MARVEL COMICS PRESENTS #1-9 (Collectif)

J’ai jamais vraiment réussi à accrocher. Pourtant, j’ai plus qu’essayé et pourtant, y avait deux ou trois perso plutôt intéressants !

“THE VIGIL” featuring Wolverine continues with part 3 in this ongoing series! Three tales with echoes of the decade that began the Heroic Age-the swingin’ 1960s! First up, Wolverine continues his vigil, bringing him to the worst places on Earth. Then, the co-writer of the award-winning March trilogy, Andrew Aydin, pens a tale of Captain America during the Civil Rights movement. Finally, an all-new story of Marvel’s most famous son of the ’60s-Spider-Man! Brought to you by Tony Award-winner JAMES MONROE IGLEHART (Hamilton, Aladdin on Broadway) and RAY-ANTHONY HEIGHT (MOON GIRL AND DEVIL DINOSAUR)!

Written by : Various, Andrew Aydin, Charles Soule
Art by : Various, Daniel Acuna, Paulo Siqueira
Cover by : Arthur Adams
Page Count : 40 Pages
Release Date : March 27 2019
Age Rating : 12+ Only

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Le désavantage d’une telle anthologie, c’est que s’il peut y avoir de très bons moments, des éclairs, il y a aussi des grands moments de faiblesse, qui en viennent à faire douter de l’envie de continuer ; ce numéro pourrait faire partie de ces instants lourds, s’il n’y avait pas une pépite sèche et brutale au milieu de deux trucs nazes.
La saga The Vigil de Charles Soule et Paulo Siqueira continue, et la troisième partie est sur la même base que les deux précédentes ; c’est-à-dire qu’il n’y a rien de brillant, qu’on s’ennuie un peu, mais que ça n’est pas forcément désagréable pour autant. C’est juste complètement anonyme, anodin et prévisible. Le démon revient après dix ans, Wolverine et Sylvie le stoppent, et finalement finissent ensemble ; mais, haha, c’est un plan de la famille, dont on apprendra le contenu bientôt. Et qui impliquera sûrement une descendance de Logan. Bon, Siqueira livre de très jolies planches, c’est mignon et fort joli, mais Soule n’apporte rien de neuf. Pire, il se perd même en montrant un Logan comme « une force de bien », alors qu’il a toujours été acté que Wolverine n’est devenu vraiment héroïque qu’après l’Arme-X, avant il oscillait entre le mercenaire et la raclure. Bref. Le fil rouge de MCP n’est vraiment pas passionnant, mais au moins joli.
James Monroe Iglehart et Ray-Anthony Height finissent ce MCP par un récit de Spider-Man qui fait une revanche contre Crusher Hogan sur un ring ; c’est nul. On découvre que c’est finalement Dr Druid qui manipule l’Homme-Absorbant, mais Dr Voodoo vient sauver et aider Spidey. Dieu que c’est lourd, long et sans intérêt ; un moment à oublier, complètement nul, avec des dessins dignes des adaptations de dessins-animés Marvel ou de produits publicitaires. A oublier, et c’en est triste pour Druid, qui mérite mieux même après tant d’années d’absence.
Le lecteur attentif peut se rendre compte que je n’ai parlé que du premier et troisième récit de cet épisode ; reste donc le deuxième. Centré sur Captain America, par Andrew Aydin et Daniel Acuna. Qui livrent un bijou de brutalité, de sécheresse et de dureté, qui fait mal mais qui touche au coeur. En 1964, Captain America s’écroule dans une maison d’afro-américains après une bataille, en plein coeur du Mississippi ; et si Steve veut bien faire face à des racistes, il se rend malheureusement compte que sa volonté de défendre et de « bien » faire, ça ne correspond pas à la réalité. C’est bien d’agir, mais s’il n’est plus là le lendemain, ça fera plus de mal que l’inaction. Je ne connais pas Aydin, mais son récit est violent mais vise juste. Les discours sont terribles, mais légitimes et bien vus ; la fin est d’une puissance absolue, bien que très sombre et défaitiste. Quoique.
Ce numéro de MCP déçoit, mais ce petit moment fonctionne complètement, bien qu’il puisse plomber le moral. Acuna livre des planches habituelles, mais très agréables, avec une atmosphère très efficace ; un vrai plaisir, de lecture et de réflexion. Espérons que les prochains numéros aient plus de passages comme ça, et moins du reste.

Il est surtout connu pour les Wake Up America.

