MARVEL COMICS PRESENTS #1-9 (Collectif)

La série anthologique Marvel Comics Presents sera de retour en 2019. Dans un premier temps, les histoires qui composeront le sommaire seront notamment centrées sur Wolverine et sur ses aventures dans tous les recoins de l’univers Marvel durant huit décennies.

Les premiers auteurs annoncés sont Charles Soule, Ann Nocenti, Greg Pak, Paolo Siqueira et Tomm Coker.

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Source : www.bleedingcool.com

Chouette idée.

Et puis maintenant qu’ils ont ramené le « vrai » Wolverine, je sens qu’ils vont le remettre à toutes les sauces. Après, si ça permet de faire vivre des séries et des personnages qui auraient du mal dans d’autres conditions, pourquoi pas.

Jim

Pis bon, si on acte le passé de Wolverine, autant s’amuser à jouer avec les ambiances et les thèmes.
Ca ne peut pas faire pire que Wolverine Origins par Daniel Way.

On peut demander à Mister Fantastic d’effacer cette période ?

La couverture du #1 par Arthur Adams :

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MARVEL COMICS PRESENTS #1

Written by: Charles Soule, Ann Nocenti, Greg Pak.

Art by: Paulo Siqueira, Tomm Coker, various.

Covers by: Paulo Siqueira, Tomm Coker, Ron Lim.

Description: Three titanic tales celebrating the first decade of Marvel stories! First – an all-new tale of the man they call the Wolverine begins in the 1940s! Then comes Captain America, the first Avenger of World War II still fighting for freedom today! And finally, the untold tale of Namor and the atom bomb!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Jan. 16.

Source : www.comicscontinuum.com

Sympathique lancement, pour cette anthologie de petits récents.
La première histoire est centrée sur Wolverine et est à suivre, elle sera sûrement le coeur du titre. Charles Soule ne lâche pas (hélas) le personnage, mais s’en sort bien ici. Son récit est extrêmement classique, voire même basique, mais fonctionne bien pour ce flashback sur un souvenir de la seconde guerre mondiale, avec Nais, sorcière gitane, et malédiction qui reviendra dans le présent ; rien d’original, mais ça se laisse agréablement lire. Notamment grâce au talent de Paulo Siqueira, dont les planches sont fort jolies, mais surtout créée une très belle ambiance. Ca ne révolutionne rien, mais c’est efficace (et ça rappelle que Charles Soule n’est pas entièrement perdu pour l’écriture).
Namor a définitivement la cote en ce moment : après The Best Defense et son rôle prépondérant dans Invaders, voici qu’il reçoit cette petite histoire fort sympathique. Greg Pak livre un récit très agréable et poignant, où la noblesse « brute » de Namor se retrouve avec plaisir. C’est fort, c’est juste, mais c’est aussi très cohérent avec ce que Chip Zdarsky fait actuellement. J’avoue que je ne sais pas si Marvel a un jour donné une explication à l’amnésie qui a empêché Namor de retourner chez lui entre la deuxième guerre mondiale et l’intervention de Johnny Storm, mais celle-ci me plaît beaucoup. Tomm Coker est aussi très inspiré, dans un style qui correspondrait bien aux Invaders, et son ambiance est parfaite. Un très bon petit passage, fort à propos.
Enfin, Ann Nocenti livre un « moment » de Captain America, où il rencontre une jeune casse-cou, et sa mère qui veut l’empêcher de se mettre en danger. Bon. C’est lisible, c’est gentil, c’est un peu « too much » dans la morale finale assez binaire et brutale, mais ça se laisse lire ; même si c’est complètement anodin, et oubliable. C’est d’ailleurs dessiné par Greg Land, ce qui confirme l’impression.

En conclusion, bon moment pour ce numéro : un début de saga correct pour Wolverine, une très bonne histoire de Namor, une histoire lisible mais sans intérêt de Cap’.
C’est pas mal, pour un lancement.

Je vois que ton ressenti est le même que le mien, pour ces trois histoires… Je n’ai rien à ajouter !

Tori.

Ha, content qu’on se rejoigne. :slight_smile:

Après la fin de sa dernière série, Moon Knight rejoindra le sommaire de Marvel Comics Presents à partir du #4. L’histoire est signée par une équipe créative déjà à l’oeuvre sur Green Arrow, le scénariste Benjamin Percy et le dessinateur Juan Ferreyra.

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Hum ça sent une nouvelle régulière.

MARVEL COMICS PRESENTS #2

Written by: Charles Soule, Maria Lapham, David Lapham, Mark Waid.

Art by: Paulo Siqueira, David Lapham, various.

Cover by: Arthur Adams.

Description: Three fantastic fables in one mighty magazine! First, a tale of Logan in the fabulous fifties! Then, a new swinging story of the jungle’s cursed crusader, Gorilla-Man! Finally, Reed Richards and Victor Von Doom enter the space race as Sputnik takes orbit!

