MARVEL 2099 (Collectif)

Wow. Un sacré choc que ce numéro.
Karla Pacheco et Steven Cummings un numéro assez passable durant l’essentiel des pages, avec finalement des rebondissements assez attendus et peu d’entrain ; puis vient le final. Puis vient le choc. Puis vient le twist terrible, qui donne l’impression d’avoir lu une sorte de comics de super-héros digne de la 4e Dimension… ça choque, mais c’est intense. Terrible, mais bon.
On suit donc la chasseuse de primes Venture vue dans 2099 Alpha, mandatée par HERBIE pour retrouver « les quatre ». Son enquête lui permet de retrouver quatre personnages avec des super-pouvoirs : une conductrice de la fameuse autoroute infernale, qui a été malade mais a survécu avec un super-génie mécanique et des capacités d’étirement / une ancienne sculptrice du feu dont le caractère s’est crispé, enflammé alors qu’elle devenait une Human Torch, et a abandonné femme (une IA) et enfant / la fameuse enfant qui s’est enfuie et a été enlevée par les Thorites, et qui est une sorte d’Icewoman / un mystérieux enfant invisible, qui aide la jeune fille. Venture les ramène tous chez HERBIE, qui demande qu’ils s’unissent, mais… HERBIE pète un plomb. Il annonce que ces « quatre » ne sont pas assez bons, ne correspondent pas à ceux qu’il doit trouver (a priori sur demande enregistrée de Sue Richards, jadis). HERBIE révèle qu’il a déjà réuni beaucoup de « quatre », nés de ses manipulations/infections aux rayons cosmiques qu’il a propagés dans le pays. Excédé, fou, HERBIE… tue ces « nouveaux quatre ». Il les tue tous, oui. Et se lance dans une nouvelle recherche…
Quel final terrible. Karla Pacheco livre un épisode agréable, mais qui ne prend son ampleur qu’à la fin. Les personnages présentés paraissent un peu creux, trop survolés, mais… tout prend son sens dans la conclusion ; quel choc.
Cet épisode n’est pas un possible lancement de série, mais bien un one-shot cynique, au goût aigre et étouffant sur la fin. C’est un très beau twist scénaristique, même s’il a été déjà vu ; il est en tout cas très bien organisé et amené. Je n’ai rien vu venir, aidé notamment par les subplots sur les personnages.
Le dessin n’a rien d’extraordinaire ; ça se lit, sans plus. C’est un travail professionnel, sans brillance mais sans tâche non plus. Une lecture pas parfaite, mais au final vraiment choquant et bien vu. Une étonnante et terrible surprise.

GHOST RIDER 2099 #1

Written by: Ed Brisson.

Art by: Damian Couceiro.

Cover by: Valerio Giangiordano, Ron Lim.

Description: It’s the city that never stops! Welcome to Transverse City, where everything’s for sale – if you’re fast enough to take it! Kenshiro « Zero » Cochrane was just your average keyboard cowboy until he shocked with the wrong people and got murdered-life’s a glitch, ain’t it? Now, with a second chance from a higher power and an advanced weaponized automaton, Zero will punish those who have spilled innocent blood!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Dec. 4.

Source : www.comicscontinuum.com

VENOM 2099 #1

Written by: Jody Houser.

Art by: Francesco Mobili, Geraldo Borges/

Covers by: Clayton Crain, Ron Lim.

Description: What is Venom 2099? Welcome to the future, where the cure for what ails you is at your fingertips with Alchemax! Our industry-leading pharmaceutical department (HELP) is providing consumers with (FREE ME) the bleeding-edge technology you’ve come to know from our (SAVE ME) products with VENOM, our all-cure drug. Trials begin (DON’T LET THEM DESTORY ME) this December!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Dec. 4.

