ME AND THE DEVIL BLUES t.1-4 (Akira Hiramoto)

La critique par Skeet est disponible sur le site!

Excellent critique, je confirme ce que dit skeet. Me and the devil blues est un vrai chef d’oeuvre. Mon coup de coeur ce début de rentrée. J’attends beaucoup du volume 2.Big kana a fait du très bon travail. La bonne nouvelle cette série ne fait que 4 volumes.

Il me semble que la série est toujours en cours au Japon :slight_smile:

En tout cas, je ne peux qu’être d’accord avec Skeet: Me and the Devil Blues est sûrement l’une des meilleures nouveautés de cette année.
L’ambiance noire américaine des années 30 est saisissante de réalisme, les scènes musicales d’une rare intensité, et le scénario promet énormément et devrait nous apprendre pas mal de trucs sur ce bluesman de légende.

Une fois ouvert, on ne peut plus décrocher de ce tome 1 (sauf si on a des goûts de chiottes :mrgreen: )

Il me tentait déjà, vu les critiques, je pense me le prendre =)

J’ai bien aimé ça change un peu de se qui sort habituellement, en plus j’ai les cd de Johnson à la maison donc dès que j’avais vu la new disant que kana allait édité un manga sur RJ (pour info il est l’une des référence des stones) j’étais tout cake, j’espère que la suite tiendra ses promesses et que la fin ne sera pas bâclé.

En effet la série semble en cours au Japon. Le tome 4 est sortie en septembre 2007.

ma collègue m’avait donnée une mauvaise critique et donc je ne l’ai pas lu mais après avoir lu les votre je crois que je vais me laisser tenter par l’aventure americaine des années 30

Bon j’ai acheté le premier tome suite à vos bonnes critiques, j’espère ne pas être déçue, ne connaissant pas l’artiste d’origine!

Pour info il y a un livre s’intitulant A la recherche de Robert Johnson qui est sorti chez castor music il coûte 12€ si ça intéresse certain :wink:

je l’ai lu ce matin dans le train et j’ai bien aimé je ne vais pas dire que je vais l’acheter mais c’est un manga que je conseillerais a toute personne interessé par ce genre de lecture malgré ça je pense que l’auteur aurait eu plus de succes si il avait edité son manga en format BD

Ah bon ?! Pour ma part je hais particulièrement ce format : c’est gros, c’est lourd, c’est cher, c’est Moche avec une majuscule. Concernant ce manga, comme vous m’avez fait envie je vais l’acheter vendredi mais si il avait été en grand format, vous pouvez être sûrs je l’aurais pas acheté d’office, aussi bon soit-il.
D’ailleurs je trouve que les BD devraient aussi se mettre au petit format, parce que quand on voit à quel point les mini Tintin sont vachement plus jolis et attractifs que les A4, on se dit qu’ils feraient bien de prendre exemple…

A part ça, tu l’as lu dans le train alors que tu l’as pas acheté ?..

EDIT Ah, d’accord… La chance ^^ !

Elle est vendeuse de manga donc elle peut ( doit ) les emprunter pour les lire.

voilà :mrgreen: j’en ai du bol hein

le seul truc que j’ai pas trop aimé c’est la fin

[spoiler]ou le hero rencontre clyde.visiblement sa bony est morte dans la fusillade mais je vois pas le rapport, surtout que je suis presque sur qu’il ne se son jamais rencontré

alors si on me parle de adaptation inspiré de la vie RJ et bien je trouve que ça part en sucette a la fin[/spoiler]malgré tout j’attend le deux pour emettre un jugement

Dans ce manga il y a en fait un gros point que d’ordinaire j’apprécie assez peu, à savoir l’emphase sur le côté destin exceptionnel et capacité incroyable attribuée par XYZ ; mais en l’occurrence c’est plutôt bien traité donc ça m’a beaucoup moins dérangée que d’habitude, l’aspect fantastique étant atténué par des indications indiquant que peut-être, le tout s’expliquerait rationnellement, mais ce dernier point n’est malgré tout pas suffisamment mis en avant vu le côté fantastique quand même très appuyé…
C’est dommage. Mais la culture noire reste bien abordée et très crédible, le graphisme est superbe et la narration sensible et fortement expressive. Finalement c’est quand même un bon manga, que son contexte inhabituel suffit à doter d’une originalité certaine.
7/10 pour le moment

Me and the Devil Blues:

Il y a 70 ans, un bluesman mourut après avoir enregistré seulement 29 compositions. Par la suite, plusieurs dizaines d’années plus tard, son nom est devenu une légende, et la musique qu’il a laissée s’avère être le fondement de la musique populaire. Tous ceux qui l’ont connu disent de lui… « Il a vendu son âme au diable ».

Un titre mystérieux, le visage fermé en aquarelle d’un homme noir en couverture, et ce petit paragraphe accrocheur sur le rabat, voilà pourquoi j’ai ouvert ce manga, et ne l’ai refermé qu’à la toute dernière page.