Pages: 40.

Price: $4.99.

In stores: Feb. 27.

Source : www.comicscontinuum.com

L’anthologie se poursuit, avec les aléas d’une telle collection : si le #1 était très bon, la qualité des histoires du #2 baisse ; en espérant que le #3 remonte.
Charles Soule poursuit sa saga sur Wolverine, fil rouge du titre. Ce n’est guère passionnant. Logan joue à Hellboy en affrontant un démon rappelé tous les dix ans sur le monde, et on aura donc la suite à chaque décennie, pour voir le personnage et les descendants d’une magicienne gitane. Bof. Ce n’est pas passionnant, mais Paulo Siqueira livre de jolies planches. Dommage que Soule livre des combats et dialogues aussi pauvres, avec un Wolverine déjà « noble » alors que plusieurs périodes le montraient moins « sympathique » avant Weapon X. Bref, ça se laisse lire, mais ça s’oublie vite.
Mark Waid montre comment Reed Richards a vaincu la « défaite » des USA quand l’URSS a lancé son Spoutnik en 1957. Bien vu, bien pensé même que le comportement du scientifique face à cet échec scientifique, même si les réactions sont un peu trop extrêmes, ici. Que ça soit la rupture avec Susan ou son changement d’avis, grâce à un Ben humain et à des voleurs étrangers, tout semble rapide et précipité. Dommage, le principe de base est bon, l’idée de placer ça en 1957 aussi, mais l’épisode tape à côté par des facilités scénaristiques. Djibrille Morissette-Phan offre de jolies planches, avec une atmosphère adaptée, mais ça ne sauve pas tout.
David & Maria Lapham étendent l’origine de Gorilla-Man, en la liant au Wakanda ; moui. Je comprends l’idée, le projet même de profiter de la popularité de Black Panther, mais tout ça me semble assez vain et facile. La narration n’est pas claire, tout semble flou et peu agréable à lire. Le trait est efficace, mais l’ensemble m’apparaît abscons, comme si des passages avaient été coupés par manque d’espace. Une occasion ratée… comme ce #2, finalement décevant dans sa globalité.

Y a quelques semaines, quelqu’un n’a pas dit que si Soule fournissait un boulot assez moche, c’était parce qu’il n’avait pas les coudées franches et qu’il n’était qu’en mode tâcheron sous le diktat des Editors (j’exagère peut être un peu, mais c’était l’idée) ?

Et là, c’est pareil ?

Ca devait être moi. :stuck_out_tongue:
Disons que je pense, vraiment, que tout ce qui est Death of/Hunt for/Return of Wolverine sont des travaux de pure commande, où l’éditeur dit clairement à l’auteur de faire ça pour arriver à ça ; ledit auteur n’a quasiment pas de coudées libres. C’est la même chose pour la mini-série du retour de Jean Grey ou le Man Without Fear, prélude à DD #1 de Zdarsky.
Partant de là, on ne peut « que » reprocher à Soule un manque d’implication et d’imagination, bref de talent dans son travail. Il est un exécutant d’une machine commerciale qui le dépasse ; je pense qu’il ne faut pas « taper » la petite main qui applique une idée globale, cynique et commerciale.

Maintenant… maintenant, le type est quand même mauvais, hein. Son run dans MCP n’a aucune pression, il fait ce qu’il veut sur une histoire qui doit durer plusieurs numéros ; et il le fait mal.
Bref, tout ça pour dire qu’il est mauvais - mais c’est moins sur Death of/Hunt for/Return of Wolverine qu’il faut le taper, que sur les titres où il a une totale liberté. Et où il se vautre.

Soule je suis loin d’être convaincu par ce qu’il écrit chez Marvel côté super-héros, par contre côté Star Wars sa série Poe Dameron était vraiment pas mal (surtout à partir du tome 3 !) et sa série Dark Vador avec Camuncoli est je trouve excellente, à la fois dans la caractérisation de Vador, le début du contrôle impérial de la Galaxie, les liens entre les autres séries de comics, les films de la saga, les spin-off, les séries TV…

Ouais, son travail sur les séries SW me plaît aussi…

Je n’ai pas souvenir d’avoir lu un truc qui m’a épaté. Il a réussi à rendre Red Lanterns à peu près supportable malgré un principe particulièrement con, mais je garde un souvenir particulièrement douloureux de ses Wonder Woman / Superman (qui souffrait d’une indigence éditoriale crasse, c’est certain, mais ça n’excuse pas tout). J’ai identifié son nom à la liste des gens dont j’évite la production, donc c’est clair que je suis un peu moins au courant de ces méfaits, mais j’en pense pis que pendre néanmoins.

Jim

J’avoue que ses Inhumans étaient lisibles, en copies des X-Men à une époque où ces derniers n’étaient, déjà, plus que l’ombre d’eux-mêmes.
Mais c’est faible.