Source : www.comicscontinuum.com

Un bon numéro, même si la transition entre la deuxième et la troisième partie n’est pas très bonne.
On suit ici les agents de Public Eye, la milice dominante en lien avec Alchemax. Notamment l’agent Hector Tago, rendu connu et populaire suite au meurtre d’un Thorite menaçant. On découvre en effet que le « score social » est très important dans cette époque, car ceux qui tombent sont abonnés aux bas-fonds. Jake Gallows est son supérieur, qui a su encaisser son deuil pour en faire une arme pour le service public (Gallows était le Punisher 2099 initial). Sauf que Hector a des doutes, et enquête. Jusqu’à découvrir qu’il n’a pas tué un Thorite menaçant, mais innocent ; les caméras qui suivent chaque agent de Public Eye ont été modifiées par Gallows, pour aider au massacre de Thorites. Hector en prend conscience et, rongé par la culpabilité, rejetant autant Public Eye que des Thorites violents, devient le Punisher. Il se débarrasse de Gallows, révèle la vérité sur lui-même, et devient pleinement le Punisher. Pour donner à tous « la punition » que ce monde mérite.
C’est bien, oui. Très bon sur les deux premières parties, avec la présentation fine de Public Eye, le « score social », la disparition de l’emprisonnement pour des peines de travail forcé, sous médicament débilisant. Lonnie Nadler & Zac Thompson livrent de très bonnes idées de science-fiction, pas forcément révolutionnaires mais qui fonctionnent bien dans ce monde ; une vraie envie de décrire le futur. La suite est également bonne, avec l’enquête d’un Hector débrouillard. Dommage, en fait, que la troisième partie soit précipitée, notamment la décision de devenir Punisher, qui sort un peu de nulle part. Même si le discours final a du sens, quand même.
Bon, graphiquement, c’est partagé entre Matt Horak et Eoin Marron. Je ne saurais pas dire qui fait quoi, mais l’un a un style limité et faible, l’autre a un trait qui n’est pas original mais fonctionne bien et est joli. Le graphisme n’est pas « fou », mais fonctionne globalement ; dommage que ça soit déséquilibré, mais c’est lisible.
Sûrement l’épisode 2099 qui m’a le plus plu jusque-là. Celui, en tout cas, qui tient le plus à s’emparer de l’idée d’un futur de science-fiction…

Nouvel one-shot sur la relance 2019 de l’univers 2099 ; nouvelle réussite, même si elle est petite.
Ed Brisson a la lourde tâche de « rebooter » Ghost Rider 2099, qui demeure à mon sens une très bonne idée sur le principe même si je n’ai plus tout en tête. Faire du Rider un hacker qui « file » sur le réseau, c’est certes très cyberpunk, mais c’est surtout une fichue bonne idée. Ed Brisson reprend grosso-modo le principe, en réutilisant Kenishiro qui est un biker dans Transverse City, la « ville-autoroute ». Il tente de voler des éléments avec son gang, notamment en se branchant à la borne d’un camion pour accéder à des données sensibles ; qui appartient à l’entreprise D/MONIX, où travaille son père. Ce dernier est acculé et fait le choix de faire sauter le camion, en condamnant son fils. Kenishiro, surnommé Zero, meurt mais son esprit est récupéré dans les Ghostworks, les « enfers » numériques, où un étrange Blaze lui propose un pacte. Zero accepte, revient dans le corps d’un androïde type Terminator, s’échappe. Retrouve sa petite-amie, affronte des envoyés de D/MONIX, va dans l’entreprise, se venge d’eux et de son père. Décidant de lutter contre D/MONIX et de protéger Transverse City.
Bon, ça reste très classique. Ed Brisson ne se force pas et ne brille pas vraiment, et il y a beaucoup des éléments initiaux de Ghost Rider 2099. Il n’empêche que ça reste efficace, fluide et intense. L’ambiance cyberpunk est là, même si elle disparaît après la première partie et l’explosion. C’est un peu dommage, on a plus un GR « classique » ici, bien que mécanique.
Damian Couceiro illustre ça joliment, dans un style rond, un peu passe-partout mais efficacement. Ca se lit bien, l’androïde est bien, l’ensemble est fluide. Pas de difficulté, mais rien de brillant non plus.
Un bon one-shot, mais finalement un reboot sans ajout et sans mise à jour.