Robert Johnson, dit RJ, est un jeune noir agricole de l’Amérique des années 30. Il travaille la terre en Louisiane auprès des siens, il aime sa femme et attendent ensemble l’arrivée de leur premier enfant. Pourtant, RJ ne se satisfait pas entièrement de cette vie et dissimule au fond de lui une passion qui lui brule les doigts, le Blues. Le soir venu, il se terre au fin fond d’un bar de quartier, et gratte les cordes de sa guitare sans rencontrer de succès. RJ n’est pas bon musicien, et sa guitare reste insignifiante aux yeux des autres. Pourtant, il veut réussir plus que tout, quitte à vendre son âme au diable…

Une histoire vraie, quoiqu’un peu romancée certainement, mais enfin ! L’histoire vraie d’un bluesman issue de l’Amérique profonde des années 30 en manga. Voilà qui est complètement atypique et nous change des productions habituelles. Aux commandes, on trouve un inconnu publié pour la première fois dans nos contrées, Akira Hiramoto. Jusqu’ici, il s’adonnait aux manga humoristiques. Les choses sont différentes avec ce nouveau titre.

Côté édition, Kana nous offre ce titre sous le label Big Kana et a bien soigné son travail. La couverture dans les teintes bleues est d’une esthétique particulière et les tranches des pages, bleues également, donnent un effet « nuit » très réussi. A l’intérieur, l’impression des pages est claire, lisible, et les fautes de français m’ont semblé absentes (à revérifier toutefois).

D’un point de vue technique, Me and the Devil Blues est remarquable. Le dessin est précis, le découpage est efficace et ne manque pas d’impact. Par ailleurs, les trames et autres colorisations, omniprésentes dans ce volume, sont très réussies. Le style de l’auteur est de suite accrocheur et parcourir les pages a été un vrai plaisir visuel. De toute évidence, on ressent une certaine expérience et un vrai souci de documentation pour retranscrire correctement les paysages, les personnages, les mœurs et l’ambiance de la Louisiane des années 30.

L’histoire n’est pas en reste et mérite en effet de faire partie de la collection Big Kana. Un seinen de pure souche montrant des personnages torturés (RJ l’étant plus que quiconque), de la noirceur (sans mauvais jeu de mots) et un brin de violence. Le récit se suit facilement même si parfois, on se demande où l’auteur nous emmène. Il dépeint la vie de RJ en soulevant judicieusement de nombreuses questions, dont certaines devront probablement attendre les prochains volumes pour trouver réponse. Rien de tel pour susciter l’intérêt et attendre impatiemment le volume 2.

En conclusion, Me and the Devil Blues est une titre que je recommande à chacun, tant pour son histoire prenante et sombre qui sort des sentiers battus, que pour le soin apporté par l’auteur à son trait et à Kana pour l’édition soignée. C’est une valeur sûre !

Enfin, à lire en fin de volume une postface très intéressante de Takashi « Hotoke » Nagai, chanteur dans le groupe West Road Blues Band, et superviseur de ce manga.

Note finale : 8/10

Lien vers la fiche : manga-sanctuary.com/bdd/manga/5888-me-and-the-devil-blues/

Idée intéressante, résultat pitoyable …

Voilà ce que je pense de « Me and the devil ». Himaroto a eu une bonne idée, surtout si on place cela dans le contexte japonnais qui connait assez peu la culture noire des années 30, au blues, mais les erreurs sont flagrantes et la fiction omni présente, la réalité du monde du jazz et du blues du Delta coule en un rien de temps. Cela devient juste la vie d’un homme et de sa tentative de percer dans le monde de la musique. On s’attendrait presque à ce qu’il aille à New York pour signer un contrat chez Sony ou Universal … Lamentable et surtout très loin de la réalité.

La rencontre et l’interaction avec d’autres figures historiques des années 30 est soit justifiée et pour certaines totalement risible, dépourvue d’intérêt et elles ne sont là que pour remplir des pages, on cherche vraiment ce qui peut sembler intéressant…

Le graphisme ne rajoute rien à l’histoire et ne l’aide pas vraiment. Avec un certain nombre de passage qui sont totalement raté, bâclé et tue l’envie du lecteur, le reste ne brille pas par sa qualité. La sensation musicale qui normalement aurait du transcender le lecteur ne passe pas, on regarde ses pages d’un air distrait. L’auteur a tenté de faire un dessin à l’occidentale, il aurait mieux valu s’abstenir, de tout le manga d’ailleurs.

Le style donne un semblant de réalisme comme pour donner un air sérieux et sombre malheureusement l’impacte n’y est pas car il y existe un gouffre comportemental, social et d’éducation dans le manga entre le monde implacable, injuste mais ayant une pointe d’espoir et de chaleur humaine dans la culture afro-américaine et le monde de la culture japonaise.

En gros, un superbe navet qui n’apporte vraiment rien, alors que le sujet principal aurait mérité tellement mieux au vu de ce qu’il fut.