Merci !

Our tour of the history of Marvel reaches the turbulent 1970s! Wolverine’s vigil takes an unexpected turn! Spider-Man has an adventure in the new age of blockbuster cinema! Finally, an all-new tale of the Moon Knight, one of the decade’s most exciting creations, helmed by superstar creative team BENJAMIN PERCY & JUAN FERREYRA (GREEN ARROW)!

Written by Daniel Kibblesmith, Benjamin Percy, Charles Soule
Art by Juan E. Ferreyra, Pere Perez, Paulo Siqueira
Cover by Arthur Adams
Page Count 33 Pages
Release Date April 24 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

La nouvelle série Marvel Comics Presents se poursuit, toujours dans son aspect d’anthologie ; de qualité irrégulière, même si la fournée est plutôt bonne, là.
Oh, Charles Soule continue sa saga sur le démon qui réapparaît tous les dix ans, avec Logan qui l’en empêche avec une sorcière. On est sur la même voie qu’avant, c’est donc joli car Paulo Siqueira livre de belles planches, mais complètement creux et convenu. Il y a encore une attaque, Wolverine intervient encore (avec des belles erreurs de continuité : Logan a son adamantium mais se souvient des fois passées ? mmh ?!), la sorcière est sacrifiée ; bouh, c’est triste. Blague à part, ça se lit, mais ça s’oublie très vite.
Daniel Kibblesmith enchaîne avec un petit récit rigolo sur les difficultés pour Peter Parker d’assister à une séance de Star Wars en 1977. C’est léger, sympathique, prévisible mais gentillet ; ça ne fait de mal à personne, mais ça fait sourire. Pere Perez offre des planches agréables, et s’immerge bien dans l’époque et son style. Rigolo, oui, le moment de lecture est bon, même si là aussi ça s’oubliera rapidement.
Enfin, Benjamin Percy achève le numéro sur une enquête rapide et musclée de Moon Knight, dans une version « à la Ellis », pour un phénomène étrange lié aux croyances égyptiennes. Simple, mais efficace. Le récit est très bien aidé par la vista d’un Juan Ferreyra, très en forme et très appliqué ; même si reprendre les gimmicks de la version Ellis peut faire sourire. Ca ne bouleversera pas le personnage, mais c’est agréable, nerveux et bon.
Une bonne cuvée, donc. Rien de notable, mais des petits récits sympathiques, qui font sourire ou immergent bien dans la lecture ; c’est ce que je demande, ici.

Welcome to the 1980s, Marvel style! First, Wolverine’s Vigil goes into its fifth decade but doesn’t go the way he planned. Then, join Nightcrawler mid-Cross-Time Caper at the fall of the Berlin Wall! Finally, a pivotal Venom tale by fan-favorite creators LEAH WILLIAMS and GUILLERMO SANNA!

Written by : Chris Claremont, Charles Soule, Leah Williams
Art by : Luke Ross, Guillermo Sanna, Paulo Siqueira
Cover by : Arthur Adams
Page Count : 35 Pages
Release Date : May 22 2019
Age Rating : 12+ Only