Quel très bon numéro !
Jody Houser livre un excellent one-shot, qui est autant une réinvention pertinente de Venom, qu’une utilisation maline du contexte 2099, qu’une gestion habile de la continuité. Et c’est en outre une bonne histoire. Ticket gagnant !
On suit ici la jeune Alea, lourdement brûlée et recouverte de cicatrices, mais qui bénéficie d’un traitement « expérimental » d’Alchemax… baptisé Venom. Elle l’obtient car son père travaille pour Alchemax, et le Dr Russell la met en confiance en disant que Venom doit entièrement la soigner. Et ça fonctionne ! Mais bien sûr le bracelet qu’elle doit toujours porter se casse, et le symbiote se révèle. Alea découvre qu’il s’agit d’un « bout » de symbiote, et elle prend sur elle pour rentrer dans Alchemax. Elle découvre que des dizaines de « bouts » sont dans les labos, et elle les libère… mais le Dr Russell la blesse. Tous les « bouts » se réunissent, Alea devient Venom qui s’en prend salement au Dr Russell. Alea le tolère car il était « mauvais », et elle décide de redresser quelques torts - mais aussi en se vengeant de celle qui la tyrannise, à l’école. Sauf que Venom se rend compte que Knull, le dieu des symbiotes, est sur Terre !
Un vrai bon numéro. Jody Houser réutilise intelligemment le principe de Venom, même si on est clairement dans la veine Ultimate. Le personnage d’Alea est plutôt passe-partout, mais elle fonctionne bien dans l’intrigue. L’ensemble demeure classique, bien sûr, mais tout reste fluide et efficace. J’aime bien cette réinvention et ces réutilisations, avec une vraie intégration dans 2099.
Francesco Mobili et Geraldo Borges livrent des planches efficaces, même si ce n’est pas forcément « joli ». Les traits sont rapides, vifs, nerveux. Ca fonctionne très bien pour Venom lui-même, un peu moins pour Alea et les autres personnages. Mais ça reste correct, et fluide.
Une bonne lecture.

De ce que tu dis c’est à peu de choses prêt un copier coller du premier épisode.

Dommage quand tu vois qui était à l’origine de la série (un jeune Bacchalo qui n’a pas encore son trait rond qu’on lui connait, mais un style plus longiligne avec un gros côté punk, dont il se débarassera au fur et à mesure sur génération X, et ensuite c’est ashley Wood qui à tout à fait le style cyberpunk.

Spider-Man-2099-1-1-600x910

Miguel O’Hara is a rising star at Alchemax, but his world is about to come crashing down.

The future of the Marvel Universe is about to die and the world needs a hero.

As Miguel faces a destiny he’s tried to run from all his life, the secrets of 2099 begin to unravel here.

Spider-Man 2099 #1 is out on December 11th, priced $4.99.

Spider-Man-2099-1-4-600x910

Spider-Man-2099-1-5-600x910

Source : www.flickeringmyth.com

In 2099, everything has changed. Technology has changed. Governments have changed. People have changed. But only one thing has remained the same…DOOM.

Writer
Chip Zdarsky
Illustrator
Marco Castiello
Cover Illustrator
Tomm Coker
Release Date: December 11, 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Ho, quel beau petit numéro à twist que voilà.
Un peu comme Fantastic Four 2099, ce Doom 2099 vaut « beaucoup » pour son final et sa révélation ; mais ça fonctionne diablement bien.
On a déjà vu le « nouveau » Doom 2099 dans 2099 Alpha, une version en apparence similaire à l’ancien, même si ce Doom manipule dans l’ombre alors que l’autre avait une démarche publique. Chip Zdarsky commence ici avec le « réveil » d’un homme défiguré dans des terres détruites après le « Ravage » (sympa’, comme clin d’oeil). Qui a des « visions » de Reed Richards, qui le provoque et redécouvre doucement son talent technologique, hanté par des mots comme « Victor » et « Doom ». Bien entendu, il se débarrasse de ceux qui lui veulent du mal, parvient à se reconstruire une armure en piochant des éléments un peu partout. Et se défend face à un tueur, qui piste tous les « faux » Doom. Il remonte la piste jusqu’à son donneur d’ordres, qui s’avère être le Doom de 2099 Alpha, avec une forteresse dans les airs. Notre héros monte, attaque, pense qu’il s’agit d’un Doombot, mais est repoussé et s’écrase au sol. On apprend alors en vérité, avec la fin de flashbacks qui ont émaillé tout le récit : jadis, Reed est venu avertir Doom que l’ONU allait attaquer la Latvérie, et a voulu le stopper ; ils se battent, Reed veut envoyer Doom dans le Temps pour se débarrasser de la menace. Mais Doom l’affronte, tous deux sont déplacés… et Reed est défiguré par Doom. Le personnage qu’on suit depuis le début est Reed qui se prenait pour Doom, et qui n’a pu se débarrasser du tueur qu’avec ses pouvoirs, qu’il a occultés ! Il meurt alors… seul et éclaté.
Quel beau petit twist. Chip Zdarsky me fait une nouvelle fois penser à La 4e Dimension, avec ce final qui « change tout », mais a été très bien préparé. Le scénariste est malin et pertinent dans sa présentation du personnage, dans son évolution et dans son approche ; tout fonctionne, en fait. Le twist surprend, mais la relecture fonctionne bien.
Quel plaisir de s’être fait « avoir » comme ça, quel plaisir de lire un bon petit one-shot, agréable et efficace. Marco Castiello livre des jolies planches, assez efficaces et qui donnent une bonne ambiance. Ce n’est pas forcément « beau », mais ça fonctionne bien et ça correspond au script.
Une belle réussite, qui surprend mais surtout « joue » avec le lecteur. Car, finalement, on ne sait toujours rien de ce nouveau Doom 2099 malgré un one-shot à son nom ! Et pourtant, ça m’a plu. Bien joué !

