MARVEL LEGACY : MARVEL EPICS #1-3

C’est bien pour ça que je crains le pire (du viens de mettre de l’eau dans mon moulin :wink:) : la dernière que Phénix a été bien traité, c’était quand ? Momo ?

Le Phénix je l’avais trouvé bien dans les Thor de Aaron !

Quand il discute avec le père de tout ?

Ca c’est avec ses Avengers préhistoriques, non ? Je parlais de l’arc où Jane Foster affronte le Phénix et les Shi’ars

Ah oui … bon, c’était le Phénix comme cela aurait pu être Ego ou Galactus !

Oui c’est pas faux… Mais j’ai bien aimé, il y avait une vraie tension, de l’ampleur dans les scènes d’action…

DERNIER NUMERO !

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MARVEL LEGACY : MARVEL EPICS 3
Softcover,Bimestriel, 6,90 €, 128 pages
C’est la fin de tout ! Les Raptors contre le Nova Corps, le retour d’Adam Warlock qui précède toujours des crises cosmiques, le Ghost Rider cosmique opposé au Déchu, Thanos contre lui-même et Galactus (!!) sous les yeux de la Mort… et au beau milieu de tout cela, les Gardiens de la Galaxie et Groot ! Ne manquez pas le feu d’artifice final avec 5 histoires épiques signées Gerry Duggan, Donny Cates, Christopher Hastings, Geoff Shaw, Marcus To et Flaviano.
(Contient les épisodes US Guardians of the Galaxy 150, Thanos (2017) 16-18, I Am Groot 5, inédits)
SORTIE LE 14 NOVEMBRE

Décidément, sacrément doué le Donny Cates : j’ai surkiffé la seconde moitié de sa saga « Thanos Wins », une réussite éclatante. Moins par son originalité que par la qualité d’exécution, d’ailleurs.
L’originalité, on l’a vu plus haut, est en effet à relativiser : sorte de « Futur Imparfait » mais à la sauce Thanos, « Thanos Wins » table sur un énième future dystopique comme Hickman, Remender ou leurs petits copains en ont imaginé des dizaines ces dernières années chez Marvel.

Pourquoi ça marche mieux ici qu’ailleurs ? Déjà, un futur où Thanos (présenté comme le plus dangereux des méchants Marvel) gagne, c’est pas incohérent, et c’est intéressant par rapport aux caractéristiques du perso. Mais en plus, Cates multiplie les bonnes idées et les ruptures de ton (Galactus avec un flingue !!! Cool !) avec beaucoup de bonheur : les quelques touches humoristiques, bien senties, ne désamorcent pas le côté sentencieux indispensable pour conférer du souffle épique à une aventure qui appelle ça…
Le premier des trois épisodes est peut-être le plus jouissif, avec son focus sur le fameux et très réussi Ghost Rider Cosmique, le second est incroyablement spectaculaire et tendu (avec un antagoniste traité de façon très originale, pour le coup), et le dernier est certes moins surprenant avec son duel attendu, mais encore faut-il bien le faire, et c’est ce dont se charge Cates avec brio.

C’est sur le plan thématique que Cates fait très fort : mine de rien, de façon détournée et très SF (à base de paradoxe temporel), son Thanos vs Thanos appuie finement sur une caractéristique du personnage relativement peu exploitée (même chez Starlin, pourtant intéressé par la question, cf. son Adam Warlock) : le fait qu’il soit, logiquement, suicidaire (normal pour un amoureux de la Mort). D’ailleurs, la façon dont Cates et Shaw dépeignent la Faucheuse en personne est intéressante : un mélange de la Mort classique chez Marvel depuis Englehart et Starlin, de la version « remaniée » par Jason Aaron pour son « Thanos Rising » et une pointe de Death version Gaiman pour son « Sandman » (un peu facétieuse, et peut-être pas si mal intentionnée).
Le tout menant à une conclusion cohérente et d’une grande noirceur, voire empreinte de tristesse.

Grosse réussite ; j’ai hâte de lire le « Doctor Strange » de Cates, maintenant.

J’ai bien aimé l’épisode des « GoG » du mois (malgré un côté un peu « anecdotique » dans les tribulations du Nova Corps), parce que je suis toujours intéressé par Adam Warlock, qui refait surface ici, mais j’ai aussi bien aimé l’écriture de Duggan, mélange de modernité (c’est frais et cool) et de classicisme (ce cliffhanger avec super-vilain inattendu, ça le fait bien pour moi).

Un très chouette sommaire, au final, même si j’ai pas encore lu « I Am Groot ».

C’est souvent le cas chez lui, je crois. Du peu que j’en connaisse, d’ailleurs. Mais c’est pas si mal, un auteur dont la qualité provient du « comment ».

Jim

Je n’en sais pas assez long sur sa biblio pour en attester, mais par contre, je l’ai trouvé plutôt original sur son excellent « God Country » (l’ambiance « southern america » rencontre un délire à la Moorcock), même si c’est finalement le caractère extrêmement poignant du récit que je retiens…

Je pensais à ce récit, justement, qui reprend le thème désormais éculé (enfin, j’ai l’impression) de l’épée magique qui « possède » celui qui la brandit (depuis au moins Moorcock, c’est usé, comme ficelle). Il prend ce thème, il le présente sous un autre éclairage, et surtout il s’en sert pour donner une dimension profonde à ses personnages. J’aime beaucoup.

Jim

Oui, c’est vrai. C’est le mélange avec cette ambiance « sudiste » et contemporaine qui rend le récit un peu plus original. Pour le reste, on est vraiment en plein « Stormbringer-like »…

Ce que j’aime bien dans son ambiance sudiste, justement, c’est que ses personnages sont plutôt des gens sympathiques. Un brin rugueux, mais ce ne sont pas les pecnos dangereux et mal dégrossis que Garth Ennis ou Jason Aaron nous ont présentés pendant longtemps. C’est rafraîchissant.

Jim

Absolument, c’est plutôt original.

J’en dis moins que l’homme lumière, mais je n’en pense pas moins :

GoG : arf, vivement qu’on y retourne, parce que cela a vraiment un goût de trop peu. Les intrigues n’arrêtent pas de s’enchaîner, l’équipe vit, les intrigues sont cosmiques, … vivement qu’on y retourne.

Thanos : fin de run bien bourrine, mais bien plus jouissive que la bourrinade pathétique de Lemire. Un run assez sympa, avec pas mal d’idées en plus (et qui laissera un perso, ce qui n’est pas donné à tout le monde).

Groot : alors le twist d’Hastings, je l’ai trouvé un poil compliqué pour moi. Je crois bien comprendre en partie, mais je ne suis pas tout à faire sûr pour un pouième. Mini-série un peu foutrauqe, pas trop mal à lire, mais pas de quoi acheter en librairie par exemple.