Le Punisher s’en prend aux Avengers, mais il va lui falloir plus que des balles pour venir à bout des plus grands héros de la Terre ! Assistez à une rencontre improbable entre Thor et Frank Castle lorsque ce dernier tente de faire sortir de prison sa protégée Rachel Cole. Un récit complet orchestré par Greg Rucka et Carmine Di Giandomenico.
(Contient les épisodes US Punisher War Zone(2012) 1-5)
On retrouve dans cette mini-série ce qui caractérisait le run de Greg Rucka sur la dernière série Punisher : un personnage-titre monolithique, avare en paroles, qui laisse ses actions parler pour lui et qui ne se définit que par la guerre qu’il mène; une narration très décompressée qui prend le temps (peut-être un peu trop) de développer les enjeux et des scènes d’action bien chorégraphiées.
Le décalage entre les mondes à priori incompatibles (surtout quand on voit leur réaction après la requête de Spidey au début de l’histoire) des Vengeurs et du Punisher est bien rendu, que ce soit dans les affrontements ou dans les discussions entre les personnages.
Malgré quelques réserves sur le rythme (mais je les avais déjà à propos de la série publiée dans le magazine Marvel Knights), j’ai bien aimé ce Punisher War Zone. Le destin de Lady Punisher m’intéresse et ça me plairait qu’elle ne soit pas laissée de côté trop longtemps.
Bon, maintenant, la fin de cette mini n’est pas raccord avec le début des Thunderbolts, mais ça c’est une autre histoire…
En ce qui me concerne, ce marvel saga m’a pas mal gêné. J’ai été globalement déçu par l’ensemble de la mini. Enfin principalement par 2 faits : D’une part je n’ai pas cru au traitement des avengers concernant le Punisher, et les confrontations sont très loins de ce qu’on peut voir sur les covers. et comme tout se déroule sur un faux rythme, ça donne une série assez ennuyante. Par contre les conclusions sont intéressantes mais je me demande comme le coco arrive à être dans les thunderbolts.
[quote=« Blackiruah »]En ce qui me concerne, ce marvel saga m’a pas mal gêné. J’ai été globalement déçu par l’ensemble de la mini. Enfin principalement par 2 faits : D’une part je n’ai pas cru au traitement des avengers concernant le Punisher, et les confrontations sont très loins de ce qu’on peut voir sur les covers. et comme tout se déroule sur un faux rythme, ça donne une série assez ennuyante. Par contre les conclusions sont intéressantes mais je me demande comme le coco arrive à être dans les thunderbolts.
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C’est simple : chaque auteur a écrit dans son coin !
En même temps, j’ai encore du mal à comprendre l’idée du Pupu dans les Thunderbolts. Et je m’attends à une explication concernant son fricotage avec Elektra, parce que là aussi, j’ai du mal à comprendre (avec Lady Pupu, ouais, j’aurais compris. Mais pas là, surtout en pleine zone de guerre)
[quote=« Le Doc »]On retrouve dans cette mini-série ce qui caractérisait le run de Greg Rucka sur la dernière série Punisher : un personnage-titre monolithique, avare en paroles, qui laisse ses actions parler pour lui et qui ne se définit que par la guerre qu’il mène; une narration très décompressée qui prend le temps (peut-être un peu trop) de développer les enjeux et des scènes d’action bien chorégraphiées.
Le décalage entre les mondes à priori incompatibles (surtout quand on voit leur réaction après la requête de Spidey au début de l’histoire) des Vengeurs et du Punisher est bien rendu, que ce soit dans les affrontements ou dans les discussions entre les personnages.
Malgré quelques réserves sur le rythme (mais je les avais déjà à propos de la série publiée dans le magazine Marvel Knights), j’ai bien aimé ce Punisher War Zone. Le destin de Lady Punisher m’intéresse et ça me plairait qu’elle ne soit pas laissée de côté trop longtemps.
Bon, maintenant, la fin de cette mini n’est pas raccord avec le début des Thunderbolts, mais ça c’est une autre histoire…[/quote]
Assez d’accord sur l’ensemble, même si le rythme ne pas trop dérangé (faut dire qu’à 1h du mat’ …). Après, vis à vis de la jonction avec les Thunderbolts je pars un peu du principe qu’il peut également exister un espace inter-iconique entre les séries. Après, Way aurait pu le combler un tout petit peu …
Retrouvez la fin de la Massacrologie de Cullen Bunn ! Après Deadpool massacre l’univers Marvel et Deadpool massacre les classiques, le mercenaire déjanté s’en prend à…Deadpool ?! Une histoire complète avec les dessins du talentueux Salva Espin.
(Contient les épisodes US Deadpool Kills Deadpool 1-4 ; Shang-Chi: Master of Kung Fu (B&W) One-Shot 1(I))
Retrouvez la fin de la Massacrologie de Cullen Bunn ! Après Deadpool massacre l’univers Marvel et Deadpool massacre les classiques, le mercenaire déjanté s’en prend à…Deadpool ?! Une histoire complète avec les dessins du talentueux Salva Espin.