Run by Doctor Doom and bereft of heroes by design, 2099 is a rough place. All power and no responsibility, the world is in trouble and no one is helping. Is there truly no hope?

Writer
Nick Spencer
Illustrator
Gerardo Sandoval
Cover Illustrator
Patrick Gleason
Release Date : December 18, 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Qui a mis Gerardo Sandoval en roue libre, là ?

Mouais, mouais, mouais.
Nick Spencer reprend Spider-Man 2099 ici, après quelques épisodes dans Amazing Spider-Man et 2099 Alpha ; mais ça ne me convainc pas.
En fait, l’épisode alterne entre ultra-remake de ce qui a existé, et vagues lancements d’une crise cosmico-temporelle à venir ; ou déjà passée. Mais qui n’a rien d’excitant, hélas.
Nick Spencer reprend donc l’origine de Miguel O’Hara, avec le lien avec Alchemax, la drogue Rapture qu’on le force à prendre, Tyler Stone. Il rajoute un passage dans le « Ravage », la zone chaotique où les Thorites vivent ; et où ils subissent des expériences d’Alchemax, où Miguel trouve une sorte de super-araignée qui hante ses rêves, avec le mot « Ouroboros ». Il a des débats houleux avec son frère, Gabe, plus révolutionnaire que lui. Miguel poursuit un étrange Spider-Man, a des flashs de la première version de 2099… et semble tomber sur une version âgée de lui-même.
Bon, Nick Spencer semble vouloir aborder de front l’idée des délires temporels autour de 2099 et des différentes tentatives de relance, comme Timestorm ; c’est courageux, mais pas forcément « bien » pour les lecteurs. Surtout que sa narration n’est pas très bonne, avec un flashback tardif sur le passage dans le « Ravage ». Miguel est bien caractérisé, mais ça reste tellement proche de la version initiale que le goût n’est pas très bon.
Ca se lit, mais ce n’est pas passionnant. Zé Carlos illustre ça joliment, dans un style un peu proche de Ron Lim sur les visages, avec moins d’éléments figés pour le reste. C’est efficace, mais sans briller et sans folie.
Bon, il reste l’épisode Omega et une forme d’épilogue dans Amazing Spider-Man #36. L’ensemble 2099 n’est pas en soi mauvais, mais fort irrégulier… et finalement très sage, quand même.