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Bon sang, quelle purge. Je sais bien qu’une telle série est par principe irrégulière, vu le changement d’auteurs et de sujets, mais… je n’ai rien trouvé d’intéressant à lire, ici.
Charles Soule continue sa saga sur Wolverine - et c’est chiant et nul. Chiant car le Wolverine des années 80 s’inquiète du retour du démon après la mort de Sylvie, demande de l’aide à Dr Strange, puis trouve la famille de Sylvie (des sorciers français, avec une jeune Agatha Harkness) qui le met dehors. Et nul parce que l’auteur se plante complètement sur la continuité (les grands événements des X-Men de Claremont se passent sur plusieurs années, avec un vieillissement de Logan qui rend la continuité incompréhensible et pas crédible ; et Logan se souvient complètement du démon après ses combats ces dernières années, alors que le projet Weapon-X lui avait fait perdre la mémoire)… ce qui ne serait pas un trop gros problème, si d’aventure ce qu’il racontait était intéressant ; mais non. C’est chiant et nul, et Dio Neves livre des planches ni jolies, ni intéressantes. Quelle catastrophe.
Luke Ross illustre très bien un récit de Chris Claremont, qui lui est catastrophique. Le graphisme travaillé et très joli ne sauve pas une histoire où Diablo croise Irène Adler lors de la chute du Mur de Berlin, poursuivie par Victor Creed. On découvre finalement que ce Diablo est celui de l’époque du train dimensionnel d’Excalibur, et il s’interroge sur la relation d’Irène avec le Diablo de ce monde visité ; le sous-entendu sur le fait qu’Irène est sa mère est évident. Ce monde serait donc celui où Claremont aurait pu imposer l’idée que Kurt est l’enfant de Mystique (qui aurait changé son corps pour avoir un sexe masculin) et Irène Adler. Le fond de l’idée n’est pas mauvais, mais la mise en oeuvre ici est abominable ; c’est chiant, lourd, mal raconté.
Enfin, Leah Williams narre un récit où Eddie Brock tente de se retenir de lâcher Venom, alors qu’il est hanté par des pulsions de violence ; spoiler, il cède, boum, c’est la fin. Nul. L’idée de jouer sur les pulsions de Venom refrénées par Eddie est bonne, finir sur le fait qu’il cède et donc ne pas dire comment et ce qu’il en fait, ça coupe ce segment de tout intérêt. Guillermo Sanna livre des planches intéressantes, mais même des dessins sympathiques ne rendent pas le vide meilleur.
Un désastre complet, donc. Marvel Comics Presents faiblissait déjà, mais ce #5 est une catastrophe définitive. Je regarderais le sommaire du prochain, mais il est fort probable que je m’arrête là !

C’est sûrement parce qu’il n’a pas les coudées franches …

Je pense surtout que le type n’a jamais rien lu de Logan, et y va à l’instinct.

Ah mais je ne dis pas le contraire, si je fais le compte, disons que Soule m’a plus déçu que plu … « le manque de liberté » a dû de temps en temps avoir bon dos, je trouve. On a ici la preuve que ce n’est peut être pas tout à fait ça …

Je l’ai souvent défendu, aussi, mais je n’en peux plus.
Enfin, défendu…
Disons que je considère que les Death of / Hunt for / Return of Wolverine sont pilotés par les éditeurs, avec quasiment aucune marge de manoeuvre pour l’auteur ; c’est tellement calibré par la hiérarchie, prévu à l’avance, que le scénariste n’a pas grand-chose à apporter.
Si c’est nul, ça n’est pas complètement la faute de Charles Soule, qui n’est coupable « que » de ne pas avoir été brillant dans un exercice de style très limité.
Mais bon, il n’est jamais brillant, en fait. J’ai aimé ses Inhumans, même s’ils étaient entièrement pompés sur les X-Men, mais ça s’arrête là.

Ici, il a toute liberté pour faire ce qu’il veut - mais il se plante complètement.
C’est chiant, répétitif, rempli d’erreurs de continuité, et avec un fond définitivement inintéressant.

Tu as de l’avance sur moi. S’il a pu avoir quelques bonnes idées de perso (j’en vois deux ou trois, de tête), je trouve qu’il a tellement transformé de manière brutale ce qu’étaient les Inhumains, que ce peuple a perdu tout ce qui faisait ce peuple et que même les perso historiques ont été mal traités et n’étaient pas forcément reconnaissables.
A la rigueur, si cela avait été pour faire quelque chose de bien …

Oui, je vois ce que tu veux dire.
Après… bon, je « charge » beaucoup les éditeurs, mais on sentait bien à l’époque que Marvel voulait lancer les Inhumains et surfer sur la vague X-Men pour les caractériser. Le one-shot de Matt Fraction allait déjà dans ce sens.
Bon, Charles Soule n’a pas brillé sur les Inhumains classiques, mais j’ai bien aimé les nouveaux personnages, ainsi que son développement des autres clans. Et à l’époque, les X-Men étaient tellement loin de leurs concepts de base que… même un ersatz avec Inhumans m’a plu.

C’est surement parce que Soule est mauvais depuis le départ. Ce mec à jamais fait une bonne série.

Je découvre par ce passage quel était le style vestimentaire en vigueur en France à la fin des années 80… Bizarre, ça ne ressemble pas à mes souvenirs !

Et il y a un TARDIS qui s’esrt incrusté…

Ce n’est même plus un sous-entendu, tellement c’est appuyé.

On nous annonce du Wolverine (logique), du Ghost Rider et du Deadpool…

Tori.

… et ben ça n’est pas excitant. :smiley:
Merci !

C’était de l’ironie …

Oh, le fou. Il fait de l’ironie sur Charles Soule.

Il ose tout !