(Contient les épisodes US Deadpool Kills Deadpool 1-4 ; Shang-Chi: Master of Kung Fu (B&W) One-Shot 1(I))
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J’avais trouvé le « Deadpool massacre l’univers Marvel » vraiment léger, le « Deadpool massacre les classiques » s’est arrêté là où pour moi ça devenait intéressant ; que va nous réserver cet opus ?
Le Shang-Chi, sait-on qui a travaillé sur ce projet ?
Jonathan Hickman et Kody Chamberlain (en V.O., c’est un recueil de 4 histoires, et là c’est la rencontre avec Deadpool qui est publiée dans cette revue).
Jonathan Hickman et Kody Chamberlain (en V.O., c’est un recueil de 4 histoires, et là c’est la rencontre avec Deadpool qui est publiée dans cette revue).[/quote]
Merci.
Hummm je ne connais pas cet artiste mais ce que j’en vois me laisse assez dubitatif, d’autant que le scénariste est ce bon vieux Jonathan.
Pas emballé pour le coup.
Cullen Bunn exploite son concept du Deapool tue Deadpool à plein régime tout au long des 80 pages d’une mini-série peu avare en action, gore et doubles alternatifs du Mercenaire à grande gueule. Hélas, le jeu de massacre est vite répétitif malgré quelques idées bien délirantes et l’affrontement final entre Wade et le « Dreadpool » que l’on suit depuis le début de la Massacrologie tombe complètement à plat.
Si le but était de faire le ménage dans les nombreuses versions du « héros », c’est réussi…pour le reste, je suis moyennement convaincu.
Et je suis encore moins convaincu par cette rencontre Deadpool/Shang-Chi : lourd, pas drôle et des dessins qui agressent les mirettes…
Bon, compte tenu de mon point de vue sur les des deux précédentes prestations de Cullen Bunn sur le personnage, et compte tenu de ton commentaire sur celle-ci, je vais faire l’impasse et économiser 5,50 euros.
[quote=« Le Doc »]Cullen Bunn exploite son concept du Deapool tue Deadpool à plein régime tout au long des 80 pages d’une mini-série peu avare en action, gore et doubles alternatifs du Mercenaire à grande gueule. Hélas, le jeu de massacre est vite répétitif malgré quelques idées bien délirantes et l’affrontement final entre Wade et le « Dreadpool » que l’on suit depuis le début de la Massacrologie tombe complètement à plat.
Si le but était de faire le ménage dans les nombreuses versions du « héros », c’est réussi…pour le reste, je suis moyennement convaincu.
Et je suis encore moins convaincu par cette rencontre Deadpool/Shang-Chi : lourd, pas drôle et des dessins qui agressent les mirettes…[/quote]
Globalement du même avis. J’ai préféré cette mini-série à la précédente, mais parce que je n’avais pas vraiment cette dernière !
Le Punisher décide… de se rendre à la justice ? Son procès vous est raconté par Guggenheim et Yu ! Également au sommaire, un récit complet sur Bullseye signé Huston et Martinbrough.
trimestriel, 5,50 EUR, 96 pages
(Contient les épisodes US Punisher: Trial of the Punisher 1-2 ; Bullseye: Perfect Game 1-2)
Deux histoires, un format identique et plus tellement répandu (comme le souligne Aurélien Vivès dans l’édito, les mini-séries de 2 épisodes ne sont pas faciles à compiler par la suite), deux tueurs très différents tout en étant très méticuleux dans leurs approches.
Le Procès du Punisher est le premier comic-book écrit par Marc Guggenheim pour Marvel. Confiée à Leinil Yu, la mini restera plusieurs années dans les tiroirs à cause de l’agenda chargé du dessinateur (et peut-être bien aussi parce qu’elle n’était pas vraiment une priorité pour l’éditeur) et fut terminée seulement l’année dernière. Avocat de formation puis scénariste pour des séries comme Law & Order, Guggenheim plante l’action dans un décor qu’il connaît bien, ce qui donne une à l’histoire une certaine véracité. Le nombre réduit d’épisodes évite que le récit ne soit trop dilué, le côté un peu bavard des scènes de procès est bien géré jusqu’à un final implacable où toutes les pièces du puzzle s’emboîtent. J’aurai préféré une vraie continuité graphique, mais sinon c’est pas mal du tout.
Le point de vue de la mini sur Bullseye est intéressant et dresse le portrait d’un personnage préparé à l’extrême, à la recherche de challenges constants et dont l’ultime but est la perfection dans ce qu’il accomplit. Par contre, pour qui n’y entend rien au base-ball, la métaphore sportive peut se révéler au final assez lourde et la narration un peu trop verbeuse. Ca se laisse tout de même lire, mais ce n’est pas renversant…