight act, Doraemon, Gintama, Magi, etc.)…

[quote]

Ouais, et ça coûte de l’argent. Pas les pages blanches ! ^0^;[/quote]

Ça fait partie de ce que j’entends par « trouver quelqu’un »… ~____^

Tori.

Excellente émission. Toujours intéressant d’entendre un éditeur sur la création de manga.

Pareil, j’ai presque versé une petite larme vers la fin avec le cas de Genshiken.

Triste que la série n’ait pas fonctionné, c’est sûr suivre le quotidien d’un club d’otakus japonais, un lecteur lambda risquait difficilement de se sentir concerner par le sujet.
On avait affaire à un véritable OVNI, dommage.

Un jour peut-être, un éditeur fou rachètera les droits, puis enchaînera sur la saison 2.
Ki-oon, Black Box, … allez cela ne vous tenterait pas ? :3

Genshiken a clairement été lancé trop tôt. Il marcherait peut-être mieux aujourd’hui, même chez Kurokawa.

Quant au graphisme à l’ancienne, y a largement de quoi faire avec ce qui sort aujourd’hui malgré tout.

[quote=« Kagehime2501 »]Un jour peut-être, un éditeur fou rachètera les droits, puis enchaînera sur la saison 2.
Ki-oon, Black Box, … allez cela ne vous tenterait pas ? :3[/quote]

Vu que c’est du Kôdansha, ce serait plutôt Pika, mais je ne pense qu’ils soient intéressés ! ^^;

Je n’en suis pas si sur, au final.
En 2007, on vendait (encore) limite n’importe quoi.
Ça n’a pas empêché certains titres de se vautrer comme Genshiken.
Aujourd’hui je ne suis pas sur qu’on puisse vraiment intéresser plus de 1500-2000 personnes sur cette licence, et encore pas forcément sur la durée.

La différence c’est qu’aujourd’hui, 1500/2000, c’est pas du tout mauvais comme chiffre, c’est même au-dessus de la moyenne. Alors que c’était très moyen à l’époque…

Ça dépend pour qui.
Je ne vois pas Pika se lancer dans une aventure pour laquelle ils ne pensent pas vendre plus de 2000 volumes par tome.

Et même globalement, quand les éditeurs investissent, j’ai pas souvenir qu’un seul ait tablé sur de tels chiffres raisonnablement.

Il n’a pas dû être simple, pour Kuro, de négocier le faible tarif obtenu sur Ippo au tome. ^^;

Heu… Vu les ventes moyennes actuelles, j’espère bien que BEAUCOUP tablent sur du 2000 ! Parce que sinon, ils vont tous couler… 2000, c’est pas mal du tout aujourd’hui. Après, pas sûr que les éditeurs jap’ acceptent mais ça, c’est autre chose.

Naru Taru, c’était moins de 500 ex le tome. H2, dans les 900. Goyo dans les 300. Si, pour ces titres, les éditeurs avaient tablé sur nettement plus de 2000, ils y sont allés de leur poche, et pas qu’un peu !

A priori, en 2011 (oui, ça date mais bon…), Ippo, c’était 5000 ex. Quand Prince du tennis n’était qu’à 2000.

Tiens, la numérologie qui date un peu sur Du9 est intéressante à ce sujet, notamment le graphique des ventes des nouveautés en 2011. On voit bien que beaucoup de titres tournent autour de cette limite des 2000 : du9.org/dossier/le-manga-en-france/

Comme ils l’ont expliqué durant l’émission, ils proposent un tirage initial qui correspond aux ventes espérées.
Il ne doit pas y en avoir beaucoup qui proposent 2000 ex dans leurs offres.

En dehors de titres comme Ippo et Kenichi, les éditeurs tablent, plus globalement, sur des tirages à 3~5000 sur la majorité de leurs titres.
En dehors, évidemment, des titres très underground, et des éditeurs mineurs.
Mais prendre en compte du IMHO, du Clair de Lune, voir du Doki-Doki ça fausse forcément les chiffres (comme de prendre la moyenne globale qui est à 4500 / tome sur juin et 8000 / tome sur juillet).

Les ventes sont ce quelles sont, mais à un projet de tirage initial à 2000 ex, vu que le plan marketing est au % du montant espéré, il n’y aurait plus beaucoup d’aide à la mise en avant.

Même Tonkam, avec ses titres du Hero’s, espérait plus que ces 2000 ex. Et se retrouve avec moins de 1000 ex sur la plupart de ses titres.

Pika ne s’imaginais absolument pas n’écouler que 8000 ex d’une licence comme Space Brothers sur un semestre, avec 6 tomes parus !
A moins de 2000 ex par tome, on est loin des attentes. Et ça devient malheureusement assez classique chez les éditeurs du top 6.

Après, ils sont nombreux à se préparer au pire car, effectivement, les ventes médiantes tirent plus vers les 2000 ex.

Compliqué de faire des généralités avec des éditeurs aussi disparates que Glénat, Ki-oon, Kurokawa, Lézard Noir, Clair de Lune ou Casterman.

Ce que tu peux proposer à un éditeur comme Akita Shôten diffère de ce que tu peux demander à Kôdansha, de façon générale.