Moui, moui, moui.
Nick Spencer achève dans cet Omega cette relance de l’univers 2099… qui n’aboutit finalement pas sur grand-chose. Enfin, pas grand-chose de neuf.
Le scénariste essaye de rebondir sur ses pieds, et y arrive grosso-modo. On apprend ainsi que le « vieux » Miguel vu à la fin de Spider-Man 2099 est celui vu dans les derniers épisodes d’Amazing Spider-Man, qui tentait d’empêcher l’anéantissement de son monde ; a priori celui issu de Timestorm 2099. Ce vieux Miguel met en avant que ce « nouveau » 2099, vu dans ces one-shots récents, a été créé par Doom, qui a lancé un « sort » pour changer le monde, et avoir un futur à sa main. Mais le destin se rebelle, et recréé des super-héros contre lui : Conan 2099, Ghost Rider 2099, Punisher 2099, malgré les tentatives de Doom pour l’empêcher. Le Miguel de ce nouveau 2099 ne veut pas être Spider-Man, mais Gabe prend son apparence et révèle à sa place les exactions d’Alchemax ; Gabe meurt. Miguel se sent responsable, culpabilise, et suit les conseils du vieux Miguel ; il s’injecte les éléments nécessaires pour devenir Spider-Man 2099. Doom s’emporte, tue le vieil Uatu, qui se réjouit de périr quand un nouvel âge des héros arrive. Ha, et apparemment le « vieux » Miguel bénéficie d’une sorte de « paradis », après survol d’un Amazing Spider-Man #36 pas du tout passionnant.
Bon, bon, bon ; c’est sympa’, mais assez limité. Nick Spencer maîtrise bien Miguel, il arrive même à bien gérer le « vieux » Miguel, mais finalement… on peut se demander si tous ces one-shots n’ont mené qu’à ça ? Ca reste agréable à lire, c’est assez fluide et finalement bien raconté. Mais… le sentiment général est mitigé.
J’ai l’impression que ces numéros Alpha, Omega, les one-shots n’ont finalement servi que d’immense prologue - un prologue finalement bien gourmand, pour pas grand-chose. Bien sûr, la majorité des one-shots sont bons, mais finalement… finalement, ce « nouveau » 2099 ne commence que maintenant. Après neuf one-shots, et quatre numéros tie-ins dans Amazing Spider-Man (de très faible qualité). Ca fait beaucoup pour quelque chose qui ne « commence » que maintenant… avec en outre énormément de questions sur l’aspect cosmique, et les retombées de tout ça.
Je suis dubitatif. Ca se lit bien, mais il va falloir « plus » pour que ça ait du sens. Les one-shots sont, je l’ai dit, plutôt bons, notamment quand ils ont un « twist », mais… mais ça donne l’impression que l’ensemble sonne presque vain.
Zé Carlos et Gerardo Sandoval illustrent ça de manière dynamique, assez fluide, même si le second est souvent assez fou-fou et « perd » le lecteur ; mais c’est moins pire que d’autres fois.

2099 est donc de retour… encore.
Mais il va falloir en faire quelque chose. Parce que tout ça donne l’impression d’un redémarrage fort lent, fort compliqué pour ce que c’est, et fort gourmand en pages, pour pas grand-chose.

La formule me semble identique à la préparation de l’Empire secret. Sauf que visiblement, ça intriguait plus le lecteur.

Secret Empire ?
J’avoue que je n’ai rien lu de cette période Marvel. Il y a aussi eu une préparation via des one-shots ?

Non, mais une longue préparation via les deux séries Captain America (moins visible sur celle de Cap Faucon), assez lente et bavarde, mais très intéressante.

Oui, je vois.
Je comprends l’idée. Je pense cependant qu’on est ici sur quelque chose d’un peu différent, parce qu’on a finalement deux « gros » one-shots (Alpha et Omega), des one-shots annexes qui « nourrissent » vaguement le contexte… et ça s’arrête là.
A la fin d’Omega, Nick Spencer acte « juste » la création de ce nouvelle version de Spider-Man 2099, et donc le retour des super-héros dans ce « nouveau » 2099. Pas plus, pas moins.
Bien sûr, les one-shots peuvent se lire comme ça, mais… la fin d’Omega me donne cette impression de « tout ça pour ça ».

Je me doute que Marvel continuera si les one-shots vendent.
Mais si ça n’est pas le cas… ça aura été beaucoup de numéros et beaucoup de pages pour finalement très peu d’avancées sur le sujet.

Je me suis permis de donner mon avis sur les différents numéros de cette relance de 2099 au fil de leurs sorties.
Mais, parce que 2099 reste quand même une gamme très connue et appréciée, et parce que cette relance intervient fin 2019 (80 ans après Marvel Comics #1 en 1939, 80 ans avant cette fameuse année 2099), j’ai voulu m’y pencher plus.
Je vous propose donc un dossier sur ce renouveau de 2099 : présentation, descriptions, analyses et bilan.

C’est ici : 2099 : faut-il craquer pour la nouvelle gamme futuriste de Marvel ? - Top Comics !
Bonne lecture, j’espère. :slight_smile:

Qui t’a autorisé ?