MARVEL COMICS : LA COLLECTION DE RÉFÉRENCE (Hachette)

Je boude pas mon plaisir de lire cette saga à partir du moment où tout ce petit monde se retrouve dans l’espace. Et c’est le cas quasiment de bout en bout du tome 2. Il y a seulement que quelques pages consacrés aux quelques Vengeurs de la Côte restés sur Terre, parce qu’il n’y a qu’un seul épisode de la série dans ce tome, et que les Thomas pensent quand même à l’après-crossover, et continuent donc d’un peu faire vivre les affaires courantes. Et c’est bien dans cette série, et dans celle de Quasar, qu’ont sent que les perso ont une vie en dehors de leur vie super-héroïques, les relations et sentiments se faisant plus palpables. Les « en-dehors de la guerre » y sont évoqués, là où les Vengeurs d’Harras, le Iron de Kaminski et le Cap de Gruenwald sont concentrés sur la situation du moment (cela dit, Iron Man fait bien le jeu du héros à problème, avec ses problèmes de santé qui sont évoqués).
La tension monte, quelques masques se découvrent (je commence à avoir quelques réponses à mes questions du premier tome, mais il en reste une en suspens pour le moment), les épisodes s’enchaînent vachement bien, avec des rappels rapides de ce qui s’est passés dans d’autres épisodes, pour celles et ceux qui ne suivraient pas toutes les séries. Parce que sans ça, ça demande un peu de suivi, parce que certains ont tendance à traverser l’univers comme qui rigolent. Les cas de Minerva et Plasma sont réglés de manière un peu facile par les auteurs, c’est mon bémol sur les événements, avec un côté répétitif sur l’utilisation du caractère de ce Thor qui ne sait vraiment pas se tenir.

Et puis le dessin est plutôt pas mal. J’ai connu des crossovers plus aléatoires sur la qualité du dessin. Y a rien de choquant de passer de l’un à l’autre.

Pour la trad’, j’ai vu un truc ou deux (dont un, c’est l’inversion de deux noms dans la bulle), mais rien de bien choquant. Ne connaissant pas les phrases américaines, certaines tournures me paraissent limites, mais c’est du parlé. Pas du Shakespeare.
Je serais curieux de savoir ce que les acheteurs des éditions de Panini auront comme trad’.

Hop, je passe au final …

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