Il peut sembler intéressant pour ceux qui ne connaissent pas bien le contexte de cet époque ainsi que le monde du jazz et du blues comme les japonais mais pour ceux qui ont ne serait ce qu’un peu de connaissance dessus, seront déçu à partir de l’idée que c’est un manga narré de manière « historique », à limite de l’acceptable de prendre une histoire fait de « il parait que… », de rumeurs et de fiction.

Et bé, tu es sans pitié Bad Product ^^

Voici mon avis, aux antipodes ^^

Il y a 70 ans, un bluesman mourut après avoir enregistré seulement 29 compositions. Par la suite, plusieurs dizaines d’années plus tard, son nom est devenu une légende, et la musique qu’il a laissée s’avère être le fondement de la musique populaire. Tous ceux qui l’ont connu disent de lui… « Il a vendu son âme au diable ».

Un titre mystérieux, le visage fermé en aquarelle d’un homme noir en couverture, et ce petit paragraphe accrocheur sur le rabat, voilà pourquoi j’ai ouvert ce manga, et ne l’ai refermé qu’à la toute dernière page.

Robert Johnson, dit RJ, est un jeune noir agricole de l’Amérique des années 30. Il travaille la terre en Louisiane auprès des siens, il aime sa femme et attendent ensemble l’arrivée de leur premier enfant. Pourtant, RJ ne se satisfait pas entièrement de cette vie et dissimule au fond de lui une passion qui lui brule les doigts, le Blues. Le soir venu, il se terre au fin fond d’un bar de quartier, et gratte les cordes de sa guitare sans rencontrer de succès. RJ n’est pas bon musicien, et sa guitare reste insignifiante aux yeux des autres. Pourtant, il veut réussir plus que tout, quitte à vendre son âme au diable…

Une histoire vraie, quoiqu’un peu romancée certainement, mais enfin ! L’histoire vraie d’un bluesman issue de l’Amérique profonde des années 30 en manga. Voilà qui est complètement atypique et nous change des productions habituelles. Aux commandes, on trouve un inconnu publié pour la première fois dans nos contrées, Akira Hiramoto. Jusqu’ici, il s’adonnait aux manga humoristiques. Les choses sont différentes avec ce nouveau titre.

Côté édition, Kana nous offre ce titre sous le label Big Kana et a bien soigné son travail. La couverture dans les teintes bleues est d’une esthétique particulière et les tranches des pages, bleues également, donnent un effet « nuit » très réussi. A l’intérieur, l’impression des pages est claire, lisible, et les fautes de français m’ont semblé absentes (à revérifier toutefois).

D’un point de vue technique, Me and the Devil Blues est remarquable. Le dessin est précis, le découpage est efficace et ne manque pas d’impact. Par ailleurs, les trames et autres colorisations, omniprésentes dans ce volume, sont très réussies. Le style de l’auteur est de suite accrocheur et parcourir les pages a été un vrai plaisir visuel. De toute évidence, on ressent une certaine expérience et un vrai souci de documentation pour retranscrire correctement les paysages, les personnages, les mœurs et l’ambiance de la Louisiane des années 30.

L’histoire n’est pas en reste et mérite en effet de faire partie de la collection Big Kana. Un seinen de pure souche montrant des personnages torturés (RJ l’étant plus que quiconque), de la noirceur (sans mauvais jeu de mots) et un brin de violence. Le récit se suit facilement même si parfois, on se demande où l’auteur nous emmène. Il dépeint la vie de RJ en soulevant judicieusement de nombreuses questions, dont certaines devront probablement attendre les prochains volumes pour trouver réponse. Rien de tel pour susciter l’intérêt et attendre impatiemment le volume 2.

En conclusion, Me and the Devil Blues est une titre que je recommande à chacun, tant pour son histoire prenante et sombre qui sort des sentiers battus, que pour le soin apporté par l’auteur à son trait et à Kana pour l’édition soignée. C’est une valeur sûre !

Enfin, à lire en fin de volume une postface très intéressante de Takashi « Hotoke » Nagai, chanteur dans le groupe West Road Blues Band, et superviseur de ce manga.

Note finale : 8/10

j’ai donc bien fait d’attendre un peu :smiley:

J’ai ressenti exactement la même chose pendant la lecture de ce tome.

Mais avec le recul, je trouve que ça reste assez intéressant. L’auteur met vraiment le blues de côté dans ce tome, ce qui est assez surprenant, pour nous proposer un truc plus axé « aventure policière » (avec Clyde) tout en développant un peu plus les problèmes de l’époque (les problèmes raciaux, la Prohibition, etc…)… Au lieu de dire « développer », j’aurais plutôt dû dire « survoler », car il faut bien avouer que ça reste assez superficiel…

En tout cas, il est clair qu’après un tome 1 excellent, ce tome 2 surprend… en bien ou en mal, je ne saurais toujours pas le dire…
Ce qui est sûr, c’est que je n’attends vraiment plus la suite avec la même impatience qu’à la fin du tome 1… mais plutôt avec la curiosité de voir quelle direction l’auteur va donner à son oeuvre… et aussi pas mal de crainte de voir ce titre devenir définitivement bancal…

La critique par Skeet est disponible sur le site!

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